Forte mobilisation pour une «vraie loi climat», à la veille de l’examen au Parlement


A Paris, une manifestation à l’appel de dizaines d’associations, organisations non gouvernementales (ONG) ou syndicats s’est élancée à 14 heures de la place de l’Opéra en direction de la place de la République. CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP



L’Assemblée nationale examine à partir de lundi le projet du gouvernement issu de la convention citoyenne pour le climat, fustigé pour son « manque d’ambition ». Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté pour que le texte soit réécrit.


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250 personnes dans la rue à Troyes pour «une vraie loi climat»


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Pour une vraie loi climat

Communiqués

Marches pour le climat dans le monde entier aujourd’hui

https://reporterre.net/Le-retour-des-marches-pour-le-climat?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=nl_quotidienne


Des marches pour le climat et la justice sociale auront lieu vendredi 19 mars à travers le monde. En France, Youth for climate appelle à se mobiliser dans une quarantaine de villes. «Le projet de loi Climat n’apporte aucune solution au ravage écologique», se désolent les jeunes activistes.

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Appel à la mobilisation le 28 mars pour une vraie loi climat

Dix ans après, la vie impossible des habitants de Fukushima


Une décennie après le séisme de magnitude 9 qui a causé le tsunami et l’accident nucléaire de Fukushima, Reporterre est parti à la rencontre de ceux qui sont revenus habiter dans la zone sinistrée des vingt kilomètres autour de la centrale. Dans la région du Tohoku où a eu lieu la catastrophe, la contamination radioactive est toujours forte et plusieurs villes demeurent inhabitables.


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Lettre ouverte à l’humanité

Par Marilza De Melo Foucher le 7 mars 2021


Cette lettre à l’humanité est un document issu du milieu artistique et intellectuel brésilien, des mouvements sociaux de protestation contre le génocide perpétré par Jair Bolsonaro.

«Nous vivons à une époque sombre, où les pires personnes ont perdu leur peur et les meilleures ont perdu espoir». Hanna Arendt



Le Brésil crie à l’aide.


Les Brésiliennes et Brésiliens engagés dans la vie sont retenus en otage par le génocidaire Jair Bolsonaro, qui détient la présidence du Brésil, avec un gang de fanatiques poussés par l’irrationalité fasciste.

Cet homme sans humanité nie la science, la vie, la protection de l’environnement et la compassion. La haine de l’autre est la raison pour laquelle il exerce le pouvoir.


Le Brésil souffre aujourd’hui de l’effondrement intentionnel du système de santé. L’abandon de la vaccination et des mesures de prévention de base, l’encouragement à l’agglomération et la rupture du confinement, combinés à l’absence totale de politique de santé, créent l’environnement idéal pour de nouvelles mutations du virus et mettent en danger l’humanité toute entière. Nous avons assisté avec horreur à l’extermination systématique de notre population, en particulier des pauvres, des quilombolas et des autochtones.



Nous sommes devenus une «chambre à gaz» à ciel ouvert.


Le gouvernement génocidaire monstrueux de Bolsonaro est passé d’une simple menace pour le Brésil à une menace mondiale.


Nous lançons un appel aux organismes nationaux – STF, OAB, Congrès national, CNBB – et aux Nations Unies. Nous exhortons la Cour pénale internationale (CPI) à condamner de toute urgence la politique génocidaire de ce gouvernement qui menace la civilisation.


La vie avant tout !



LA PETITION

2 430 espèces sont menacées en France

Protégeons l’Arctique des forages de Total

Pesticides : pour protéger le vivant, mettons fin à l’agriculture chimique



Le siège de l’European Food Safety Authority, à Parme (Italie). © Efsa


Jeudi 25 février, une coalition d’associations, soutenue par des dizaines de députés européens, adresse une interpellation à l’Efsa, l’autorité européenne chargée de l’évaluation des risques dans le domaine des denrées alimentaires et des pesticides. Cette tribune en explique les raisons.

