AAH en couple: le Sénat pour, le gouvernement contre



Après les députés, les sénateurs ont voté la fin de la prise en compte des revenus du conjoint dans le calcul de l’AAH. Mais ce texte doit maintenant repasser à l’Assemblée, à majorité LREM. Or Sophie Cluzel se dit contre ce principe. Quelle issue ?

 • Par L’AFP pour Handicap.fr


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On pourra également lire avec intérêt les arguments de la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées pour s’opposer à cette mesure


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« Sans Filtre », l’émission de Gabriel Attal avec des influenceurs agace les étudiants



Le premier rendez-vous de l’émission « Sans Filtre » de Gabriel Attal a été diffusé sur Twitch et Youtube mercredi 24 février © capture d’écran

Des dizaines de milliers de messages postés sur les réseaux sociaux avec le hashtag #etudiantspasinfluenceurs critiquent le choix d’avoir rassemblé autour du porte-parole du gouvernement des stars du web, déconnectées des réalités de la vie étudiante.

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Le nombre d’allocataires du RSA en hausse de 7,5 % en 2020



Photo Thomas Brégardis / Ouest-France

Sous l’effet de la crise sanitaire, le nombre de Français bénéficiant du revenu de solidarité active a augmenté en 2020.

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Les déplacés yéménites fuient les affrontements et sont confrontés à un risque imminent de famine



Gabra (en rose), une mère déplacée yéménite, et sa famille dans un site de déplacés à Sanaa.   © HCR/Ahmed Haleen

Ceci est un résumé des déclarations du porte-parole du HCR Boris Cheshirkov – à qui toute citation peut être attribuée – lors de la conférence de presse du 26 février 2021 au Palais des Nations à Genève.

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Leur site gratuit sur les aides sociales fait un carton



Mathieu Le Rest et Séverine Burel, les responsables du site aides-sociales.fr/OUEST-FRANCE

Installés près de Quimper (Finistère), Mathieu Le Rest et Séverine Burel travaillent pour un site gratuit qui permet à chacun de calculer ses droits aux aides sociales. Son audience ? 18 millions de visiteurs en 2020. La nouveauté : un simulateur d’Allocation aux adultes handicapés.

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Troyes, Reims, Paris… un réseau d’escroquerie et d’immigration irrégulière a été démantelé



En complément à notre publication du 14/02/2021

Depuis plus d’un an, une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Troyes pour de multiples faits délictueux : quatre personnes ont récemment été interpellées.


L’Est-Eclair

Dix-huit personnes ont été mises en examen par un magistrat instructeur troyen.

Immigration irrégulière, faux et usage de faux, escroquerie, blanchiment et associations de malfaiteurs : dix-huit personnes ont été mises en examen par un magistrat instructeur troyen.

Les faits remontent à plus d’un an, lorsque les services des douanes de l’aéroport de Roissy découvrent de faux documents sénégalais dissimulés dans une valise.

Un préjudice établi à plus d’un million d’euros

Dès les premiers pas de l’enquête diligentée par les agents de la brigade mobile de recherche (BMR) de Metz, il apparaît que les faux documents étaient destinés au milieu béninois à Troyes mais aussi à Reims et Paris. Dans la foulée, une information judiciaire est ouverte par le parquet de Troyes et confiée à un juge d’instruction. En octobre 2020, sept individus sont interpellés pour leur implication présumée dans une escroquerie aux annonces d’emplois par le biais de Facebook. Plusieurs centaines de victimes auraient été recensées pour un préjudice établi à plus d’un million d’euros.

Appartements sous-loués à des Africains en situation irrégulière

Lors des perquisitions, les enquêteurs auraient saisi des cartes PCS, des téléphones, des chèques volés, des cartes SIM ainsi que de nouveaux titres d’identité falsifiés. Un mois plus tard, sept autres personnes sont arrêtées pour avoir participé à un trafic d’aide aux séjours irréguliers toujours dans les milieux béninois et sénégalais. Certains d’entre eux auraient sous-loué des appartements à des Africains en situation irrégulière.

Enfin en tout début de semaine, quatre arrestations signent la fin de l’enquête. Les individus sont soupçonnés d’escroquerie au crédit mais aussi d’aide aux séjours irréguliers.

Mis en examen et placés en détention provisoire

Tous ont été mis en examen et la plupart placés en détention provisoire conformément aux réquisitions du ministère public. Les moins impliqués dans ce vaste trafic ont fait l’objet de contrôles judiciaires strict.

