La majorité des Russes ne veut pas croire à la guerre avec l’Ukraine et ne veut pas d’un conflit. Si les études d’opinion donnent peu de soutien populaire aux options militaires du Kremlin, elles montrent aussi que les Russes désignent les Etats-Unis comme responsables de la crise.
La Cour suprême russe a ordonné mardi la dissolution de l’ONG Mémorial, pilier de la défense des libertés dans la Russie contemporaine et gardien de la mémoire du Goulag. La réaction d’Elena Volochine, correspondante FRANCE 24 à Moscou.
L’historien russe Iouri Dmitriev à la sortie d’une audition par la cour, en Russie, en juillet 2020. ANTON VAGANOV / REUTERS
Le procès portait sur des violences sexuelles à l’encontre de sa fille adoptive. Cette nouvelle décision vient alourdir une peine antérieure de treize ans de détention. Ses partisans dénoncent une mesure de représailles.
Des journalistes russes interviewent le journaliste Dmitri Muratov, nommé prix Nobel de la paix, le 8 octobre 2021, à Moscou, Russie / Maxim Shemetov via REUTERS
Quinze portraits de journalistes qui, malgré la répression du pouvoir, continuent d’exercer leur métier : c’est ce que propose l’ouvrage : « Ils font vivre le journalisme en Russie ! » dirigé par Johann Bihr auquel notre organisation est associée.
Quarante-cinq États parties, dont la France, ont informé mardi le conseil exécutif de l’OIAC de leur volonté de poser officiellement des questions à la Russie sur l’empoisonnement de l’opposant Alexeï Navalny en 2020. La Russie dispose de 10 jours pour leur répondre.
LIDIA MONIAVA ET SON FILS ADOPTIF KOLYA À MOSCOU. PHOTOS : ALEXANDER ZEMLIANICHENKO JR.
Lidia Moniava s’est donné pour mission d’aider les enfants malades et d’humaniser les soins de santé dans un pays où les préjugés sont profondément ancrés.
En Russie, des centaines de milliers de patients souffrant de graves problèmes de santé se voient refuser l’accès à un traitement antidouleur adéquat. Cette situation est en partie due à une sévère répression des drogues, à une bureaucratie trop lente et à des préjugés profondément ancrés à l’égard de la douleur et de sa gestion.
Les autorités en Russie ont sapé le droit à la liberté de réunion pacifique en utilisant des lois de plus en plus restrictives, des stratégies policières brutales et des poursuites pénales pour réduire au silence les dissident·e·s pacifiques, à tel point qu’il est devenu presque impossible pour les Russes de manifester de façon significative, souligne Amnesty International dans un nouveau document en date du 12 août.
Le texte, qui interdit aux personnes impliquées dans une organisation « extrémiste » d’être élues, est perçu par l’opposition comme un moyen de la neutraliser à l’approche des législatives de septembre.
Vladimir Poutine, aux commandes du pays depuis 2000, aurait dû se retirer à la fin de son mandat actuel, en 2024. Cette loi lui permet d’effectuer deux mandats de plus.