Deux ans de dictature militaire en Birmanie : la terreur contre les journalistes s’est durcie sur tous les plans


Deux ans après la prise de contrôle du pouvoir par la Tatmadaw, l’armée birmane, Reporters sans frontières (RSF) dresse un bilan chiffré accablant des atteintes contre la liberté de la presse commises par les militaires. Afin de cacher les massacres de civils et d’asseoir son autorité, la junte arrête, emprisonne, torture, voire élimine  les journalistes qui pourraient gêner son contrôle de l’information.

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Birmanie: au moins sept étudiants condamnés à mort selon l’ONU


La junte militaire en Birmanie a condamné à mort au moins sept étudiants, portant à 139 le nombre de prisonniers attendant leur exécution dans le pays, selon les Nations Unies. Ces condamnations ont été prononcées mercredi 30 novembre à huis clos par un tribunal militaire contre au moins sept étudiants de sexe masculin, a déclaré dans un communiqué le haut-commissaire de de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk. L’AFP a tenté, sans succès, de joindre un porte-parole de la junte depuis l’extérieur de la Birmanie pour confirmer cette information. L’ONU dit également enquêter sur des informations faisant état de quatre autres condamnations à mort de jeunes militants jeudi. Selon un groupe de surveillance local, près de 2.280 civils ont été tués et 11.637 sont toujours détenus dans le cadre de la campagne menée par la junte militaire pour éradiquer toute dissidence.

Source RFI

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En Birmanie, le sinistre retour de la peine de mort pour mater la contestation

Birmanie : retour de la peine de mort


Après plus de 30 ans d’absence, la peine capitale va à nouveau être mise en œuvre dans le pays. La junte a annoncé qu’elle procéderait à ses premières exécutions, sans donner de date précise. La sentence incombe à quatre personnes dont un ancien député du parti de l’opposante Aung San Suu Kyi pour des faits de « terrorisme ».

L’acharnement de la junte birmane contre Aung San Suu Kyi

La nouvelle peine prononcée contre la Prix Nobel de la paix symbolise la poursuite de l’impitoyable répression menée par les militaires, près d’un an après leur coup d’Etat.

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Des réfugiés rohingya poursuivent Facebook


La plainte déposée collectivement affirme que les algorithmes de Facebook poussent certains profils d’utilisateurs vers des groupes encore plus extrémistes qu’ils ne le sont déjà.

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Birmanie : Aung San Suu Kyi condamnée à quatre ans de prison par la junte


Aung San Suu Kyi en Birmanie, le 22 septembre 2012.  (STAN HONDA / AFP)


C’est la première peine prononcée contre l’ancienne cheffe du gouvernement, poursuivie par la junte pour de nombreux autres chefs d’accusations et qui risque de finir ses jours en prison.

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Birmanie, contrôle sur l’information et sanglante répression contre les opposants

Le régime militaire poursuit une sanglante répression contre ses opposants avec plus de 1.250 civils tués et plus de 7.000 en détention, selon l’Association d’assistance aux prisonniers politiques (AAPP), une ONG locale qui rapporte des cas de tortures, de viols et d’exécutions extra-judiciaires.

La presse est étranglée par la junte qui tente de renforcer son contrôle sur l’information, limitant l’accès à internet et annulant les licences des médias.

Plus de 100 journalistes ont été arrêtés depuis le putsch, selon Reporting ASEAN, une association de défense des droits, qui relève que 31 sont toujours en détention.

L’un des deux journalistes qui risquent 14 ans de prison pour avoir enquêté sur le massacre de dix musulmans rohingyas, Kyaw Soe Oo, escorté par la police au tribunal de Rangoon le 2 mai 2018. Myo Kyaw SOE / AFP

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