Si les faits étaient avérés et à l’issue des investigations, tous pourraient comparaître devant le tribunal correctionnel.

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Précarité Alimentaire : les Banques Alimentaires publient le profil des bénéficiaires




Tous les deux ans, l’institut CSA réalise une étude pour les Banques Alimentaires, afin de définir le profil des bénéficiaires de l’aide alimentaire et proposer des solutions adaptées. Cette étude a été menée du 30 septembre au 10 novembre 2020 sur près de 1000 bénéficiaires des associations partenaires de la Fédération Française des Banques Alimentaires. Elle permet également de mesurer l’impact de la crise sanitaire sur la précarité alimentaire.

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L’État sévèrement critiqué pour sa gestion des migrants à Calais et Grande-Synthe



Une vue d’un campement de migrants à Calais. Crédit : Mehdi Chebil

Une délégation de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) s’est rendue au mois de décembre à Calais et à Grande-Synthe. Elle y a constaté la « dégradation » des conditions de vie des migrants et a jugé la politique sécuritaire de l’État « désastreuse ».

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Jeunes majeurs étrangers, sortir de l’impasse



L’actualité a mis au grand jour la situation de jeunes étrangers présents depuis des années en France, arrivés soit mineurs isolés, soit avec leur famille, en cours d’études, d’apprentissage, accédant à l’emploi souvent dans des secteurs en pénurie de main-d’œuvre et soudain victimes de refus de séjour avec obligation de quitter le territoire (OQTF) dès lors qu’ils arrivent à leur majorité.

Nous nous réjouissons évidemment que plusieurs de ces jeunes aient trouvé une solution heureuse avec l’obtention d’un titre de séjour grâce à la solidarité que leur situation a suscitée.

Au-delà de ces cas emblématiques, les jeunes en détresse sont nombreux. Depuis des années, associations, enseignants, éducateurs, chefs d’entreprise, maîtres d’apprentissage, élus sonnent l’alarme et ne sont pas entendus. Nous sommes quotidiennement témoins d’un terrible gâchis humain et social : voir des jeunes être menacés d’expulsion, réduits à vivre dans la peur, l’errance et la clandestinité, alors que la France est devenue leur pays, celui de leurs liens, de leurs amitiés, de leurs amours, et qu’ils sont prêts à rendre à la société ce qu’elle a investi dans leur formation.

Pourtant, dès aujourd’hui, il y a des possibilités d’amélioration réelle et immédiate pour au moins réduire l’arbitraire des préfectures :

  • il faut faire cesser la suspicion généralisée qui pèse sur de nombreux jeunes dont les actes d’état-civil sont régulièrement contestés, alors que leur identité a été confirmée par un juge ou par les services consulaires de leurs pays ;
  • il faut cesser d’exiger des documents impossibles à présenter pour obtenir un titre de séjour (comme des passeports guinéens, par exemple), à plus forte raison lorsque la réglementation prévoit que leur présentation n’est pas obligatoire ;
  • il faut en finir avec le blocage absurde des demandes de rendez-vous en préfecture, qui, sous prétexte de dématérialisation, revient à fermer des voies de régularisation. Ainsi, des jeunes, que la loi oblige à demander un titre de séjour avant 19 ans, sont mis dans l’impossibilité de le faire ;
  • il faut que ces jeunes puissent avoir accès à des formations ou contrats d’apprentissage, en fonction de leurs niveaux de compétences, qu’ils puissent poursuivre les parcours engagés, et plus largement poursuivre la vie qu’ils ont entamée en obtenant aisément un titre de séjour protecteur et stable ;
  • il faut régulariser de façon large et durable les personnes étrangères présentes depuis plusieurs années sur notre territoire notamment en appliquant la circulaire du 28 novembre 2018 plutôt que de mettre fin à celle-ci sans le dire et de restreindre l’accès aux droits et ainsi multiplier les situations dramatiques.

Ce sont là des mesures de bon sens, qui seraient la preuve que le message de ces jeunes, de leurs éducateurs et enseignants, de leurs employeurs, de leurs formateurs, a été entendu. Mais elles ne nous dispensent pas de réfléchir ensemble à la mise en œuvre de politiques d’accueil et de respect des droits fondées sur l’ouverture des frontières et des cœurs et non plus sur la peur et la fermeture.

