Les brèves de Jean

L’actu à travers la loupe de Jean Camus


Pollution

La météorologie menacée par un brouillard d’interférences des micro-ondes.

La multiplication des applications de radiofréquences provoque des conflits d’usage. Un  radar chinois a récemment aveuglé un satellite et la 5G en phase de déploiement pourrait dégrader la qualité des prévisions météorologiques. Les observations des radiotélescopes  sont en péril, tandis que les responsables de l’aviation civile s’inquiètent.

Des nuisances d’ampleur astronomique.

Brouillage intentionnel ou pas , si les bandes sont perdues par les télescopes de météorologie, il n’y a pas de plan B. La 5G utilise la bande de 24 GHz  voisine de celle  des stations météo de 23,8 GHz, des bavures sont prévisibles, à ce moment toutes les prévisions météo sont erronées, ou peu pertinentes.

Aux USA, la 5G est déjà en place sur la bande de 24 GHz. Le cyclone Sandy a été évité car les météorologues américains se sont basés sur les prévisions européennes ( sans 5G)  avec ces micro-ondes  beaucoup plus fiables. L’alerte a été donnée à temps permettant l’évacuation et un bilan réduit.

Une anticipation des cyclones réduite, « cela nous ramènerait à ce que nous savions faire dans les années 1980, avec une anticipation des cyclones réduite de deux à trois jours ».


Projet de loi sur le climat

Des ambitions modestes. Très loin des intentions des conventionnels.

L’introduction de crime d’écocide dans la législation ne  se fera pas. Le gouvernement a retenu le délit général de pollution.

La 1ère version du texte insistait « sur la sanction de la négligence, de l’imprudence,  du manquement à une obligation de sûreté. «  Ce nouveau délit général de pollution ne s’applique que pour des faits commis de manière intentionnelle, ce qui est très compliqué, voire impossible à prouver ».

Des 149 propositions, seules 46 ont été retenues. Ce texte est d’ores et déjà critiqué par le CESE (conseil économique, social et environnemental),« ces mesures ne sont souvent que des ajustements de dispositions existantes », pour le CNTE ( conseil national de la transition écologique).

L’État déjà condamné par le tribunal administratif de Paris pour « carence fautive » devra également prouver devant le Conseil d’État que « la trajectoire de réduction à horizon 2030 pourra être respectée ».


Jeunes majeurs étrangers, sortir de l’impasse



L’actualité a mis au grand jour la situation de jeunes étrangers présents depuis des années en France, arrivés soit mineurs isolés, soit avec leur famille, en cours d’études, d’apprentissage, accédant à l’emploi souvent dans des secteurs en pénurie de main-d’œuvre et soudain victimes de refus de séjour avec obligation de quitter le territoire (OQTF) dès lors qu’ils arrivent à leur majorité.

Nous nous réjouissons évidemment que plusieurs de ces jeunes aient trouvé une solution heureuse avec l’obtention d’un titre de séjour grâce à la solidarité que leur situation a suscitée.

Au-delà de ces cas emblématiques, les jeunes en détresse sont nombreux. Depuis des années, associations, enseignants, éducateurs, chefs d’entreprise, maîtres d’apprentissage, élus sonnent l’alarme et ne sont pas entendus. Nous sommes quotidiennement témoins d’un terrible gâchis humain et social : voir des jeunes être menacés d’expulsion, réduits à vivre dans la peur, l’errance et la clandestinité, alors que la France est devenue leur pays, celui de leurs liens, de leurs amitiés, de leurs amours, et qu’ils sont prêts à rendre à la société ce qu’elle a investi dans leur formation.

Pourtant, dès aujourd’hui, il y a des possibilités d’amélioration réelle et immédiate pour au moins réduire l’arbitraire des préfectures :

  • il faut faire cesser la suspicion généralisée qui pèse sur de nombreux jeunes dont les actes d’état-civil sont régulièrement contestés, alors que leur identité a été confirmée par un juge ou par les services consulaires de leurs pays ;
  • il faut cesser d’exiger des documents impossibles à présenter pour obtenir un titre de séjour (comme des passeports guinéens, par exemple), à plus forte raison lorsque la réglementation prévoit que leur présentation n’est pas obligatoire ;
  • il faut en finir avec le blocage absurde des demandes de rendez-vous en préfecture, qui, sous prétexte de dématérialisation, revient à fermer des voies de régularisation. Ainsi, des jeunes, que la loi oblige à demander un titre de séjour avant 19 ans, sont mis dans l’impossibilité de le faire ;
  • il faut que ces jeunes puissent avoir accès à des formations ou contrats d’apprentissage, en fonction de leurs niveaux de compétences, qu’ils puissent poursuivre les parcours engagés, et plus largement poursuivre la vie qu’ils ont entamée en obtenant aisément un titre de séjour protecteur et stable ;
  • il faut régulariser de façon large et durable les personnes étrangères présentes depuis plusieurs années sur notre territoire notamment en appliquant la circulaire du 28 novembre 2018 plutôt que de mettre fin à celle-ci sans le dire et de restreindre l’accès aux droits et ainsi multiplier les situations dramatiques.

