LIBERTÉS / DÉMOCRATIE RACISME ET ANTISÉMITISME DISCRIMINATIONS DROITS DES FEMMES DROITS DES ÉTRANGERS ETAT D’URGENCE COVID-19 DROIT PARTOUT DANS LE MONDE DROITS ÉCONOMIQUES, SOCIAUX ET CULTURELS OBS. DE LA LIBERTÉ DE CRÉATION ENVIRONNEMENT OBS. DES LIBERTÉS ET DES PRATIQUES POLICIÈRES DÉFENDRE VOS DROITS STOP LOI SÉCURITÉ GLOBALE…
Depuis qu’ils se sont arrogés le pouvoir en août 2021, les talibans mènent une véritable guerre contre les femmes et les filles afghanes. Cette campagne de persécutions fondées sur le genre est organisée, généralisée et systématique. Elle pourrait constituer un crime contre l’humanité. Nous demandons que les talibans soient poursuivis pour ce crime. Et que les femmes et les filles fuyant les persécutions en Afghanistan soient automatiquement considérées comme des réfugiées.
Dans un rapport sorti jeudi 23 février, l’International Crisis Group pointe du doigt le danger que représenterait un désengagement des ONG et de l’aide internationale dont les femmes afghanes seraient les premières victimes.
Les services d’immigration finlandais ont annoncé que les femmes et les filles afghanes seraient désormais automatiquement considérées comme des réfugiées dans le pays, en raison de l’aggravation de la situation qui leur imposée par les Taliban en Afghanistan. Le Danemark et la Suède ont déjà pris des mesures similaires.
Dans sa dernière recommandation aux États-membres des Vingt-Sept, l’Agence de l’Union européenne pour l’asile juge que le simple fait d’être une femme afghane doit permettre d’obtenir le statut de réfugié.
Un homme transporte un sac de céréales reçu dans une permanence du Programme alimentaire mondial (PAM) à Kandahar (Afghanistan), le 21 avril 2022. (JAVED TANVEER / AFP)
Dans un rapport publié lundi, l’ONG International Rescue Committee (IRC) estime que la crise actuelle pourrait tuer « beaucoup plus d’Afghans que les vingt dernières années de guerre ».
Manifestation de femmes afghanes, à Kaboul, le 26 mars 2022. MOHAMMED SHOAIB AMIN /AP
Cette nouvelle restriction imposée aux Afghanes survient quelques jours après la décision des talibans de fermer les écoles secondaires pour filles, juste après leur réouverture.
Bravant l’interdit, des Afghanes manifestent pour défendre leurs droits, dans les rues de Kaboul, le 28 décembres 2021. (Capture d’écran/AFP)
VIDÉO. Les manifestantes ont dénoncé « la machine criminelle » instaurée par les talibans en Afghanistan et réclament le respect de leurs droits. Elles ont été rapidement interrompues.
Une femme à Kaboul, en Afghanistan, le 31 octobre 2021. (HECTOR RETAMAL / AFP)
Le ministère taliban de la Promotion de la vertu et de la Prévention du vice leur demande également de faire en sorte que les femmes journalistes portent « le voile islamique » à l’écran.
De gauche à droite : l’ancienne diplomate afghane Asila Wardak, l’ancienne femme politiqueafghane et négociatrice de paix Fawzia Koofi, la journaliste afghane Anisa Shaheed et l’ancienne femme politique afghane Naheed Fareed s’adressent aux journalistes en dehors du Conseil de sécurité de l’ONU
NATIONS UNIES, 22 octobre (NNN-AGENCIES) – Un groupe de femmes afghanes a exhorté les Nations Unies à empêcher les talibans d’obtenir un siège au sein de l’organisation mondiale, appelant à une meilleure représentation de leur pays lors d’une visite au siège de l’organisation à New York.
Depuis le 15 août, les talibans sont de retour au pouvoir en Afghanistan et les femmes afghanes notamment s’y voient privées de leurs droits et de leurs libertés. Comment leur venir en aide ? Même depuis la France, il existe des moyens concrets de les soutenir.
Un gouvernement 100% masculin, la suppression du ministère des Affaires féminines, la fin de la mixité à l’université et de l’accès à l’éducation des jeunes filles, des codes vestimentaires draconiens, l’interdiction pour les femmes de circuler seules dans l’espace public… Depuis la prise de pouvoir des talibans en Afghanistan le 15 août dernier, les droits des femmes sont plus que bafoués.
Pour les survivantes d’abus, les refuges étaient comme une bouée de sauvetage.
« Mes parents m’ont prévenu qu’ils me tueraient si jamais je quittais ce refuge », m’a confié Najla, une femme âgée d’une trentaine d’années. « Le pire, c’est que je n’ai personne pour me soutenir. » Depuis quelques années, elle vit dans un refuge à Herat, dans l’ouest de l’Afghanistan.
Des habitantes de la ville d’Herat ont décrit la suppression de leurs libertés individuelles du jour au lendemain.
(New York, le 23 septembre 2021) – Dans la ville d’Herat, située dans l’ouest de l’Afghanistan, les talibans se livrent à des violations graves et généralisées à l’encontre des femmes et des filles, ont déclaré aujourd’hui Human Rights Watch et l’Institut des droits humains de San Jose State University (SJSU). Depuis qu’ils ont pris le contrôle d’Herat le 12 août 2021, les talibans y ont semé la peur parmi les Afghanes, y compris en recherchant les femmes qui avaient une certaine notoriété. Les talibans ont restreint la liberté de circulation des femmes à l’extérieur de leur domicile et leur ont imposé des codes vestimentaires obligatoires. Ils ont strictement limité leur accès à l’emploi et à l’éducation, ainsi que leur droit de réunion pacifique.