A la une
Fabrice Leggeri de Frontex : « Certains ne veulent toujours pas d’une agence de l’UE dotée de gardes-frontières »
Nous recevons cette semaine Fabrice Leggeri, le directeur exécutif de l’agence Frontex, qui surveille les frontières extérieures de l’Union européenne. L’agence est née en 2005, mais c’est à partir de la crise des réfugiés de 2015 qu’elle devient une pièce maîtresse du dispositif européen de surveillance des frontières externes. Alors qu’elle commence à disposer de moyens conséquents, ses actions sont aujourd’hui sur la sellette. Des enquêtes de presse, des ONG ou des instances européennes pointent des manquements, sur lesquels elle doit s’expliquer depuis plusieurs mois.
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Tribunes collectives
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Birmanie : le Conseil de sécurité de l’ONU sommé d’agir contre la junte militaire
Des Birmans défient la répression pour manifester contre la junte militaire, à Mandalay le 10 avril 2021, dans cette photo anonyme publiée via Facebook. © Handout anonyme, AFP
Le Conseil de sécurité de l’ONU a été sommé, vendredi, par des civils birmans de prendre des mesures fortes contre les militaires en Birmanie qui ont refusé une nouvelle fois de recevoir l’émissaire onusienne actuellement en tournée en Asie.
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Soutien à l’Observatoire de la laïcité
Les directeurs d’hôpitaux et le serment d’hypocrites
Hypocrites, les médecins ? Certains semblent l’être en tout cas : pile, ils publient des tribunes anxiogènes sur la situation de l’épidémie de Covid en France ; face, ils militent pour la suppression des lits en réanimation.
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Comment l’extrême-droite allemande (qui plafonne à 10% des voix) peut paralyser l’Europe
Depuis l’accord entre les dirigeants européens en juillet dernier, le plan de relance n’est toujours pas en vigueur. Le processus est aujourd’hui bloqué suite à une plainte déposée à la Cour constitutionnelle allemande.
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Au Royaume-Uni, plusieurs suicides mettent en lumière les manques de prises en charge psychologiques des jeunes réfugiés
Un enquêteur indépendant a conclu mercredi que le suicide du jeune Mulubrhane Medhane Kfleyosus, un réfugié érythréen de 19 ans, en 2019, était dû à un manque de prise en compte de son état de santé mentale, rapporte The Guardian. Avant lui, trois de ses compagnons d’exil s’étaient déjà donné la mort.
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Levée des sanctions contre la CPI : comment Biden peut aller plus loin
Accueil des migrants en France : des députés demandent une commission d’enquête à l’Assemblée
Des députés du groupe Libertés et Territoires (LT) ont demandé la création d’une commission d’enquête sur l’accueil des migrants en France. Ils déplorent une « crise » de l’accueil et de la « dignité humaine ».
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Communiqué
Projet de loi « confortant le respect des principes de la République »
7 avril 1994 : début du génocide au Rwanda
Par Rémy Dufaut
Le 6 avril 1994, les présidents rwandais et burundais, Juvénal Habyarimana et Cyprien Ntaryamira, meurent, lorsque leur avion est abattu par un missile, au moment d’atterrir à Kigali.
Du lendemain 7 avril au 17 juillet 1994, entre 800000 et 1 million de Tutsis sont sauvagement massacrés. La France, a pris mi-juin sous mandat de l’ONU le commandement d’une force multinationale. Sa responsabilité est clairement engagée, dans sa peu glorieuse mission « Turquoise », semblant n’avoir pas plus réagi que les forces de la « Minuar » , présentes sur le terrain dès le début du génocide.
À la demande du chef de l’État, une commission d’historiens a examiné l’implication militaire et politique de la France dans ce conflit qui a conduit à l’extermination d’un peuple par son gouvernement avec le soutien et l’aide active de l’autre partie de sa population.
Trente ans plus tôt, le journal Le Monde rapportait déjà dans son édition du 4 février 1964, le massacre de décembre 1963 au cours duquel on estime qu’entre 8 000 et 12 000 Tutsis, y compris des femmes et des enfants, avaient été assassinés.
Le rapport « Duclert », du nom du directeur de ladite commission, a été remis à Emmanuel Macron le 26 mars dernier. Outre la bonne trentaine d’ouvrages en français publiés sur cette guerre débutée officiellement en 1990, on peut donc s’y référer, même s’il ne prétend pas lever toutes les zones d’ombre.