Ce sont là des mesures de bon sens, qui seraient la preuve que le message de ces jeunes, de leurs éducateurs et enseignants, de leurs employeurs, de leurs formateurs, a été entendu. Mais elles ne nous dispensent pas de réfléchir ensemble à la mise en œuvre de politiques d’accueil et de respect des droits fondées sur l’ouverture des frontières et des cœurs et non plus sur la peur et la fermeture.

Paris, le 8 février 2021

Signataires :
  • Association de solidarité avec les mineurs isolés étrangers (Asmie)
  • Association pour la défense des mineurs isolés étrangers (Admie)
  • Avocats pour la défense des droits des étrangers (ADDE)
  • Céméa
  • Centre de Recherche et d’Information pour le Développement (Crid)
  • Chrétiens dans l’enseignement public (CDEP)
  • La Cimade
  • Confédération générale du travail (CGT)
  • Comede (Comité pour la santé des exilés)
  • Emmaüs France
  • Etats généraux des migrations (EGM)
  • Fédération des associations générales étudiantes (Fage)
  • Fédération des associations de soutien aux travailleurs immigrés (Fasti)
  • Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE)
  • Fédération éducation recherche culture de la CGT (FERC CGT)
  • Fédération générale des pupilles de l’enseignement public (PEP)
  • Fédération indépendante et démocratique des lycéens (FIDL)
  • Fédération syndicale unitaire (FSU)
  • Groupe accueil et solidarité (Gas)
  • Groupe d’Information et de Soutien des Immigrés (Gisti)
  • Ligue des droits de l’Homme (LDH)
  • Ligue de l’enseignement
  • Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP)
  • Patrons solidaires
  • Planning familial
  • Réseau éducation sans frontières (RESF)
  • SNPES-PJJ/FSU
  • Solidarité Laïque
  • SOS Racisme
  • Syndicat des avocats de France (Saf)
  • Syndicat de la magistrature (SM)
  • Tous migrants
  • Union syndicale Solidaires
  • Unsa
  • Unsa Education
  • Utopia 56

Dans un Paris gelé et sous couvre-feu, des sans-abri luttent pour leur survie



Des bénévoles de la protection civile s’adressent à un sans-abri installé dans une tente à Paris, le 9 février 2021 nuit de grand froid / afp.com/Christophe ARCHAMBAULT

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La neige et le froid frappent aussi les migrants à Calais et Sangatte





A Calais et Sangatte, les températures glaciales mettent en danger les migrants qui dorment dans des camps avec l’espoir de rejoindre l’Angleterre. La préfecture propose des mises à l’abri dans des hangars, mais l’association Utopia56 juge cette solution inadaptée.

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Plan grand froid à Grande-Synthe et Calais : « L’urgence est là », s’inquiètent les associations



Il neige à Calais où vivent près de 1000 migrants cachés dans les environs. Crédit : Care4Calais/January 2021

En prévision du grand froid attendu dans le nord de la France, l’État a annoncé dimanche l’ouverture de places d’hébergement d’urgence supplémentaires à Calais et à Grande-Synthe. Des solutions jugées insuffisantes et surtout peu accessibles aux migrants, s’inquiètent les associations sur place.

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Les brèves de Jean

L’actu à travers la loupe de Jean Camus


Policiers, gendarmes, magistrats «  dans l’illégalité », les contrôles du couvre-feu

La question se pose mais pas uniquement pour les soirées entre 21  h et 6 h du matin.

Dans ce temps 21 h – 6 h  la loi  interdit formellement aux forces de l’ordre de pénétrer (sauf cas exceptionnels) dans un domicile privé. «  Le législateur a depuis longtemps sanctuarisé la notion de domicile ».

Comment appliquer les directives strictes du ministre en respectant le principe d’inviolabilité ? Procureurs et forces de l‘ordre ont trouvé la réponse: «  le bluff ». L’astuce,  analyse un magistrat, est de jouer sur « la confusion entretenue dans l’esprit du grand public par le fameux mandat de perquisition vu dans les séries américaines mais inconnu en droit français ».

Policiers et gendarmes appliquent  les consignes ministérielles de plus en plus fermes « faute de mieux ».

Se trouver attablé dans un restaurant en période sanitaire constitue une infraction passible d’une simple contravention, non un délit.