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Le temps presse ! Droit à un environnement sûr, propre, sain et durable

mardi 23 février 2021
Communiqué de presse

Puissante arme aux mains des industriels des énergies fossiles, le Traité sur la charte de l’énergie (TCE) leur permet de dissuader et/ou sanctionner les pouvoirs publics désireux de lutter contre le réchauffement climatique et d’œuvrer en faveur de la transition énergétique. Ce mardi 23 février, des dizaines d’organisations en Europe, dont plus d’une trentaine en France, lancent une pétition et une campagne qui exige de l’UE et de la France qu’elles se retirent du TCE dans les plus brefs délais, sans attendre la rénovation d’un Traité qui ne peut être amélioré.

Alors que l’entreprise multinationale allemande de l’énergie RWE vient d’annoncer recourir au TCE pour poursuivre les Pays-Bas concernant leur décision de sortir du charbon d’ici à 2030 (1), des dizaines d’organisations en Europe rendent publique une pétition appelant les gouvernements, parlementaires et institutions européennes à « sortir du traité sur la Charte de l’énergie et à stopper son expansion à de nouveaux pays » (2).

En France, dans le cadre de cette mobilisation visant à obtenir une décision claire avant la COP26 sur le climat qui se tiendra cet automne à Glasgow, ce sont plus de 30 organisations, parmi lesquelles 350.org, ActionAid France – Peuples Solidaires, Aitec, Alternatiba, Amis de la Terre, ANVCOP 21, Attac France, Bloom, CCFD-Terre Solidaire, le Collectif Stop CETA-Mercosur, Confédération paysanne, FNE, Greenpeace, LDH, Le Mouvement, Notre affaire à tous, Réseau action climat, We move Europe, XR France et Youth for climate, qui appuient et relaient le lancement de cette campagne (3).

Ce n’est pas la première fois que le Traité sur la charte de l’énergie, longtemps resté dans l’oubli, est utilisé par des investisseurs et entreprises du secteur des énergies fossiles pour protéger leurs intérêts au détriment de l’intérêt général et/ou dissuader les pouvoirs publics de prendre des mesures climatiques ambitieuses. Parmi des dizaines de cas, une entreprise britannique Rockhopper s’en prend à l’Italie à la suite de son moratoire sur les forages offshore, tandis qu’une entreprise canadienne Vermilion a fait pression sur le gouvernement français pour réduire l’ambition de la loi Hulot sur les hydrocarbures (4).

Depuis des années, les organisations de la société civile alertent sur le caractère nocif de ce Traité et appellent l’UE et les États-membres à s’en retirer au plus vite (5). C’est possible, l’Italie l’a fait depuis 2016. Cela fait quelques mois que ces vives critiques s’étendent : 200 scientifiques ont récemment formulé une demande similaire (6), tandis que 250 parlementaires ont demandé à la Commission d’explorer la possibilité de se retirer conjointement de cet accord (7). Les gouvernements espagnols et français ont également exprimé cette demande « d’étudier une sortie coordonnée de l’UE de ce traité » (8).

Ces prises de position interviennent alors que des négociations pour une « modernisation » du TCE ont débuté en 2020 et que quatre nouvelles sessions sont planifiées en 2021, la prochaine du 2 au 5 mars, sans obligation de résultat et sans date de fin de négociation (9). Compte-tenu de l’opposition de plusieurs pays, dont le Japon, ces négociations ne produiront rien de plus que quelques modifications cosmétiques. Les propositions de l’UE sont d’ailleurs très largement insuffisantes (10).

Le temps presse. Le meilleur moyen d’obtenir un retrait conjoint à l’échelle européenne est d’augmenter la pression sur chacun des États-membres pour sortir de ce traité suranné, dangereux et climaticide. Par le lancement de cette pétition européenne, les organisations de la société civile donnent le coup d’envoi de plusieurs mois de campagne ayant comme point d’orgue les échéances de la loi climat européenne et la COP26 à Glasgow à l’automne 2021.



Passez à l’action et signez la pétition !



