Le Hezbollah et Israël sur le pied de guerre, au risque d’un embrasement total du Proche-Orient



Se dirige-t-on tout droit vers une « guerre généralisée » au Proche-Orient ? Le Hezbollah se dit en tous cas prêt à tous les « scénarios militaires » et a tiré aujourd’hui pour la première fois vers Tel Aviv alors qu’Israël déverse toujours une pluie de bombes sur le Liban et prépare ses soldats à une possible entrée au Sud Liban. Et le bruit des obus semble couvrir tous les appels internationaux à la retenue, la diplomatie onusienne peine à trouver les voies de la désescalade. 



Liban : une déplacée raconte son calvaire après les frappes israéliennes


À 58 ans, Feriel a dû fuir sa maison détruite par les frappes israéliennes à Seddiqine. Ce n’est pas la première fois qu’elle est contrainte de tout quitter : elle avait déjà vécu cet exil en 2006, lors du conflit entre Israël et le Hezbollah. Son témoignage met en lumière la dure réalité des déplacés, pris au piège d’un conflit qui semble sans fin.



En près d’un an, les affrontements entre le Hezbollah et Israël ont fait 1 540 morts

Les échanges de feu transfrontaliers entre le Hezbollah libanais et Israël, qui connaissent une brutale aggravation depuis le début de la semaine, ont causé la mort de 1 540 personnes en près d’un an, ont annoncé les autorités libanaises.

Rien que dans la journée de lundi, date à laquelle les frappes israéliennes se sont intensifiées sur le Liban, plus de 550 personnes ont été tuées, avaient déjà annoncé les autorités.

Par ailleurs, 5 410 personnes ont été blessées en près d’un an, selon les chiffres du centre de crise.



À Gaza, les frappes israéliennes sur le Liban accentuent le désespoir des habitants


Alors que l’armée israélienne a mené ce mardi 24 septembre de nouvelles frappes meurtrières au Liban, celles-ci continuent également à Gaza. Dans l’enclave où plus de 90% de la population est déplacé, le désespoir ne fait qu’augmenter face à l’élargissement du conflit.



“Au rythme où les journalistes sont tués à Gaza, il n’y aura bientôt plus personne pour vous informer

En près d’un an, plus de 130 journalistes ont été tués par les forces israéliennes à Gaza. Pour leur rendre hommage et réclamer la protection des journalistes palestiniens, Reporters sans frontières (RSF) organise, ce 26 septembre, des opérations coup de poing dans dix pays du monde.

Le risque d’embrasement au Proche-Orient


« Depuis l’attaque inédite, dans la nuit de samedi à dimanche, de l’Iran contre Israël, en riposte au bombardement du consulat iranien à Damas, le Hezbollah intensifie la bataille sur le front sud ». C’est ce que relève L’Orient Le Jour à Beyrouth. « Ainsi, poursuit le journal, aux côtés des opérations routinières qu’elle mène depuis le 8 octobre, la milice chiite lance désormais des opérations plus qualitatives. Certaines consistent à miner la région frontalière […]. D’autres reposent sur les drones d’attaque, de plus en utilisés par la formation pro-iranienne. »

En tout cas, multiplier les fronts serait une grave erreur pour Israël, prévient Haaretz.



Six mois de tragédie pour les enfants


Les images et les récits sont sans équivoque. Les enfants sont les premières victimes de ce conflit. Et pour les survivants, une vie bouleversée à jamais. Ils sont confrontés à la violence la plus extrême, à des scènes d’horreurs, à la perte de leurs proches. Des états de traumatismes profonds qui affectent leur développement et leur avenir.

Plus de 180 jours après l’escalade des hostilités, la bande de Gaza est sans aucun doute un des endroits les plus dangereux au monde pour un enfant.



La pétition est toujours en ligne

Plus de 1100 signatures avaient déjà été collectées le 13 avril par les membres du Collectif de l’Aube pour une paix juste et durable.

Vous pourrez également encore la signer lors du rassemblement du 27 avril et le 1er Mai.