Un migrant bangladais devient le premier « déplacé environnemental » de France

Surnommé « Sheel » ce Bangladais est le premier en France à avoir obtenu un titre de séjour pour étranger malade sur des critères environnementaux. Crédit : capture France 3 Midi-Pyrénées

La Cour d’appel du tribunal administratif de Bordeaux a octroyé le mois dernier le statut d’étranger malade à un Bangladais souffrant d’une maladie respiratoire en prenant en compte la pollution atmosphérique de son pays d’origine. Une première dans l’Hexagone.

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UNE LOI EUROPÉENNE POUR METTRE FIN À L’IMPUNITÉ DES MULTINATIONALES



L’année 2021 pourrait voir naître une loi européenne sur le devoir de vigilance. Elle permettrait la protection de l’environnement et des droits humains au niveau européen. Mais les obstacles restent nombreux.

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Les brèves de Jean

L’actu à travers la loupe de Jean Camus


Un jeune écolo,  conseiller climat auprès de l’ONU, un espoir de changement ?

Un jeune Français de 21 ans, militant écolo, porte-parole  d’associations écologiques, étudiant en économie, fait partie d’un « conseil » de 7 jeunes lancé par Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU.


2021, année cruciale dans la lutte contre le dérèglement climatique

2020 avait été présentée comme l’année charnière pour l’action climatique. La pandémie de Covid 19 a tout chamboulé. 2021 l’année du rattrapage ? Tous les espoirs sont permis. Laurent Fabius, président de la COP 21 a dit : « les États doivent se fixer un cap à long terme, la neutralité carbone en 2050, mais aussi accroître leurs efforts à moyen terme, en 2030, et à court terme, dans leurs plans de relance » et « 2021 sera une année de vérité pour le climat » (Le Monde du 5 janvier)


VACCINATION,  LE COLLECTIF DE CITOYENS, UNE BONNE IDEE ?



Un démarrage difficile. Convaincre les réticents. Que faire et comment faire contre cette défiance qui gangrène tout l’espace. Les politiques tétanisés par cette vague antivaccin de grande ampleur  peinent à trouver la réponse.

Un « collectif  de citoyens » , voulu par le président, sera chargé de fournir des recommandations sur cette campagne de vaccination. 35 citoyens tirés au sort, plus 5 suppléants, reflétant toute la diversité de la société française  vont donc faire remonter les préoccupations des Français pour nourrir le  pouvoir exécutif et législatif dans la conduite de cette vaccination.

Il faut rassurer les Français pour une plus grande adhésion. Mais cela va prendre du temps quand l’objectif principal est la rapidité et l’efficacité de la campagne vaccinale.

La dynamique de début de vaccination a été ratée. Cette lenteur inhérente à ce genre de pratique risque d’exaspérer et de frustrer encore plus  ceux qui souhaitent se faire vacciner.

Ce collectif citoyen  suscite nombre d’interrogations sur sa nature démocratique. Une démarche participative est souhaitable sur des sujets comme l’environnement, mais en cas de menace de santé publique, est-ce adéquat ?  De multiples instances sont déjà partie prenante.

Ce type de « montage, d’ingénierie » demande une  attention particulière sur sa composition, sa gouvernance, le statut de ses recommandations. Les expériences de ce genre, le grand débat après la fronde des gilets jaunes, la convention citoyenne  sur le climat, n’incitent pas à l’optimisme.

Cette « expérimentation » démocratique pouvait sans doute attendre la fin de l’urgence sanitaire.

Un  nouveau « comité Théodule » aurait dit le Général de Gaulle.

Qui veut la peau des associations ?

Journée du décryptage 2020 organisée par la CIMADE et le CRID



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Émissions de gaz à effet de serre : le Gouvernement doit justifier sous 3 mois que la trajectoire de réduction à l’horizon 2030 pourra être respectée.

Pour la première fois, le Conseil d’État est amené à se prononcer sur une affaire portant sur le respect des engagements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

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L’État sommé de s’expliquer sur ses engagements climatiques

Loi dite néonicotinoïdes

LA MOBILISATION POUR LE CLIMAT DOIT METTRE AU CENTRE LA QUESTION DES INÉGALITÉS

Lettre ouverte sur le projet d’accord de libéralisation du commerce entre l’Union européenne et les pays du Mercosur

Les brèves de Jean

L’actu à travers la loupe de Jean Camus

Un marché de dupes, un exemple (parmi d’autres sans doute)

  • 1) Promesse a été faire aux citoyens de la convention climat que leurs propositions passeraient « sans filtre ».
  • 2) proposer de taxer de 10€ par kg supplémentaire tout véhicule de plus de 1400kg. Automobilistes  et constructeurs de crier. Résultat: la barre est relevée à 1800 kg. Ça tombe bien, les 10 SUV les plus vendus en France sont tous en dessous de la barre.
  • 3) le lendemain faire voter un amendement qui assouplit  le durcissement du barème. 132g de CO2 au lieu de 123g préconisés par la convention. Trop brutal. Le malus est étalé de 5 g en 5 g chaque année. Soit 123g pour 2023.

Sans pour autant vouloir devenir des « amish », on aimerait bien quand même…

Qui osera boycotter le sucre de betterave ?




En accédant à la demande ahurissante de la Confédération générale des planteurs de betteraves de ré-autoriser les néonicotinoïdes sur leurs cultures, le gouvernement et son Assemblée godillot donnent une accélération historique à la régression rampante de la transition écologique.

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Préoccupations des ONG concernant l’objectif d’amener à 30% le taux d’aires protégées et l’absence de garanties pour les communautés locales et peuples autochtones

Tribune collective signée par Malik Salemkour “Des “risques majeurs sur le climat” : des ONG réclament l’abandon de l’accord entre l’Union européenne et le Mercosur”, publiée sur Franceinfo

Les brèves de Jean

L’actu à travers la loupe de Jean Camus


Barbara Pompili ministre de la Transition écologique du gouvernement Macron, 2ème vague, 3ème  personnage dans l’ordre protocolaire, signe une pétition des « Coquelicots », (elle est la dernière pétitionnaire),  appelant l’interdiction de tous les pesticides.

Il y a quelque peu, 2 ou 3 mois, elle déclarait autoriser le recours aux néonicotinoïdes pour venir au secours des betteraviers du nord.

Le « en même temps » n’arrête pas d’interroger.

Le macronisme est-il une pensée ?

En marche pour la paix et contre le dérèglement climatique, pour la justice sociale et les droits humains, pour le désarmement nucléaire

Quel avenir pour notre liberté face à l’urgence climatique ?




Pour alimenter la conversation lors du repas familial dominical…

ENTRETIEN

Par Hugues Wattebled, publié le 21 août 2020 dans SOCIALTER
Un avion abandonné en Islande.

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Ecologie, que de bêtises on peut faire en ton nom!!!

par Gérard, lanceur d’alerte


Ecoutez cet ingénieur, il vous parle de l’éolien, du panneau photovoltaïque…

De là à se demander si nos politiques y ont compris quelque chose: c’est la grande question.


Faut-il encore rappeler que la France c’est 1% des émissions de CO2 mondiales et que prétendre avoir une économie décarbonée ne changera rien au problème du « semble t-il » réchauffement climatique, dû au CO2, n’est pas ridicule.


Néanmoins, on installe des éoliennes et des panneaux solaires à grands renforts de subventions payées par les contribuables…


Une petite leçon par Jean-Marc Jancovici

(ingénieur français, consultant et spécialiste de l’énergie et du climat)