  1. Pays-Bas – La sortie du charbon attaquée par la multinationale de l’énergie RWE via le Traité sur la charte de l’énergie,
  2. Exemple d’organisations en Europe : Attac Deutschland, Transparency Deutschland, PowerShift (Allemagne), Attac Spain, Campaña No a los tratados de Comercio e Inversión. Spain (Espagne), Finnish TTIP platform, Greenpeace Finland, FoE Finland (Finlande), Corporate Europe Observatory Europe Beyond Coal Campaign CAN Europe FoE Europe (UE), Handel Anders ! coaliti, Transnational Institute, SOMO (Pays-Bas), Attac Austria, Naturfreunde Deutschlands, IG Windkraft Österreich, ökonews.at (Autriche), TROCA (Portugal) etc
  3. Liste des organisations en France : 350.org, ActionAid France – Peuples Solidaires, Aitec, Alofa Tuvalu, Alternatiba, Amis de la Terre, ANVCOP 21, Attac France, Bloom, CADTM France, CCFD-Terre Solidaire, Collectif Stop CETA-Mercosur, Comité Pauvreté et Politique, Confédération paysanne, CRID, Emmaus international, FNE, Générations futures, Greenpeace, LDH, Le Mouvement, Notre affaire à tous, Pour un réveil écologique, Réseau action climat, Résilience France, Sherpa, Utopia, Veblen Institute, We move Europe, XR France, Youth for climate,
  4. Le Traité sur la charte de l’énergie, l’accord qui protège les pollueurs, note d’information de l’Aitec et d’Attac France
  5. En décembre 2019, dans une lettre ouverte signée 278 syndicats et associations, dont le collectif Stop CETA-Mercosur et plusieurs de ses membres, ont appelé l’UE et les États-membres à se retirer du TCE
  6. En décembre, 200 scientifiques ont appelé l’UE et les États-membres à se retirer du TCE
  7. Plus de 250 parlementaires appellent la Commission européenne et les États-membres à explorer la possibilité de se retirer conjointement de cet accord.
  8. Lettre des ministres français Bruno Le Maire, Barbara Pompili, Franck Riester, Clément Beaune à la Commission européenne, annoncée fin décembre par tweet, que nous rendons.
  9. Programme des réunions du processus de modernisation
  10. Le Traité sur la charte de l’énergie, qui protège les pollueurs ne peut pas être modernisé ! Il faut en sortir Le Traité sur la charte de l’énergie, qui protège les pollueurs ne peut pas être modernisé ! Il faut en sortir

Le 14 juin 2013, la Commission européenne a obtenu mandat de la part de tous les États membres pour négocier avec les États-Unis le Transatlantic Free Trade Area (TAFTA). Cet accord cherche à instaurer un vaste marché de libre-échange entre l’Union européenne et les États-Unis, allant au-delà des accords de l’OMC.

Ce projet de Grand marché transatlantique vise le démantèlement des droits de douane restants, entre autres dans le secteur agricole, et plus grave encore, la suppression des « barrières non tarifaires » qui amplifierait la concurrence débridée et empêcherait la relocalisation des activités.

Site réalisé par Attac avec SPIP
Pour le collectif Stop TAFTA

Contactez le collectif

La France est-elle en train de se rallier à l’Accord UE-Mercosur ?





La France est-elle en train de négocier en catimini les conditions de son ralliement à l’Accord UE-Mercosur ? Selon un « document de travail » émanant du Ministère du commerce extérieur, la France semble accepter de sauver cet accord controversé, aux côtés de la Commission qui s’y emploie avec détermination : sous couvert de contreparties qui ne changent pas l’économie générale de cet accord inacceptable, la France accepte de ne pas rouvrir la négociation sur le contenu de l’accord. Le collectif national Stop CETA-Mercosur appelle le gouvernement à abandonner son double discours consistant à dire « Non » à Paris et à négocier à Bruxelles pour sauver l’accord. Il reprendra dans les jours prochains ses actions de mobilisation en ce sens.

