C’est au préfet de décider d’interdire ou non une manifestation. Chaque interdiction doit être décidée au cas par cas, sous le contrôle du juge qui vérifiera que les risques de troubles invoqués par le préfet sont avérés selon les circonstances de lieux et de temps.
Interdiction de manifester
Manifestations contre les violences policières
MEMENTO A L’USAGE DES MINISTRES DE L’INTÉRIEUR, PRÉFETS ET TRIBUNAUX ADMINISTRATIFS
Une nouvelle fois, le préfet de police de Paris a interdit une manifestation contre les violences policières prévue le 15 juillet et ce, en application des directives données la veille par le ministre de l’intérieur selon lesquelles, dans le cadre du dispositif de sécurité mis en place pour la célébration du 14 juillet, il invitait les préfets à interdire les manifestations qui se tiendraient jusqu’au 15 juillet, précisant : « Nous considérons que les manifestations en lien avec les violences urbaines que nous avons connues doivent être interdites ».
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Le rassemblement pour Adama Traoré place de la République à son tour interdit
La préfecture de police a annoncé qu’un arrêté serait pris samedi pour interdire un rassemblement à Paris en hommage à Adama Traoré et contre les violences policières. Cette décision intervient après l’interdiction d’une marche commémorative dans le Val-d’Oise pour le jeune homme décédé en juillet 2016 après son arrestation par des gendarmes.
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Manifestations contre les violences policières : un rassemblement en mémoire d’Adama Traoré en cours à Paris, malgré l’interdiction
1000 personnes s’étaient néanmoins rassemblées place de la République malgré cette interdiction. Assa Traoré, la soeur d’Adama, les a appelées vers 16 h à « quitter les lieux sans violence et à rentrer chez eux. »