« Je les soutiens et les préfets de la République les soutiendront », a déclaré jeudi le ministre de l’intérieur au sujet des mesures prises par plusieurs maires de métropole, après l’instauration d’un couvre-feu pour les mineurs en Guadeloupe par ses soins.
Ces dernières 24 heures, les bombardements israéliens ont entraîné la mort de 32 Palestiniens, selon le ministère de la Santé du Hamas. Des frappes aériennes ont visé le centre de Gaza, près du camp de réfugiés de Boureij tandis que des tirs d’artillerie ont touché le camp de Nousseirat. La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock appelle à la libération des otages dans un message publié sur X.
Depuis le début de la guerre qui oppose Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, au moins 34 183 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza.
Réforme de l’assurance-chômage : «À courir comme des poulets sans tête derrière l’emploi, nous sommes condamnés à l’immobilisme»
Le gouvernement vient d’annoncer qu’il durcirait les règles de l’assurance-chômage au 1er juillet. Une mauvaise nouvelle pour les plus précaires. Comme pour le climat.
Le gouvernement fixera de nouvelles règles à partir du 1ᵉʳ juillet
Le ministère du travail rappelle que les organisations patronales et salariales ne se sont pas mises d’accord sur l’emploi des seniors, au terme de trois mois et demi de négociations.
Le gouvernement fixera de nouvelles règles d’indemnisation pour les demandeurs d’emploi à partir du 1er juillet, selon un communiqué du ministère du travail paru lundi 22 avril. Le gouvernement justifie cette décision par l’échec, il y a près de deux semaines, des négociations entre patronat et syndicats sur la vie au travail et l’emploi des seniors. L’exécutif, qui veut durcir les règles d’indemnisation pour inciter à la reprise d’activité, n’a pas encore précisé ce qui allait changer, mais il a d’ores et déjà arrêté la méthode.
« On ne vit pas avec 1 400 euros » : les chômeurs s’agacent d’un nouveau tour de vis possible sur l’attribution des allocations
Alors que le gouvernement fixera de nouvelles règles d’indemnisation des demandeurs d’emploi à partir du 1er juillet, les chômeurs s’inquiètent de la possibilité d’un nouveau durcissement des conditions pour toucher l’allocation.
« La prison, un système moyenâgeux et archaïque » : un officier de la pénitentiaire raconte
Hervé* a passé près de 15 ans derrière les barreaux au service de l’administration pénitentiaire. Décisions disciplinaires arbitraires, corruption, maltraitances, management toxique : il dénonce un système dysfonctionnel.
Depuis le centre-ville de Moulins (Allier), il faut rouler moins de 15 minutes et longer la zone industrielle avant de voir se dresser le centre pénitentiaire au milieu des champs. Deux bâtiments se font face. Le premier, la maison d’arrêt, est bordé par quelques carrés de plantations entretenues par les détenus inscrits en formation maraîchage. Cette prison-là héberge actuellement 231 détenus condamnés à des peines courtes ou en attente de jugement.Juste derrière, le second bâtiment est à l’image des grands centres pénitentiaires bâtis dans les années 1980.
3 questions sur l’arrêté instaurant un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans à Béziers
Lundi 22 avril, Robert Ménard, maire de Béziers, a pris un arrêté instaurant un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans. Il avait déjà pris un arrêté similaire en 2014, annulé par le Conseil d’Etat en 2018. Avait-il le droit de recommencer ? L’arrêté va-t-il être de nouveau annulé ? Réponses avec une avocate en droit public.
ROBERT MÉNARD INSTAURE UN COUVRE-FEU POUR LES MINEURS À BÉZIERS : LES CONDITIONS POSÉES PAR LE JUGE
Au moins cinq migrants morts lors d’une tentative de traversée de la Manche
Au moins cinq migrants, dont un enfant, sont morts, dans la nuit de lundi à mardi en tentant de traverser la Manche depuis les plages de Wimereux, a indiqué une source policière à l’AFP. Ce drame porte à au moins 15 le nombre de personnes qui ont perdu la vie en tentant de traverser la Manche en 2024.
