Un rassemblement en mémoire des 100e et 101e victimes de féminicides en France depuis le début de l’année, mardi 16 novembre 2021 à Paris. (JULIEN DE ROSA / AFP)
Des dizaines de manifestations sont prochainement organisés dans tout le pays, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
Marilyn Baldeck, secrétaire générale de l’association européenne contre les violences faites aux femmes au travail, animait, mardi 26 octobre 2021, une session de formation à destination des producteurs, au CNC à Paris. (Le Télégramme/Sophie Prévost)
Secrétaire générale de l’association européenne contre les violences faites aux femmes au travail, Marilyn Baldeck livre ses impressions, après un an de formation à destination du cinéma et de l’audiovisuel.
Pour les survivantes d’abus, les refuges étaient comme une bouée de sauvetage.
« Mes parents m’ont prévenu qu’ils me tueraient si jamais je quittais ce refuge », m’a confié Najla, une femme âgée d’une trentaine d’années. « Le pire, c’est que je n’ai personne pour me soutenir. » Depuis quelques années, elle vit dans un refuge à Herat, dans l’ouest de l’Afghanistan.
En 2020, 90 femmes sont décédées sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint. (Gent Shkullaku/AFP)
Il est nécessaire de garantir un accompagnement médical et psychologique à long terme pour les enfants dont la mère a été tuée par son conjoint, selon un collectif de députés.
Ces paroles sont rares : elles sont celles de jeunes femmes, souvent âgées de 18 à 25 ans, petites mains du trafic de drogue depuis la Guyane. Si les hommes restent majoritaires, les femmes sont souvent celles qui prennent le plus de risques.