Marche des libertés


Samedi 16 janvier
10 h 30
Préfecture de l’Aube

Le samedi 16 janvier une marche des Libertés est organisée : syndicats, mouvements politiques, associations, citoyens sont invités à y participer.

Un communiqué commun sera lu à plusieurs voix. Rendez-vous masqués devant la préfecture de Troyes à 10 h 30.

La Manche, théâtre de plus de 9 500 passages ou tentatives de passage de migrants en 2020

Un petit bateau navigue sur la Manche. Au loin, on distingue les falaises blanches de la côte britannique. Crédit : Mehdi Chebil pour InfoMigrants

Plus de 9 500 passages ou tentatives de passage de la Manche par des migrants ont été recensés en 2020, a annoncé vendredi la préfecture maritime, soit quatre fois plus qu’en 2019. Ce phénomène s’expliquerait par « de très bonnes conditions météorologiques, l’augmentation du taux de réussite », ou encore par « l’amélioration des méthodes des passeurs », selon un expert.

Lire ICI

Décrets PASP : première bataille perdue contre le fichage massif des militants politiques

Encore une fois, l’arbitraire vient de frapper au Maroc

Le Conseil d’Etat autorise l’élargissement des fichiers de police

Manifestation contre la mise en place du fichier de police Edvige, à Lyon, en 2008. JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP

Les décrets permettant le fichage des opinions politiques, des appartenances syndicales ou des données de santé avaient été publiés le 4 décembre.

Lire ICI

Aujourd’hui aux journaux de 12 et 19 h

A ne manquer sous aucun prétexte sur


La section LDH Troyes et Aube a fait l’objet d’un reportage dont la diffusion est programmée aux journaux de FR3 Champagne-Ardenne de ce midi et de 19 h 00. Il a été tourné avec l’avocat rémois M° Mainnevret, ainsi qu’au Tribunal administratif de Châlons-en-Champagne avec un jeune lycéen étranger que nous accompagnons puis au local de notre section LDH à Ste-Savine avec une autre personne à qui nous apportons notre aide dans ses démarches administratives.

Le soutien psychologique aide les réfugiés à améliorer leur vie en Libye

Une demandeuse d’asile soudanaise pendant un rendez-vous chez une psychologue, organisé par l’ONG partenaire du HCR, la Fondation Cesvi Onlus, dans un centre communautaire de jour à Tripoli. © HCR/Caroline Gluck

De nombreux réfugiés et demandeurs d’asile en Libye ont besoin d’un soutien psychosocial après avoir vécu pendant des années dans un contexte de conflit et d’insécurité. Le HCR et son partenaire leur apportent une aide qui leur change la vie.

Lire ICI

La LDH appelle à la marche en hommage à Cédric Chouviat

Brexit : qu’est-ce qui va changer pour les migrants, ou pas, à partir du 1er janvier ?

La ville de Londres. Crédit : picture-alliance/dpa/D. Kalker

À l’approche du divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, InfoMigrants fait le point sur les changements que le Brexit va représenter pour les migrants souhaitant se rendre dans ce pays.

Lire ICI

Somalie, la destination de vos rêves…

par Rémy Dufaut

La Somalie est en guerre depuis avril 1978

Nos bénévoles ont reçu la semaine dernière M. Y. Il est de nationalité somalienne, nationalité reconnue officiellement par l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides). Il a quitté son pays en 2015 et a rejoint la France en 2018. Il a vu en juillet 2019 sa demande d’asile rejetée, ainsi qu’une reconnaissance de sa qualité de réfugié, de même que le bénéfice de la protection subsidiaire.

Faisant partie d’un clan minoritaire, il a été persécuté par des miliciens du groupe Al Shabaab en raison de son refus de collaborer avec eux. Lorsqu’on lui a proposé un emploi en mai 2015 dans son pays, il a accepté. Il a été conduit à un camp de la milice Al Shabaab où il a été séquestré dans une pièce où se trouvaient déjà trois autres individus. Le deuxième jour, il a tenté de fuir. Il a été surpris par un gardien qui l’a arrêté et battu. Au bout de vingt jours, il a été désigné pour commettre un attentat suicide. Lors de la prière préalable au passage à l’acte, il est parvenu à s’enfuir. Il a quitté son pays puis rejoint la France en mars 2018, après avoir transité par l’Ethiopie, le Soudan, la Libye, l’Italie, la Suisse et l’Allemagne.

Sa première demande d’asile en France ayant été rejetée, un recours auprès de la CNDA (Commission nationale du droit d’asile) a été étudié en audience le 2 novembre dernier et a été également rejeté sous des motifs que même l’esprit le plus tortueux aurait du mal à imaginer. Ses paroles sont mises en doute au prétexte qu’il ne peut situer le moment de sa fuite précisément au début ou bien à la fin de la prière. Aux yeux du juge, il est sans doute indéniable que l’on a l’esprit parfaitement lucide lorsqu’on sait qu’on va se faire exploser à 18 ans; on est donc évidemment très concentré sur la prière à ce moment précis.

