« Je suis soulagée » : les étudiants étrangers d’Ukraine ne seront finalement pas expulsés de France

Des milliers d’étudiants font partie des déplacés par la guerre en Ukraine. Crédit : Getty Images


Le gouvernement français a finalement décidé de ne pas expulser les étudiants étrangers venus se réfugier en France après le déclenchement de la guerre en Ukraine. Plusieurs d’entre eux avaient reçu des Obligations de quitter le territoire français (OQTF) après s’être vu refuser la protection temporaire accordé aux Ukrainiens, au motif que leur pays d’origine n’était pas en guerre. L’État leur laisse jusqu’à fin septembre pour régulariser leur situation et obtenir un visa étudiant.

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France : des refus de séjour délivrés pour les étrangers venus d’Ukraine

Des étudiants africains tentent de quitter l’Ukraine, en février 2022. Crédit : DW


Les premières Obligations de quitter le territoire français (OQTF) commencent à tomber pour les étrangers venus d’Ukraine, la plupart des étudiants. Arrivés dans l’Hexagone après le début de l’offensive russe, ils ne sont pas autorisés à rester sur le sol français. Les autorités estiment qu’ils peuvent rentrer chez eux, car leur pays d’origine n’est pas en guerre.

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Guerre en Ukraine : menacés d’expulsion, des étudiants africains réfugiés en France pour fuir le conflit racontent leur désarroi

(De gauche à droite) Chakib, Saida et Franklin à Paris, le 3 mai 2022. (PIERRE-LOUIS CARON / ELISE LAMBERT / FRANCEINFO)


La protection temporaire mise en place en France concerne en priorité les réfugiés ukrainiens. De nombreux étudiants étrangers ayant fui l’Ukraine se retrouvent, eux, dans une situation administrative incertaine. 

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En France, les multiples blocages des étudiants étrangers ayant fui l’Ukraine

Natacha Daniels (au centre), étudiante de 20 ans à l’Université nationale d’économie de Kharkiv, a longtemps hésité à fuir car son passeport nigérian était entre les mains de l’administration de son université pour le renouvellement de son permis de résidence. Crédit : Mehdi Chebil


La manière dont la France applique la protection temporaire européenne pour les déplacés d’Ukraine laisse de côté une partie d’entre eux : les étudiants de nationalité étrangère. Ces derniers se retrouvent dans une situation administrative incertaine, voire irrégulière. Quant à leur désir de reprise d’études, l’heure est aussi au blocage.

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