Les blogueurs Édouard Palchys et Ihar Losik, en détention provisoire depuis des mois, ont été condamnés à 13 et 15 ans de prison. Reporters sans frontières (RSF) dénonce des peines extrêmement lourdes et demande au régime biélorusse leur libération immédiate.
Le régime militaire poursuit une sanglante répression contre ses opposants avec plus de 1.250 civils tués et plus de 7.000 en détention, selon l’Association d’assistance aux prisonniers politiques (AAPP), une ONG locale qui rapporte des cas de tortures, de viols et d’exécutions extra-judiciaires.
La presse est étranglée par la junte qui tente de renforcer son contrôle sur l’information, limitant l’accès à internet et annulant les licences des médias.
Plus de 100 journalistes ont été arrêtés depuis le putsch, selon Reporting ASEAN, une association de défense des droits, qui relève que 31 sont toujours en détention.
Des journalistes russes interviewent le journaliste Dmitri Muratov, nommé prix Nobel de la paix, le 8 octobre 2021, à Moscou, Russie / Maxim Shemetov via REUTERS
Quinze portraits de journalistes qui, malgré la répression du pouvoir, continuent d’exercer leur métier : c’est ce que propose l’ouvrage : « Ils font vivre le journalisme en Russie ! » dirigé par Johann Bihr auquel notre organisation est associée.
La journaliste colombienne Jineth Bedoya, lors d’une conférence de presse à Bogota, Colombie, le 23 mars 2021, devant la Cour interaméricaine des droits humains. | JUAN BARRETO / AFP
Jineth Bedoya, journaliste colombienne, a été séquestrée, torturée et violée en 2000 par un groupe paramilitaire. Lundi 18 octobre, la Cour interaméricaine des droits humains a reconnu la responsabilité de l’État.
L’Égypte ayant annoncé le lancement d’un plan quinquennal pour les droits humains le 11 septembre dernier, Reporters sans Frontières suggère au président Sissi de libérer les 28 journalistes actuellement en détention arbitraire dans le pays s’il veut faire la preuve de la sincérité des autorités à améliorer la situation.
Partager la publication "Nous espérons que le programme national pour les droits de l’Homme en Egypte sera autre chose qu’une plaisanterie de mauvais goût."