Malgré les réticences de la majorité présidentielle, les députés ont largement voté en faveur de la proposition de loi défendue par Elie Califer, jeudi 29 février. Le texte, qui devra désormais passer devant le Sénat, reconnaît le rôle de l’État dans les préjudices sanitaires, environnementaux et économiques subis en Guadeloupe et en Martinique, où le pesticide a été autorisé jusqu’en 1993. Mais sa portée reste très limitée.
Antilles
Affaire du chlordécone : des alertes sanitaires existaient depuis les années 1980
Alors que la justice française a prononcé un non-lieu en janvier dans l’affaire du scandale sanitaire du chlordécone, qui a contaminé les sols et les populations des Antilles, des archives consultées par Radio France indiquent que le risque sanitaire était connu dès les années 1980.
Voir ICI
Non-lieu dans l’affaire du chlordécone : « Nous allons faire appel », annonce l’avocat historique des victimes et maire de Pointe-à-Pitre Harry Durimel
Les juges d’instruction du pôle de santé de Paris ont signé l’ordonnance de non-lieu lundi 2 janvier, dans l’enquête sur l’empoisonnement des Antilles au chlordécone. Elles estiment principalement que les faits sont prescrits.
Lire ICI
Non-lieu définitif dans l’affaire du chlordécone aux Antilles : 3 questions à l’écologiste et avocat Louis Boutrin
Chlordécone : le maire de Pointe-à-Pitre et avocat Harry Durimel ira « au bout du combat judiciaire »
Après le non-lieu requis par le parquet de Paris dans l’enquête sur le chlordécone aux Antilles, le maire écologiste de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe Harry Durimel a réagi sur Franceinfo ce vendredi 25 novembre.
Lire ICI
« On est oubliées » : les femmes antillaises, victimes invisibles du chlordécone
Contrairement aux hommes, les femmes victimes du chlordécone ne bénéficient pas d’une reconnaissance comme maladie professionnelle. Pourtant, aux Antilles, elles aussi ont été exposées à ce pesticide sur les plantations de bananes.
Lire ICI
Chlordécone : un appel à « légiférer sans tarder » pour que « la prescription ne protège plus les pollueurs »
Dans une tribune publiée par franceinfo, les signataires dénoncent « une injustice » alors que dans l’enquête sur le scandale du chlordécone, la justice se dirige vers un non-lieu. Au-delà de ce pesticide largement utilisé aux Antilles, ils appellent les élus et le président de la République à une réforme du régime de la prescription.
Lire ICI
Chlordécone : « La justice ne peut pas laisser sans réponse des faits aussi irresponsables », s’indigne l’avocat Harry Durimel
Les magistrats ont pour l’instant annoncé leur intention de clore le dossier de l’empoisonnement au chlordécone aux Antilles sans prononcer de mise en examen, l’orientant ainsi vers un non-lieu au motif qu’ « il serait trop tard pour agir ».
Lire ICI
Chlordécone aux Antilles : le décret reconnaissant le cancer de la prostate comme maladie professionnelle est publié
Le décret reconnaissant que ce type de cancer sera reconnu comme maladie professionnelle à la suite de l’usage du pesticide dans les plantations de bananes est paru ce mercredi au Journal officiel. Le gouvernement en avait fait l’annonce pendant la crise aux Antilles.
Lire ICI
Vaccination aux Antilles : après le chlordécone, les habitants ne font plus confiance à l’État
En Guadeloupe et en Martinique, les manifestations en opposition aux mesures sanitaires se multiplient, avec le scandale du chlordécone en toile de fond. La proportion de la population vaccinée contre le Covid-19 demeure largement inférieure à celle de la métropole tandis que le nombre de victimes de la pandémie augmente dramatiquement.