Ce rapport pointe des « responsabilités accablantes » pour la France mais souligne l’absence de complicité de génocide.
N.B. : Les conclusions du rapport sont en page 966 (et plus précisément 973)
INÉGALITÉS ET INJUSTICES
AMPLIFIÉES PAR LA CRISE DU COVID-19
La pandémie de Covid-19 a mis à jour le terrible bilan de politiques destructrices, délibérément créatrices de divisions et qui perpétuent les inégalités, la discrimination et l’oppression. Des mesures qui ont représenté un terreau fertile favorisant les ravages causés par le Covid-19.
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Calais : nouvelle prolongation de l’interdiction de distribuer des repas aux migrants
La préfecture du Pas-de-Calais a prolongé mardi l’arrêté visant à interdire les distributions de repas aux migrants du centre-ville de Calais, ainsi que dans le quartier du Beau-Marais. Seule une association mandatée par l’État est autorisée à opérer dans la ville.
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Total se maintient en Birmanie malgré le putsch, la répression et les centaines de morts
Total a versé environ 230 millions de dollars aux autorités birmanes en 2019 et 176 en 2020, sous forme de taxes et de « droits à la production », d’après ses documents financiers.
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Vladimir Poutine signe la loi l’autorisant à rester à la tête de la Russie jusqu’en 2036
Vladimir Poutine, aux commandes du pays depuis 2000, aurait dû se retirer à la fin de son mandat actuel, en 2024. Cette loi lui permet d’effectuer deux mandats de plus.
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« On dérange parce qu’on est indépendant », estime Jean-Louis Bianco
« Pourquoi veut-on casser un outil qui marche ? », interroge le président de l’Observatoire de la laïcité, dont Marlène Schiappa a officialisé la disparition cette semaine devant les sénateurs.
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2021, l’année du choix
Par Nicole François
“On en vient à se dire ce truc complètement fou, qu’on va peut-être garder l’enfant parce qu’on n’a pas d’argent”, Annabelle 31 ans.
Ce témoignage interpelle, nous sommes en 2021 !!!
En effet, se rendre à l’étranger n’est pas accessible pour toutes. Précaires, migrantes, sans papiers, mineures sans l’accord de leurs parents : elles sont nombreuses à vivre la violence d’être forcée à poursuivre une grossesse non-désirée.
1971/2021
50 ans plus tard, 343 femmes ont de nouveau déclaré avoir avorté au-delà des délais légaux français.
Chaque année, le Planning Familial accueille plus d’un demi-million de personnes : des femmes de tous âges et de toutes catégories socio-professionnelles qui demandent à avorter au-delà du délai légal français. Ces personnes viennent au Planning pour un test de grossesse, une échographie ou encore parce qu’elles y ont été orientées par des professionnel.le.s de santé.
Faux négatifs lors d’un test de grossesse, difficulté à prendre rendez-vous dans les dernières semaines du délai, émergence des violences dans le couple, leurs histoires sont toutes différentes. Il faut les écouter. Ces personnes souhaitant mettre fin à une grossesse doivent traverser des frontières, ou débourser des sommes très importantes pour avorter dans des pays aux législations plus progressistes, comme l’Espagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni, où les délais vont jusqu’à 22 semaines de grossesse.
Pour certaines, cela s’avère impossible.
Comment accepter cette inégalité de traitement devant le choix de mener une grossesse à terme ?
Communiquons autour de nous :
« Monsieur le ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran, Madame la Ministre déléguée en charge de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances Elisabeth Moreno, cette situation est indigne d’un pays qui se revendique des plus progressistes sur les questions des droits des femmes et de l’égalité. Soutenez la proposition de loi qui allongerait le délai légal de 12 à 14 semaines de grossesse ! Allongez les délais de l’IVG pour permettre à toutes les femmes d’avoir le choix ! »
De nombreuses personnalités du monde politique, artistes et journalistes ont signé « le nouveau manifeste des 343 » .
Comme elles, mobilisons-nous avec le Planning familial pour exiger du gouvernement ce changement législatif nécessaire pour la liberté de chacune à disposer librement de son corps.
Soutenons l’allongement des délais légaux à 14 semaines pour l’avortement en France !