On les appelle des mineurs isolés. Ces jeunes migrants qui sont arrivés en France et ont sollicité l’aide du conseil départemental de Haute-Garonne comme c’est leur droit. reconnus comme n’étant pas mineurs, ils se retrouvent à la rue, sans ressources. Plus de 200 jeunes seraient ainsi concernés, dont une vingtaine de filles.
Mineures isolées
« Ici, je me sens bien » : à Bobigny, des mineures exilées trouvent refuge dans une maison réservée aux femmes
Depuis plus de deux ans, l’association Utopia 56 loue une maison en Seine-Saint-Denis pour héberger des migrantes dont la minorité n’a pas été reconnue par l’Etat. Elles y trouvent un accompagnement juridique et social et peuvent y rester jusqu’à leur majorité.
Lire ICI
« Quand j’étais au 115, on me faisait sortir dehors. La journée, je la passais à la gare », Esther, mineure isolée, nous confie son parcours chaotique
« De nombreux adolescents fuient chaque année leur pays, seuls, et se retrouvent à la rue lorsqu’ils n’ont pas obtenu la protection de l’État. Face à cette situation dramatique, le Réseau d’éducation sans frontières les accompagne, les scolarise et organise leur hébergement. Esther fait partie de ces mineurs isolés. Nous l’avons rencontrée dans sa famille d’accueil.
Lire ICI
« Je m’appelle Awa, j’ai 16 ans et je suis à la rue »
CHAQUE SOIR, DES MINEURES NON ACCOMPAGNÉES DORMENT DEHORS À PARIS
Awa, Aminata et Kadiatou ont vécu des maltraitances et des parcours d’immigration difficiles. Non prises en charge par l’aide sociale à l’enfance, qui n’a pas cru en leur minorité, elles sont à la rue.