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Affaire du Siècle : l’action citoyenne en faveur du climat reconnue

Les brèves de Jean

L’actu à travers la loupe de Jean Camus


L’État condamné pour carence fautive dans « l’affaire du siècle ».

Le tribunal administratif de Paris estime que l’État a commis une « faute » en ne réduisant pas assez ses émissions de gaz à effet de serre.

Quatre ONG ( Notre affaire à tous, Greenpeace, Oxfam, la fondation Hulot) avaient déposé un recours à la suite d’une pétition qui a recueilli plus de 2 millions de signatures en moins d’un mois.

Le Haut Conseil pour le climat a jugé sévèrement la politique du gouvernement. «  C’est un jugement révolutionnaire » ( C. Baldon, avocate de la fondation N. Hulot). Le juge a refusé l’indemnisation financière mais a reconnu la réparation en nature. Pour réparer le préjudice, les juges ont  prononcé un supplément d’instruction assorti d’un délai de 2 mois.

La suite s’avère compliquée et un long combat commence.  La reconnaissance d’une faute de l’État ouvre-t-elle la voie à des actions en justice des victimes du dérèglement climatique ?

Cette pression des ONG devant les tribunaux pourra-t-elle modifier le rapport de force, au moment où le projet de loi issu des propositions de la convention citoyenne pour le climat doit être présenté en conseil des ministres avant d’être débattu au parlement ?

« Un texte qui n’est pas à la hauteur des objectifs climatiques », selon le Conseil économique, social et environnemental  et le Conseil national de la transition écologique.

Une victoire pour les amich et leur lampe à huile cependant.


L’école tâtonne face aux transgenres

L’Éducation nationale en a pris acte. Pour l’instant on ne peut proposer de chiffre mais la tendance est à la hause. Ce sont ces jeunes qui s’affichent par milliers sur les réseaux sociaux hastags#nonbinaires, c’est l’écho rencontré par le film documentaire «  Petite fille » sur Arte fin 2020,  c’est aussi la vive émotion causée par le suicide d’une ado transgenre.

Que répondre à ces jeunes ? Les enseignants sont bousculés, les familles désorientées, l’institution en panne de réponse.  La peur de parler a dissimulé le phénomène.

Bien souvent, les jeunes se montrent plus ouverts que les observateurs « A la différence de l’homophobie, la transphobie en milieu scolaire n’émane pas des pairs, mais des directions d’établissement ou des enseignants  » (L. Jomat, vice-présidente de SOS Homophobie).

Le monde éducatif, bousculé, se tourne vers le ministère.

« Les jeunes interrogent les carcans de la  binarité en revendiquant un espace de liberté plus large avec du féminin et du masculin et aussi de la neutralité » (Karin Espineira, sociologue spécialiste des questions de transidentité).

Victoire historique : l’État condamné pour inaction climatique

Comment McDonald’s profite des aides publiques pour augmenter ses bénéfices






Le ReAct, a publié un rapport de 75 pages intitulé McProfits, fruit de plusieurs mois de recherches réalisées avec les avocats Rodolphe Boissau et Anne-Marie Pecoraro. Partagé en exclusivité avec Alternatives Economiques, il étudie en profondeur la manière donc McDonald’s profite de diverses politiques d’aides publiques en matière d’emploi pour augmenter ses bénéfices.

Il est consultable en intégralité sur son site qui le met à notre disposition en copie au format .pdf.

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Troyes ENSEMBLE CONTRE LA PROPOSITION DE LOI SÉCURITÉ GLOBALE

Photo Nicole François

130 personnes, dont 13  de la LDH Troyes et Aube ont défilé à Troyes ce matin, malgré le froid de canard qui sévissait. Une belle mobilisation de la section si l’on considère que parmi celles-ci, 7 ligueuses et ligueurs ayant rejoint nos rangs récemment battaient le pavé avec les plus anciennes et plus anciens, sans parvenir toutefois à se dégeler les pieds…

Affaire du Siècle : l’État rappelé à son devoir