Le drame a eu lieu après « un mouvement de foule » en mer. Trois hommes et une femme figurent également parmi les personnes décédées et une personne a été légèrement blessée, a indiqué à l’AFP la préfecture du Pas-de-Calais, confirmant une information de La Voix du Nord.
Le Parlement britannique adopte le projet de loi sur l’expulsion des migrants au Rwanda
Le Parlement britannique a approuvé dans la nuit de lundi à mardi le projet de loi permettant l’expulsion vers le Rwanda des demandeurs d’asile entrés de manière irrégulière au Royaume-Uni, après une interminable bataille entre la chambre haute, réticente face à ce texte controversé, et la chambre basse. Une victoire pour le Premier ministre, qui affirme que les premiers vols vers Kigali pourront décoller d’ici 10 à 12 semaines.
Que contient le texte controversé du Royaume-Uni ?
Le parlement britannique a approuvé le projet de loi permettant l’expulsion vers le Rwanda de demandeurs d’asile entrés illégalement au Royaume-Uni. Approuvé en janvier dernier par la Chambre des communes, le texte était depuis lors bloqué à la Chambre des Lords, qui réclamait des protections supplémentaires. France 24 revient sur ce texte controversé.
Argentine: journée de mobilisation en défense de l’université publique
Des manifestations sont prévues à Buenos Aires et à travers tout le pays ce mardi à l’appel des recteurs de 73 universités et des syndicats enseignants et étudiants. En raison du « choc d’austérité » décrété par le président Javier Milei, les universités doivent fonctionner avec le budget de l’année 2023, en dépit d’une inflation annuelle à plus de 288%…
La mobilisation d’aujourd’hui va d’ailleurs ouvrir une séquence de rapport de force entre le gouvernement et la rue, avec une grande manifestation à Buenos Aires le 1er mai, et surtout une grève générale, la deuxième depuis l’élection de Javier Milei, prévue le 9 mai prochain.
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Avec l’approche des JO de Paris, l’injonction à faire du sport est devenue depuis quelques semaines le leitmotiv des médias de tout poil où le record absolu des lieux communs à ce propos semble battu. À 200 jours du coup d’envoi des Jeux olympiques de Paris 2024, le président de la République postait une vidéo sur X incitant les Français à faire « au moins 30 minutes de sport chaque jour ». On ne cesse de nous rebattre les oreilles des bienfaits de l’activité physique et, par extension, du retour à la nature. Les randonneurs demandent, à juste titre, l’abolition des privilèges des propriétaires fonciers qui les empêchent de traverser leurs domaines champêtres et forestiers en jouissant des bienfaits avérés de la marche mais pas avec le succès escompté…
A Paris, on évacue les migrants et les étudiants, les uns pour faire propre et ne pas effrayer les amateurs de spectacles sportifs, les autres pour libérer des logements pour les athlètes qui concourront du 26 juillet au 11 août puis du 28 août au 8 septembre pour les athlètes paralympiques.
Selon une enquête réalisée par l’IFOP, près de 20% des Franciliens qui ne louent pas actuellement leur logement sur Airbnb ont l’intention de commencer à accueillir des visiteurs pendant la période des Jeux. Sur le plan économique, c’est tout bénéfice.
Un village olympique a été construit sur 3 communes, Saint-Denis, Saint-Ouen-Sur-Seine et l’Île-Saint-Denis, et accueillera14 500 athlètes et leur staff pendant les Jeux Olympiques, 9 000 athlètes et leur staff pendant les Jeux Paralympiques. Dans un souci d’ « économie solidaire« , les habitants se verront restituer courant 2025 « un vrai morceau de la ville du futur, éco-responsable et fonctionnelle ».
Rien n’est prévu dans ce projet pharaonique pour les migrants que l’on a expulsés en province (dans la nature), au grand dam des municipalités de droite et d’extrême-droite qui n’en veulent pas et qui ne manqueront pas de les réexpédier vers la capitale dès que les Jeux seront terminés. Une partie du village olympique et un certain nombres de logements parisiens pourraient être facilement affectés à l’hébergement d’urgence ou de façon plus pérenne pour les milliers de sans-abri plutôt qu’à la précieuse rente des Airbnb.