Sans délit, pas de flagrant délit, impossible aux forces de l’ordre d’intervenir. « C’est pourtant ce que nous faisons quotidiennement » confesse un policier. «  Au prétexte de la pandémie, on légitime toute intervention », selon un avocat au barreau de Paris.

Policiers  et magistrats redoutent l’annulation de centaines de procédures. Contacté à  plusieurs reprises, le ministère de la Justice n’a pas donné suite.


Frontex, agence européenne; l’organisation n’aurait pas déclaré ses liens avec les lobbyistes de l’industrie et de l’armement.

L’ONG CEO ( Corporate Europe Observatory) et une chaîne publique allemande de télévision ont lancé une enquête sur les liens entre l’Agence européenne  des garde-frontières et l’industrie de la sécurité et de l’armement.

Des dizaines de documents démontrent  des infractions aux règles des institutions européennes sur le lobbying, un manque de transparence et une absence quasi complète pour le respect des droits humains.

En réalité, l’agence est en passe de devenir un véritable corps de police appelé à se doter de nombreux équipements.

Ne devient-elle pas du même coup un acteur du secteur de la sécurité et de l’armement ?

Le registre exigé par le parlement européen 2019 est « en préparation ». Les lobbystes reçus par Frontex ne sont pas inscrits au registre européen de la transparence comme le veulent les règles fixées pour les Institutions européennes.

Déjà mise en cause pour avoir tardé à mettre en place un service chargé de la surveillance du respect des droits fondamentaux des migrants, l’agence n’aurait  presque jamais consulté le « forum des droits fondamentaux », constitué à cette fin. On note parmi les représentants à des réunions la présence de pays très critiqués pour leur politique à l’égard des migrants.

Pour l’ONG CEO, « les conclusions de tout cela sont extrêmement préoccupantes ».

Etat d’urgence sanitaire : l’exception permanente

500 € par mois pour accompagner les jeunes sortant de l’ASE





Jusqu’à 500 euros par mois pour accompagner les jeunes de plus de 18 ans sortant de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) sans emploi ni formation, c’est l’aide annoncée par le gouvernement le 5 février 2021. Objectif ? Leur permettre d’avoir un toit, de subvenir à leurs besoins essentiels, de passer le permis de conduire…

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Journée de lutte internationale contre les mutilations sexuelles féminines





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La France est-elle en train de se rallier à l’Accord UE-Mercosur ?





La France est-elle en train de négocier en catimini les conditions de son ralliement à l’Accord UE-Mercosur ? Selon un « document de travail » émanant du Ministère du commerce extérieur, la France semble accepter de sauver cet accord controversé, aux côtés de la Commission qui s’y emploie avec détermination : sous couvert de contreparties qui ne changent pas l’économie générale de cet accord inacceptable, la France accepte de ne pas rouvrir la négociation sur le contenu de l’accord. Le collectif national Stop CETA-Mercosur appelle le gouvernement à abandonner son double discours consistant à dire « Non » à Paris et à négocier à Bruxelles pour sauver l’accord. Il reprendra dans les jours prochains ses actions de mobilisation en ce sens.

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Vaccins contre le Covid-19 : « C’est très rare » d’avoir une telle opacité sur les contrats et ce n’est « pas acceptable », dénonce une association de surveillance des lobbies



Illustration vaccin contre le Covid-19. (JUSTIN TALLIS / AFP)

Martin Pigeon, de la Corporate Europe Observatory, estime que « le secteur a reçu des milliards d’euros d’argent public pour accélérer la mise au point de ces vaccins » contre le Covid-19.

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HCR : la décision du président Biden en matière de réinstallation des réfugiés permettra de sauver des vies


Une famille de réfugiés syriens photographiée chez eux, en mai 2016. Ils ont été réinstallés aux États-Unis depuis la Jordanie.   © HCR/Tone Stockenstrom

Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, a salué aujourd’hui la décision du président Joe Biden d’augmenter le nombre de réfugiés pouvant être admis aux États-Unis, déclarant que cela enverrait un signal fort aux autres pays pour qu’ils suivent la même voie.

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Ouganda : Première condamnation par la CPI d’un ex-chef de la LRA



Dominic Ongwen, lors de son audience de confirmation des charges dans la salle d’audience I de la Cour pénale internationale à La Haye, le 21 janvier 2016. © 2016 ICC-CPI.

Dominic Ongwen a été reconnu coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

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Les brèves de Jean

L’actu à travers la loupe de Jean Camus


L’État condamné pour carence fautive dans « l’affaire du siècle ».

Le tribunal administratif de Paris estime que l’État a commis une « faute » en ne réduisant pas assez ses émissions de gaz à effet de serre.

