Paris 2024 : dix travailleurs sans papiers assignent des géants du BTP devant les prud’hommes


Ils dénoncent leur « exploitation » sans contrat de travail, ni fiche de paie, a appris franceinfo mardi. Ces ouvriers demandent des comptes à huit sous-traitants, mais aussi aux quatre géants du BTP – Vinci, Eiffage, Spie Batignolles et GCC -, à la tête des chantiers des Jeux olympiques 2024.

Lire ICI

Mobilisation nationale le 17 juin et le 8 juillet contre la loi asile et immigration



Le collectif Uni.e.s contre l’immigration jetable (UCIJ 2023), dont la LDH est membre, s’oppose à la politique discriminatoire du gouvernement, fondée prioritairement sur le soupçon et la répression en matière de migration et d’asile. Il revendique une politique migratoire d’accueil digne et le respect des droits de toutes et tous.

Chargeur En cours de chargement…
Logo EAD Cela prend trop de temps ?

Recharger Recharger le document
| Ouvert Ouvrir dans un nouvel onglet

En Europe, les travailleurs étrangers recrutés pour des courtes durées cotisent pour les aides sociales sans en bénéficier


Les migrants qui viennent en Europe pour travailler ponctuellement sont exclus des aides sociales. Ces travailleurs étrangers, employés notamment dans l’agriculture ou le bâtiment, cotisent pourtant pour l’assurance chômage, la sécurité sociale ou encore la retraite.

Lire ICI

Des travailleurs sans papiers sur le chantier des JO

Alors qu’une enquête préliminaire a été ouverte en juin par le parquet de Bobigny pour travail dissimulé sur le chantier du village des athlètes, « Le Monde » a rencontré plusieurs ouvriers sans papiers sur des sites des JO en Seine-Saint-Denis.

Le gouvernement dit vouloir faciliter la régularisation des travailleurs dans les secteurs en tension.

Sur le site, plusieurs milliers d’ouvriers et leur encadrement seraient actuellement présents. Parmi eux, Moussa dit ne pas avoir croisé beaucoup de Français mais surtout des Ouest-Africains, « des Turcs, des Portugais ou des Arabes ». Il se doute qu’il y a parmi eux d’autres travailleurs en situation irrégulière, mais « on parle de tout sauf de ça sur les chantiers ». Une discrétion qui sied à tout le monde.

Pas de contrat, pas de fiche de paye, pas de congés.

LIRE ICI

HARO SUR LES MAGHRÉBINS ÂGÉS !

Communiqué commun dont la LDH est signataire

La réforme des retraites touche particulièrement et de plein fouet les couches défavorisées de la population. Parmi les premiers impactés, les immigrés, parce qu’une grande partie d’entre eux travaillent dans les métiers pénibles, ont des carrières hachées, sont tributaires du minimum vieillesse (allocation de solidarité personnes âgées : ASPA) conditionné jusqu’alors par une durée de résidence en France de plus de 6 mois.

Discrètement et sans débat, un amendement de la droite a porté cette obligation à plus de 9 mois par an sur le sol français.
Cet article entrera en vigueur le 1er septembre.

.

Que faut-il voir dans cette volonté d’empêcher ces personnes âgées de passer quelques mois par an dans leur pays d’origine ? Rien d’autre qu’un moyen de leur supprimer des droits.

Nos associations dénoncent cette politique discriminatoire, et réclament que les personnes âgées migrantes puissent bénéficier de l’ASPA sans condition de résidence, à l’instar des anciens combattants.

LIRE ICI