Le gouvernement a commencé le grand nettoyage dans plusieurs villes de France où ont été menées les opérations « place nette » qui font bien rire les dealers depuis leur cellules d’où ils poursuivent tranquillement leur trafic.
Même la ville de Troyes avec une partie de son agglomération a fait l’objet de sa quatrième opération « place nette » qui a conduit à 10 interpellations en gare de Troyes, à La Chapelle Saint-Luc et dans les quartiers du Point-du-Jour et des Sénardes.
En ce qui concerne le centre-ville, si prisé des touristes et devenu un musée ou, si l’on préfère, une vitrine (souvent désaffectée pour peu que l’on s’éloigne de l’hyper-centre), il faut relativiser puisqu’il ne semble pas que celui-ci ait fait l’objet d’une réelle attention de la part des forces de l’ordre, qui étaient plutôt étonnamment concentrées, avec le concours de l’URSSAF, sur les coiffeurs-barbiers et les enseignes de restauration rapide du centre-ville comme des quartiers périphériques, commerces dont on sait bien qu’ils sont généralement tenus par des immigrés ou en emploient. C’est ainsi que trois personnes en situation irrégulière ont fait l’objet d’une retenue administrative.
Encore une fois, le raccourci entre immigration et délinquance est trop facile ; ce glissement semble constituer une évidence dans les pages du quotidien L’Est-Eclair puisque cette glorieuse finale est présentée comme partie inhérente de l’opération « place nette », à l’origine destinée à la lutte contre le trafic de produits stupéfiants.
Comme on le voit, le sport mène à tout. Mais je ne suis plus si convaincu qu’il soit si bon pour la santé. Comme le disait Winston Churchill (« cigars, whisky and low sport »), tout est affaire de dosage…
Il faut que ce dernier n’ait pas eu d’enfant ni jamais enseigné pour pondre aussi spontanément des mesures dignes des « pensionnats disciplinaires » et des maisons de correction (dites aussi « maisons de redressement ») d’autrefois.
Nous avons jusqu’alors échappé, sans doute en raison de la brièveté de son passage au ministère de l’Education nationale, au retour du porte-plume et de l’encrier, des pupitres, des coups de règle sur le bout des doigts, des séjours « au coin », des tours de cour et du bonnet d’âne.
Ce retour aux « bonnes vieilles méthodes qui ont fait leurs preuves » et la surenchère, qui va bien au delà, n’augurent rien de bon pour l’avenir des actuels élèves et futurs citoyens de la République.
–Responsabilisation des parents: amendes, réparations financières, travaux d’intérêt général pour les parents, envoi en internat.
–Contrôle des écrans et des réseaux sociaux: avec contrôle de l’âge.
–Autorité à l’école et laïcité: retrait de points sur le brevet ou sur le bac et que cette mention soit indiquée dans Parcoursup ou bien travaux d’intérêt général pour effacer cette mention ; contrat d’engagement parents-école-élèves, en cas de non-respect de celui-ci sanctions, saisine de la justice ; apprentissage à l’école primaire du respect de l’autre et de la tolérance ; renforcement des équipes « valeurs de la République » ; scolarisation » tous les jours de la semaine, entre 8h et 18h, à commencer par les quartiers prioritaires et les réseaux d’éducation prioritaire« (sans doute pour mieux lutter contre les discriminations…)
–Durcissement de la réponse pénale: débat sur « l’excuse de minorité » ; « comparution immédiate devant le tribunal pour les jeunes à partir de 16 ans » ; mesure de « composition pénale » c’est-à-dire sanction sans procès ; les jeunes identifiés dans les écoles comme « commençant à partir à la dérive » assisteraient à une comparution immédiate au tribunal pour en juger du bien-fondé; ouverture d’un débat pour envisager des « atténuations » à « l’excuse de minorité« , principe qui fait qu’un mineur est sanctionné moins sévèrement qu’un majeur; « mesures d’intérêt éducatif« , qui seront l’équivalent des travaux d’intérêt général pour les mineurs de moins de 16 ans.