Quatre ONG ( Notre affaire à tous, Greenpeace, Oxfam, la fondation Hulot) avaient déposé un recours à la suite d’une pétition qui a recueilli plus de 2 millions de signatures en moins d’un mois.

Le Haut Conseil pour le climat a jugé sévèrement la politique du gouvernement. «  C’est un jugement révolutionnaire » ( C. Baldon, avocate de la fondation N. Hulot). Le juge a refusé l’indemnisation financière mais a reconnu la réparation en nature. Pour réparer le préjudice, les juges ont  prononcé un supplément d’instruction assorti d’un délai de 2 mois.

La suite s’avère compliquée et un long combat commence.  La reconnaissance d’une faute de l’État ouvre-t-elle la voie à des actions en justice des victimes du dérèglement climatique ?

Cette pression des ONG devant les tribunaux pourra-t-elle modifier le rapport de force, au moment où le projet de loi issu des propositions de la convention citoyenne pour le climat doit être présenté en conseil des ministres avant d’être débattu au parlement ?

« Un texte qui n’est pas à la hauteur des objectifs climatiques », selon le Conseil économique, social et environnemental  et le Conseil national de la transition écologique.

Une victoire pour les amich et leur lampe à huile cependant.


L’école tâtonne face aux transgenres

L’Éducation nationale en a pris acte. Pour l’instant on ne peut proposer de chiffre mais la tendance est à la hause. Ce sont ces jeunes qui s’affichent par milliers sur les réseaux sociaux hastags#nonbinaires, c’est l’écho rencontré par le film documentaire «  Petite fille » sur Arte fin 2020,  c’est aussi la vive émotion causée par le suicide d’une ado transgenre.

Que répondre à ces jeunes ? Les enseignants sont bousculés, les familles désorientées, l’institution en panne de réponse.  La peur de parler a dissimulé le phénomène.

Bien souvent, les jeunes se montrent plus ouverts que les observateurs « A la différence de l’homophobie, la transphobie en milieu scolaire n’émane pas des pairs, mais des directions d’établissement ou des enseignants  » (L. Jomat, vice-présidente de SOS Homophobie).

Le monde éducatif, bousculé, se tourne vers le ministère.

« Les jeunes interrogent les carcans de la  binarité en revendiquant un espace de liberté plus large avec du féminin et du masculin et aussi de la neutralité » (Karin Espineira, sociologue spécialiste des questions de transidentité).

StocaMine : des déchets toxiques menacent la plus grande nappe phréatique d’Europe





Malgré plusieurs décennies de mobilisation citoyenne et après une décision maintes fois différée, la nouvelle est finalement tombée lundi 18 janvier 2021. Le gouvernement confirme que 42 000 tonnes d’arsenic, d’amiante, de chrome, de cadmium et d’autres métaux lourds seront maintenues sous terre. Enfouis dans les anciennes mines de potasse du site de Wittelsheim, ces déchets toxiques risquent pourtant de contaminer la nappe phréatique d’Alsace à proximité, première réserve d’eau potable d’Europe. Une décision qui suscite la colère des citoyens, des associations et des élus locaux, dénonçant une bombe à retardement écologique.

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COVID-19  CE QUE LES SOIGNANTS ONT À NOUS DIRE



Des travailleurs de la santé portant des équipements de protection, applaudissent au foyer pour personnes âgées de San Candido, le 17 avril 2020, à Santander, en Espagne. Crédit : Juan Manuel Serrano Arce / Getty Images
Alors que la Covid-19 continue de se répandre dans le monde entier, Amnesty International a demandé à des travailleurs et des travailleuses de la santé de revenir sur leur expérience face à cette crise sans précédent. Voici 7 choses capitales à retenir.

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Fin de vie : lettre ouverte à Emmanuel Macron



Nous interpellons le Président de la République dans une tribune publiée dans le Journal Le Monde daté du mercredi 3 février […]

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Mobilisation contre la loi « Sécurité Globale » : le commissaire filmé matraquant un manifestant, frère de Michel Tomi



Samedi 30 janvier, lors d'une manifestation contre la loi "Sécurité Globale" à Paris, un policier a été filmé en train de matraquer un manifestant à plusieurs reprises.
Samedi 30 janvier, lors d’une manifestation contre la loi « Sécurité Globale » à Paris, un policier a été filmé en train de matraquer un manifestant à plusieurs reprises. • © Capture d’écran Rémy Buisine / Twitter

Samedi 30 janvier, lors d’une manifestation à Paris, un policier a été filmé matraquant un manifestant à plusieurs reprises. Selon une enquête de StreetPress, il s’agit de Paul-Antoine Tomi, frère de Michel Tomi, homme d’affaires influent présenté comme le « dernier parrain corse ».

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Victoire historique : l’État condamné pour inaction climatique

Communiqués de la LDH