Paris, le 8 février 2021

Signataires :
  • Association de solidarité avec les mineurs isolés étrangers (Asmie)
  • Association pour la défense des mineurs isolés étrangers (Admie)
  • Avocats pour la défense des droits des étrangers (ADDE)
  • Céméa
  • Centre de Recherche et d’Information pour le Développement (Crid)
  • Chrétiens dans l’enseignement public (CDEP)
  • La Cimade
  • Confédération générale du travail (CGT)
  • Comede (Comité pour la santé des exilés)
  • Emmaüs France
  • Etats généraux des migrations (EGM)
  • Fédération des associations générales étudiantes (Fage)
  • Fédération des associations de soutien aux travailleurs immigrés (Fasti)
  • Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE)
  • Fédération éducation recherche culture de la CGT (FERC CGT)
  • Fédération générale des pupilles de l’enseignement public (PEP)
  • Fédération indépendante et démocratique des lycéens (FIDL)
  • Fédération syndicale unitaire (FSU)
  • Groupe accueil et solidarité (Gas)
  • Groupe d’Information et de Soutien des Immigrés (Gisti)
  • Ligue des droits de l’Homme (LDH)
  • Ligue de l’enseignement
  • Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP)
  • Patrons solidaires
  • Planning familial
  • Réseau éducation sans frontières (RESF)
  • SNPES-PJJ/FSU
  • Solidarité Laïque
  • SOS Racisme
  • Syndicat des avocats de France (Saf)
  • Syndicat de la magistrature (SM)
  • Tous migrants
  • Union syndicale Solidaires
  • Unsa
  • Unsa Education
  • Utopia 56

Dans un Paris gelé et sous couvre-feu, des sans-abri luttent pour leur survie



Des bénévoles de la protection civile s’adressent à un sans-abri installé dans une tente à Paris, le 9 février 2021 nuit de grand froid / afp.com/Christophe ARCHAMBAULT

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La neige et le froid frappent aussi les migrants à Calais et Sangatte





A Calais et Sangatte, les températures glaciales mettent en danger les migrants qui dorment dans des camps avec l’espoir de rejoindre l’Angleterre. La préfecture propose des mises à l’abri dans des hangars, mais l’association Utopia56 juge cette solution inadaptée.

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Plan grand froid à Grande-Synthe et Calais : « L’urgence est là », s’inquiètent les associations



Il neige à Calais où vivent près de 1000 migrants cachés dans les environs. Crédit : Care4Calais/January 2021

En prévision du grand froid attendu dans le nord de la France, l’État a annoncé dimanche l’ouverture de places d’hébergement d’urgence supplémentaires à Calais et à Grande-Synthe. Des solutions jugées insuffisantes et surtout peu accessibles aux migrants, s’inquiètent les associations sur place.

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Jeunes majeurs étrangers, sortir de l’impasse

Plus que jamais, il est nécessaire de donner des perspectives à la jeunesse tunisienne de vivre et travailler au pays

500 € par mois pour accompagner les jeunes sortant de l’ASE





Jusqu’à 500 euros par mois pour accompagner les jeunes de plus de 18 ans sortant de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) sans emploi ni formation, c’est l’aide annoncée par le gouvernement le 5 février 2021. Objectif ? Leur permettre d’avoir un toit, de subvenir à leurs besoins essentiels, de passer le permis de conduire…

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Oxfam publie aujourd’hui son rapport sur les inégalités



Le rapport

et

Zoom sur la France

France terre d’asile ? À Calais, des arceaux de vélos pour « empêcher la reconstitution de camps » de migrants

Des arceaux de vélos installés à la place d’un campement de migrants, à Calais, le 20 janvier. Crédit : Auberge des migrants

Au lendemain de l’évacuation, mardi, d’une centaine de migrants dans le centre-ville de Calais, la mairie a fait poser des arceaux de vélos à l’endroit où le campement avait été installé. L’édile évoque une mesure d’urbanisme dans le cadre de la sécurisation d’un futur chantier, les collectifs parlent d’un nouveau dispositif anti-migrants.

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Alerte sur les conséquences de la crise

Après le ministre de l’Économie et le président de la République, le Sénat refuse d’étendre le RSA aux 18-25 ans

Illustration d’une demande de RSA. (Riccardo Milani/Hans Lucas via AFP)


Le ministre de l’Économie et le président avaient annoncé la couleur.
Le Sénat a rejeté mercredi 20 janvier au soir une proposition de loi visant à étendre le RSA aux 18-25 ans pour répondre à
« l’urgence sociale » des jeunes sans emploi dont la précarité a été aggravée par la crise du Covid-19.

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