Ce n’est de toute évidence pas le retour en force de l’autorité, prôné par les politiques les plus à droite, qui nous évitera l’arrivée au pouvoir des extrêmes. En voulant marcher dans leurs pas, Gabriel Attal leur ouvre en fait avec ce « tournant autoritaire »un boulevard.
Guadeloupe : Gérald Darmanin ordonne un couvre-feu pour les mineurs à Pointe-à-Pitre pour lutter contre la délinquance
La mesure de deux mois entrera en application « à partir du début de semaine prochaine » et sera effective à partir de 20 heures, a précisé le ministre de l’Intérieur.
Les violations des droits de l’homme vont « se poursuivre », voire s’aggraver au Salvador avec le nouveau mandat du président Nayib Bukele si l’état d’urgence est maintenu pour combattre les gangs, a averti Amnesty International ce mercredi 27 mars, jour marquant les deux ans de ce régime. Le 27 mars 2022, Nayib Bukele avait déclaré une « guerre » sans merci aux gangs contrôlant une bonne partie du pays.
Plusieurs dizaines de militants ont déployé vendredi 15 décembre des banderoles – «Ne pas laisser l’exclusion en héritage» notamment – devant le monument touristique pour dénoncer le «vernis» de l’opération olympique dans la capitale.
Le gendarme des données personnelles va se pencher sur l’usage par la police, révélé par le site « Disclose », d’un logiciel de vidéosurveillance dite « intelligente ». Certaines de ses fonctionnalités pourraient être illégales.
Le Conseil d’État a annulé, jeudi, le décret de dissolution du collectif écologiste des Soulèvements de la terre estimant « qu’aucune provocation à la violence contre les personnes ne peut être imputée » au groupe écologiste.
Après l’assassinat du professeur Dominique Bernard à Arras, la Cimade, le MRAP et RESF ont été accusées de s’être mobilisées en 2014 contre l’expulsion de la famille du meurtrier. Soutenues par d’autres associations, elles répondent dans cette tribune pour « l’Obs ».
Ce jeudi, à la Sorbonne, devant un parterre de 250 élus locaux, Elisabeth Borne a annoncé un arsenal de mesures répressives visant à responsabiliser les parents de mineurs auteurs de dégradations.
Dans un climat de surenchère entre les ministres de l’Intérieur et de l’Éducation, qui se disputent le régalien et une posture de fermeté face à la menace terroriste, un écolier de 10 ans s’est retrouvé pendant près de trois heures face à des gendarmes ! Répondant à la circulaire du garde des Sceaux demandant « une réponse pénale ferme et rapide » aux actes antisémites et à l’apologie du terrorisme, le parquet de Perpignan a cru bon faire entendre cet élève de CM2 d’une école de Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales). Tout est parti d’une question posée en classe par un môme qui s’est peut-être mal exprimé, ou a pu être mal compris. L’école l’a signalé et les autorités en ont fait l’un des plus jeunes suspects jamais entendu pour « apologie du terrorisme ».
Périco Légasse ne devrait-il pas se cantonner à la chronique gastronomique ?
« Isoler l’ensemble des fichés S dans un endroit dont ils ne pourraient pas s’échapper » : en mentionnant l’archipel de Saint Pierre et Miquelon, la proposition du chroniqueur sur le plateau télévisé de BFMTV suscite la colère des élus locaux.
Une manifestation en hommage aux victimes du 17 octobre 1961 devait se tenir à Toulouse, devant la gare Matabiau. Elle a été interdite par la préfecture.
Le gouvernement se sert du cas Mogouchkov, du nom du suspect de l’assassinat du professeur Dominique Bernard, pour faire avancer son projet de loi sur l’asile et l’immigration. Au risque d’enchaîner les raccourcis et de se tromper de cible, alertent les associations de défense des migrants.