Et de se lancer dans une étude statistique détaillée de la situation prévalant actuellement en Somalie, arguant que « même si le nombre d’incidents de violence à distance est demeuré constant et a même fait plus de victimes en 2019 que lors des deux années précédentes, dans l’ensemble, Yarmed Conflict Location and Event Data Project (ACLED) recense une baisse d’environ 30 % du nombre d’incidents entre 2017 et 2019 et de 14 % du nombre de décès. »

Et d’ajouter : « On compte une baisse plus importante du nombre de victimes civiles, de l’ordre de 45 % par rapport à 2017 et 2018. Dans l’ensemble de l’Etat du Hir-Shabelle, qui compte environ un million d’habitants, en 2019, ACLED a rapporté 443 incidents ayant entraîné la mort de 866 personnes, dont au moins 198 civils. Si selon les Nations unies (UN Doc S/2019/799), la persistance du conflit armé et de l’insécurité continue de provoquer des déplacements importants de population dans plusieurs régions somaliennes notamment dans le Hir-Shabelle qui connaît d’importantes migrations internes, avec 354 930 départs et 345 630 arrivées, la plupart de ces déplacements ne sont cependant pas liés à la situation sécuritaire dans la région, mais sont la conséquence des inondations qui ont particulièrement touché cet État, surtout le district de Beledweyne, en automne. »

Comment mieux noyer le poisson, c’est le cas de le dire, que d’évoquer les inondations de 2019 alors que ce que redoute M. Y. n’est pas l’humidité ambiante du district de Beledweyne en automne, mais bien la menace de mort qui pèse sur sa tête et l’empêche de dormir depuis 5 ans ? Il a aujourd’hui 23 ans et n’attend plus rien de l’avenir…

Avec les militantes saoudiennes des droits des femmes derrière les barreaux, les athlètes participant au rallye Dakar devraient montrer leur soutien

Les décombres du Figaro

par Rémy Dufaut





On aurait pu traiter par le mépris les vomissures de Judith Waintraub, grand reporter au Figaro Magazine, trop souvent présente sur certains plateaux TV, lorsqu’elle s’en prend à la Ligue des Droits de l’Homme, invoquant entre autres, le 24 décembre dernier, la plainte déposée à l’époque contre une prof d’université ayant qualifié sur le ton de l’humour l’islam et le judaïsme de «religions sexuellement transmissibles – on naît musulman par son père et juif par sa mère. »

«S’en prendre aux religions n’est pas punissable, et c’est heureux, mais là, vu la brutalité du propos, on passe à un autre stade», avait alors expliqué le président d’honneur de la LDH, Michel Tubiana. 

S’en suivirent, hélas, des menaces de mort contre l’enseignante sur les réseaux sociaux. La Ligue de Droits de l’Homme a toujours été en première ligne pour dénoncer ces harcèlements et pratiques intolérables.

Le vendredi 11 septembre 2020, Judith Waintraub, du Figaro Magazine, qui passe hélas son temps à tweeter, dégaine à 15h 46, relayant un tweet de BFMTV. On y voit une étudiante de 21 ans, Imane, présentant ses « bons plans » pour cuisiner sans four et à petit prix. Seulement voilà, Imane porte un voile. D’où ce seul commentaire de Judith Waintraub : « 11 septembre. »

Elle aussi fut immédiatement menacée de mort sur les mêmes réseaux sociaux. La LDH condamne tout aussi fermement ce qui devient hélas une coutume détestable.

Notons que l’une des premières réactions fut celle  du magazine Valeurs Actuelles dont la réputation sur le plan de la tolérance et de la laïcité n’est plus à faire…

Judith Waintraub, grand reporter au Figaro Magazine, ne mérite nullement ces agressions et ces menaces, qui sont inacceptables au pays des Droits de l’Homme. Elle gagnerait toutefois à se documenter un peu avant d’aller répandre son fiel. Nous lui recommandons vivement d’aller visiter https://www.ldh-france.org/, Elle y apprendra que depuis l’affaire Dreyfus, la LDH se bat pour défendre les droits et la dignité des Judith Waintraub avec autant d’énergie que les droits et la dignité des Imane…

Cela pourra peut-être contribuer à lui éviter de nouvelles condamnations pour propos diffamatoires, ce dont elle semble, hélas, coutumière…

InfoMigrants : Rétro 2020



Lire ICI

Mobilisons-nous les 3, 16 et 30 janvier contre la loi Sécurité globale et les autres textes liberticides

