Les alliés d’Israël devraient imposer des conséquences aux individus responsables de violations.
Ces derniers jours, selon les médias et d’autres sources, les forces de sécurité israéliennes opérant en Cisjordanie ont empêché des professionnels de santé d’accéder aux personnes dans le besoin, ont rendu des routes infranchissables, et ont mené des frappes aériennes et des attaques utilisant des drones qui ont tué des dizaines de Palestiniens, dont des enfants. Ces actions cumulatives représentent une escalade inquiétante de l’usage de la force par Israël en Cisjordanie.
Liban : RSF et dix organisations appellent l’ONU à mener une enquête sur l’attaque israélienne qui a tué Issam Abdallah
Un mois avant l’anniversaire de la mort du journaliste Issam Abdallah, tué par une frappe israélienne, alors qu’il était en reportage dans le sud du Liban, Reporters sans frontières (RSF) et dix organisations ont adressé une lettre à la Commission d’enquête des Nations unies sur le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est et Israël. Ce courrier vient appuyer la demande d’enquête sur ce crime formulée par la famille du reporter en juillet 2024.
Israël : un documentaire explosif sur Netanyahu et son clan poursuivis pour corruption
Des munitions à explosion aérienne ont été utilisées illégalement dans des zones peuplées.
L’utilisation généralisée par Israël de munitions au phosphore blanc dans le sud du Liban y met les civils en danger et mène au déplacement d’habitants, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Human Rights Watch a vérifié l’utilisation de munitions au phosphore blanc par les forces israéliennes dans au moins 17 municipalités du sud du Liban depuis octobre 2023, dont cinq municipalités où des munitions à explosion aérienne ont été utilisées illégalement au-dessus de zones résidentielles peuplées.
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Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a réitéré son intention de mener une opération militaire à Rafah, où plus d’un million de Palestiniens sont réfugiés. Aux États-Unis, le président, Joe Biden, a suspendu l’expulsion des Palestiniens du territoire américain.
L’Ukraine envoie des renforts dans «l’enfer d’Avdiïvka» face à une situation «extrêmement critique»
Ce jeudi 15 février, l’armée ukrainienne a déployé des renforts à Avdiïvka, actuel épicentre des combats à l’est du pays, pour contrer les assauts russes, alors que 26 missiles ont été tirés dans la nuit par la Russie.
Pendant son séjour dans l’enclave palestinienne, l’urgentiste nous a envoyé des notes vocales pour témoigner de l’état désastreux dans lequel se trouve Gaza.
Plus de 19 000 personnes ont fui le sud du Liban, selon l’ONU, pris en étau entre les frappes du Hezbollah et celles d’Israël. Elles se retrouvent, quelques kilomètres plus loin, complètement démunies.
La répression contre la communauté LGBT+ au Liban a commencé après la crise économique de 2019 et s’est accentuée ces dernières semaines. Menaces de mort, harcèlement, actes d’intimidation : les membres de cette communauté se sentent cernés de toutes parts et voient leur espace de liberté de plus en plus réduit.
Après avoir été visée par plus de trente roquettes tirées du Liban le 6 avril, l’armée israélienne a mené des frappes contre le sud du Liban et la bande de Gaza ce 7 avril. Cette hausse des tensions entre les deux pays est inédite depuis 2006. À quoi est-elle liée ?
Le Premier ministre libanais Najib Mikati a affirmé, lundi 20 juin, que le Liban, qui accueille plus d’un million de Syriens, soit le plus grand nombre de réfugiés par habitant au monde, allait les expulser si la communauté internationale ne l’aidait pas à les rapatrier. Beyrouth est plongé dans une crise sans précédent, qui a détruit son économie et appauvrit sa population.
L’hiver s’est installé dans la plaine de la Bekaa au Liban, amenant de fortes précipitations et des températures nocturnes proches de zéro. Mère célibataire syrienne, Majida s’apprête à vivre des mois difficiles dans son abri de fortune, dont le toit, fait de bâches qui fuient, est maintenu par des pneus de voiture usagés pour éviter qu’il ne s’envole en cas de vent violent.
Le retrait de Saad Hariri, fils de Rafic Hariri, de la vie politique marque l’échec d’un projet sunnite modéré au Moyen-Orient susceptible de faire contrepoids à l’Iran et de résister au discours djihadiste.
L’hiver s’est installé dans la plaine de la Bekaa au Liban, amenant de fortes précipitations et des températures nocturnes proches de zéro. Mère célibataire syrienne, Majida s’apprête à vivre des mois difficiles dans son abri de fortune, dont le toit, fait de bâches qui fuient, est maintenu par des pneus de voiture usagés pour éviter qu’il ne s’envole en cas de vent violent.
Sept personnes ont été tuées alors que se déroulait une manifestation ce 14 octobre contre le juge en charge de l’enquête sur l’explosion du port de Beyrouth. Le Liban est plongé dans une crise économique, sociale et politique terrible. Comment cette situation peut-elle évoluer ? Entretien avec le politiste spécialiste du Liban, Joseph Daher.
En raison de la crise économique qui frappe le pays, de nombreux Libanais souffrent de dépression mais aussi de stress post-traumatique. En un an, le nombre d’appels reçus par la ligne d’assistance téléphonique 1564 a triplé.