Après l’introduction de l’uniforme dans certaines écoles troyennes, la suppression des bancs au centre-ville « afin d’éviter d’avoir des gens qui stagnent et consomment de l’alcool », le maire François Baroin a « mis des obstacles » à d’autres endroits pour empêcher que ne s’y installent des personnes « marginales ». Evoquant dans cet interview par l’Est-Eclair les émeutes violentes qui ont marqué la ville dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, outre l’objectif de recruter 100 policiers municipaux, il veut expulser les familles de « délinquants récidivistes ». « Je souhaite que la justice prenne des décisions pour que ces personnes qui ont commis ces faits ne puissent plus revenir à Troyes. »
Accessoirement avocat inscrit au barreau de Paris depuis 2001, François Baroin ignore-t-il les règles relatives à l’interdiction de séjour ? Il convient donc de rappeler les termes des codes juridiques en vigueur.
Définition : l’interdiction de séjour est une sanction pénale faisant défense à une personne condamnée de paraître en certains lieux déterminés par la juridiction en raison du caractère criminogène que ces lieux représentent pour celle-ci.
Code de la justice pénale des mineurs, art. L. 121-1
L’interdiction de séjour est une peine complémentaire applicable en matière délictuelle (ou elle peut devenir peine alternative) et criminelle. Elle est notamment encourue à ce titre en cas de crime contre l’humanité, assassinat, empoisonnement, viol, mais encore en cas d’agression sexuelle aggravée, en matière de trafic de stupéfiants, d’escroquerie…
L’interdiction de séjour ne peut pas être prononcée à l’encontre d’une personne mineure ou âgée de plus de 65 ans.
Non, Monsieur le Maire, ici aussi, c’est à la Justice de décider. Quand un délinquant » est condamné, on ne met pas encore toute sa famille en prison.
Ainsi, une fois de plus, François Baroin voudrait devancer les lois de la République et les prérogatives de la Justice, en se complaisant dans les effets d’annonce pour, décidemment de plus en plus obligeant envers les extrêmes-droites, rassurer commerçants et professionnels du tourisme qui, en se tirant une balle dans le pied, contribuent à vider le centre-ville de ses indésirables et à en faire un musée sans vie et sans âme, réservé à une poignée de familles aisées et au tourisme de luxe.
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Yuri Harauski, ancien membre de l’unité spéciale d’intervention rapide (SOBR) du président Aliaksandr Loukachenko, comparaîtra les 19 et 20 septembre 2023 devant un tribunal pénal à Saint-Gall, en Suisse. Il est accusé d’avoir participé aux disparitions forcées de trois opposants politiques majeurs en 1999. Le procès fait suite aux plaintes déposées par les proches de deux des victimes et est soutenu par la FIDH, TRIAL International et Viasna, qui ont déposé une plainte au même moment.
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MEMENTO A L’USAGE DES MINISTRES DE L’INTÉRIEUR, PRÉFETS ET TRIBUNAUX ADMINISTRATIFS
Une nouvelle fois, le préfet de police de Paris a interdit une manifestation contre les violences policières prévue le 15 juillet et ce, en application des directives données la veille par le ministre de l’intérieur selon lesquelles, dans le cadre du dispositif de sécurité mis en place pour la célébration du 14 juillet, il invitait les préfets à interdire les manifestations qui se tiendraient jusqu’au 15 juillet, précisant : « Nous considérons que les manifestations en lien avec les violences urbaines que nous avons connues doivent être interdites ».
Un apaisement durable n’est possible que si le gouvernement prend les mesures nécessaires pour répondre à l’urgence de la situation et aux exigences des populations concernées.
L’ONU a critiqué à plusieurs reprises les politiques sécuritaires et les problèmes institutionnels de racisme en France, en particulier dans les forces de l’ordre.
Ce sont les discriminations qui sont un poison toxique qui décrédibilise l’idée d’égalité et sème le désespoir.
L’extrême droite en fait son lit pour diviser toujours davantage la société.
Nous dénonçons l’appel à la guerre civile contre les quartiers populaires et la qualification des personnes qui en sont issues de « nuisibles » par des syndicats de policiers.
Nous condamnons la constitution d’une cagnotte de soutien au policier qui a tué Nahel à l’initiative d’un membre de l’extrême droite et l’absence de toute action du gouvernement, mettant ainsi de l’huile sur le feu.
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