Bosnie : le camp de Lipa ravagé par un incendie, 1 300 migrants à la rue

Le camp de Lipa, dans le nord-ouest de la Bosnie, a été complètement détruit mercredi par un incendie probablement « criminel », ont indiqué les autorités. Environ 1 300 migrants, qui y étaient hébergés, se retrouvent désormais à la rue en plein hiver avec des températures glaciales.
Un incendie a complètement détruit le camp de Lipa, en Bosnie. Crédit : Reuters

Lire ICI

Calais : sur l’autoroute près de l’Eurotunnel, « on assiste à un déchaînement de violences »

Des migrants près de l’autoroute qui mène au tunnel sous la Manche. Crédit : Reuters

À l’approche du Brexit, les tensions s’accentuent près de l’entrée du tunnel sous la Manche, sur l’autoroute A6, à Calais. Les associations dénoncent un « déchaînement de violences » des forces de l’ordre contre les migrants qui tentent de monter dans les camions. De leur côté, les autorités accusent les exilés de violences envers la police et les chauffeurs poids-lourds.

Lire ICI

Pour le respect des droits des personnes transgenres

RAPPEL

Journée internationale des migrants

Rassemblement

Vendredi 18 décembre 17h30

Rond-point de la préfecture de Troyes/quai des Comtes de champagne (côté cité du vitrail)

Sylvie Garet MRAP



Manifestons ce 18 décembre pour les droits des migrant-es

          Le 18 décembre est la Journée Internationale des Migrant-es. Pour tous ceux qui se préoccupent de la défense des Droits humains, c’est l’occasion de rappeler l’importance de cette question, dans un contexte où le nationalisme, le racisme et la xénophobie s’acharnent à en faire un « problème ». Nous dénonçons les responsables politiques qui font un amalgame entre immigration et terrorisme comme l’a fait le ministre Darmanin dans sa tournée dans le pays du Maghreb en novembre 2020.

          Des dizaines de milliers de femmes, d’enfants et d’hommes meurent sur les routes de la migration, victimes des politiques meurtrières de fermeture des frontières. L’Europe se veut une forteresse et le nouveau pacte asile et immigration en discussion sur le plan européen durcit encore les conditions d’accueil des personnes qui viennent y chercher un asile ou simplement un avenir et accélère les expulsions vers les pays d’origine. Nous militons pour une vraie politique de l’accueil, politique coordonnée entre les États de ce continent, et d’abord pour l’abolition de l’accord de Dublin.

            Des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants vivent dans la précarité et la peur, sans logement stable et digne, sans pouvoir travailler comme ils le désireraient et sans accès aux droits fondamentaux.  Ils subissent la surexploitation ou des conditions de travail indignes du fait de leur situation administrative. Ils risquent à tout moment l’enfermement et l’expulsion. Nous exigeons que les « sans papiers » accèdent aux soins, à des titres de séjour et de travail pérennes qui leur permettent de construire leur vie et leur avenir et leur garantissent l’égalité des droits dans les entreprises. Nous exigeons une politique de régularisation massive et la fermeture des Centres de Rétentions Administrative.

            L’accès au droit, à tous les droits (santé, logement, travail, participation politique) doit être égal pour tou-tes les résident-es d’un pays, quelle que soit leur nationalité ou leur origine. La maltraitance administrative ou la restriction et la remise en cause sempiternelle de l’Aide Médicale d’État sont inadmissibles. Il est urgent que la France signe enfin la « convention internationale sur la protection des droits de tou-tes les travailleur-euses migrant-es et des membres de leur famille » adoptée par l’ONU le 18 décembre 1990 !

        Nous exigeons, pour éviter les drames et permettre un accès digne aux personnes en recherche de sécurité, le rétablissement des sauvetages en mer, la fin de la détention des réfugié-es et des migrant-es en Libye et, en attendant la généralisation de la liberté de circulation, l’ouverture immédiate de voies légales pour les migrations.

        Nous exigeons la bonne application de la Convention internationale des droits de l’enfant, et donc que les mineurs isolés étrangers ne soient en aucun cas victimes d’inégalité de traitement au sein des dispositifs de droit commun de la protection de l’enfance.

            Le 18 décembre, comme chaque année, des initiatives seront prises un peu partout en France. Nos associations et organisations syndicales s’associeront à leur construction et contribueront à leur réussite.             Il est temps d’affirmer que la liberté de circulation et d’installation des femmes et des hommes sur l’ensemble de la planète est une composante normale et souhaitable de l’humanité que nous voulons.

Signataires : CGT – CRID – États Généraux des Migrations – FSU – Libre Pensée – Ligue des droits de l’Homme – Ligue de l’Enseignement – Médecins du Monde – Mouvement de la Paix – MRAP – SOS Racisme – Syndicat de la Magistrature – Union Syndicale Solidaires

Appel à suspendre les exécutions fédérales ordonnées par l’administration sortante aux États-Unis d’Amérique

Gel des visas de regroupement familial et de réunification familiale des réfugiés : des associations et des personnes concernées saisissent le Conseil d’État