Les affrontements entre des partisans du Hezbollah, qui manifestaient contre le juge chargé de l’enquête sur l’explosion dans le port de Beyrtouth, et ceux de l’ancienne milice chrétienne Forces libanaises, ont réactivé les vieux réflexes communautaires, au risque d’un engrenage vers une nouvelle guerre civile.
Cris ! Pleurs ! Larmes ! Colères ! Désespoirs ! Rage ! Choc et Incompréhension ! Situation qui relève de l’irréel ! Morts et victimes ! Destructions ! Traumatismes ! Et bien plus….Voici ce qu’a provoqué en 15 secondes, l’explosion d’un hangar de nitrate d’ammonium le 4 Août 2020 dans le port de Beyrouth.
Explosion qui est venue aggraver la situation déjà désastreuse du peuple Libanais, otage depuis plus de 30 ans d’une classe politique inepte et corrompue, qui n’a fait que prêcher la division et piller le pays et ces citoyens et ce en plus d’être négligente, négligence qui pourrait être la cause directe de cette catastrophe et qu’on peut dire criminelle !
Dieu, que justice soit faite ! Que le Liban retrouve des fondements d’équité et de liberté. Qu’il puisse faire rayonner sa part de beauté intérieure comme disait le grand poète Gibrane Khalil Gibrane.
Cette explosion a soufflé le port de Beyrouth, cœur économique de tout le pays.
De terribles conséquences en ont découlé :
– Plus de 158 décès jusqu’au 10 août. Et, à la même date,
– Plus de 6000 blessés
–
Plus de 300000 personnes, soit environ 60000 familles (dont 100000
enfants), se sont retrouvées dans la rue, hors de leurs logements
entièrement détruits ou totalement endommagés
– Plus de 8000 bâtiments détruits ou inutilisables (soit des entrepôts, des bureaux, des logements)
– Plus de 100 écoles endommagées
– 4 hôpitaux hors d’état de fonctionner
– Plus de 1000 personnes encore sous les décombres
– Plus de 10000 commerces disparus
Un grand élan de solidarité s’est manifesté dans le pays : des jeunes et des associations, toutes communautés confondues, se sont mis à l’œuvre pour secourir les victimes, transporter les blessés aux hôpitaux, nourrir les personnes et les vieux démunis, déblayer avec pelles et balais les débris de verre et autres des bâtiments, assurer des passages dans les rues couvertes de gravats…
Les débris amassés forment d’énormes piles qu’on retrouve à chaque bout de rue. L’atmosphère de Beyrouth est chargée de composés chimiques résultant de l’explosion ; Il est malsain de la respirer ; malgré cela, les jeunes sont sur place pour relever le pays !
Des Individus, des Municipalités, des Écoles, des institutions religieuses, des Hôtels et autres Institutions ont mis à la disposition des nouveaux sans logis des milliers de logements… Certains de ces donateurs ont proposé la nourriture avec le logement ; d’autres ont assuré des soins médicaux et d’hygiène !!
Aujourd’hui, les Beyrouthins et le Liban frappés par cet énorme malheur qui se greffe et s’ajoute à une situation déjà désespérante : peuple appauvri n’ayant pas accès à son argent retenu par les banques ; inflation galopante et monnaie en chute libre et qui a perdu 80% de sa valeur par rapport au dollar US ; 40% de chômage ; des milliers de jeunes émigrés, ont des besoins urgents qui nécessitent qu’une aide extérieure s’ajoute aux efforts de solidarité interlibanais.
Cette aide serait importante dans les domaines suivants :
– La nourriture
qui, à cause de l’inflation, était devenue très coûteuse, et qui est à
80% importée. Avec l’absence du port de Beyrouth, elle risque d’être de
plus en plus rare en attendant la mise en place du bon fonctionnement
d’autres ports soit dans la ville de Tripoli dans le nord du pays, soit
dans les villes de Saida et de Tyr au sud-Liban.
– Les médicaments
qui sont eux aussi à 80% importés et qui deviennent inaccessibles pour
les personnes sans couverture médicale (soit 50% de la population)
Des médicaments qui, déjà avant ce drame, étaient pour certains, même ceux des cancers, en rupture de stock !
– Des jeux, pour tous les enfants traumatisés par cette catastrophe !
– Des habits pour les sans abris !
– Des nécessités hygiéniques
pour les maisons, les femmes, et la pandémie du corona dont les ravages
ont augmentés depuis, (soit environ 200 cas par jour pour une
population de 6 millions de résidents).
– La réhabilitation d’un patrimoine urbain disparu dans les décombres et qui représente la culture et l’image du pays : maisons anciennes, musées, disparition de certaines rues emblématiques de la vie Beyrouth, telle la rue Goureaud à Gemmayzeh
Pour toutes ces raisons, l’ILDES (Institut Libanais de Développement Économique et Social) qui essaie d’assurer une aide aux personnes victimes de ce carnage, demande votre aide et votre soutien.
Nous avons besoin d’aide, nous avons besoin d’espoir !
Merci d’avance pour votre solidarité.
Pour l’ILDES
Boutros Labaki
Administrateur chargé des études
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