C’est ONUbilan. L’ONU a publié vendredi son évaluation de huit années de lutte contre le réchauffement climatique, depuis l’adoption de l’Accord de Paris en 2015. Ce compte rendu cinglant, largement inspiré des conclusions du Giec, servira de base à la 28ème conférence mondiale (COP28) sur le climat à Dubaï en novembre.Le compte n’y est pas (du tout)
Lundi 14 août, 63 migrants ont trouvé la mort dans le naufrage d’une pirogue, au large du Cap-Vert. L’embarcation avait quitté la côte sénégalaise le 10 juillet avec à son bord une centaine de passagers, des pêcheurs locaux pour la plupart. Une tragédie récurrente causée non seulement par les conditions socio-économiques au Sénégal, mais aussi par le réchauffement climatique.
Le hashtag #secheressemoncul a abondamment été relayé ces derniers jours par des internautes qui contestent le réchauffement climatique et la sécheresse. Des théories qui ne tiennent pas face aux démonstrations scientifiques et techniques.
Basé sur les rapports du Giec, ce jeu de sensibilisation aux mécanismes du réchauffement climatique a désormais touché plus d’un million de personnes dans le monde. Mais à quoi ressemblent ces ateliers ?
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a publié, ce lundi 20 mars, son sixième rapport. Un résumé des 10 000 pages des travaux intermédiaires publiés depuis huit ans sur l’état de la science, sur le réchauffement climatique et ses conséquences, les moyens de l’atténuer et de s’y adapter. Et il y a encore beaucoup de travail à faire.
Les 10 % des ménages les plus riches ont une empreinte carbone de 40 tonnes de gaz à effet de serre en équivalent CO2 par an, tandis que les 10 % les plus pauvres en émettent 15 tonnes. Le mode de vie des plus riches contribue davantage au réchauffement climatique.
«Chevron, Eni, Shell et TotalEnergies ont approuvé un investissement qui ne sera nécessaire que si la demande de pétrole et de gaz augmente au point de pousser les températures au-delà de 2,5°C», pointe Carbon Tracker. (Hussein Faleh /AFP)
Au lieu de réduire drastiquement leur production de pétrole et de gaz, les producteurs d’énergie font l’inverse et continuent à miser sur des projets incompatibles avec l’accord de Paris, selon un rapport de Carbon Tracker publié ce jeudi.
Saint Louis au Sénégal est l’une des villes les plus touchée par la montée du niveau de la mer.
En 2018, le gouvernement a lancé un projet pour déplacer les populations des quartiers à risque dans une nouvelle cité. Mais plus de 4 ans après, le projet n’est pas encore sorti de terre.
Les agrocarburants présentent «un bilan environnemental négatif et un bilan climatique décevant», a estimé la Cour des comptes dans un rapport consacré à la politique de développement des agrocarburants en France, mis en ligne le 20 décembre. L’administration explique notamment que «de nombreuses études scientifiques» mettent en évidence «les multiples atteintes à la biodiversité, à la qualité de l’eau, de l’air et des sols» des agrocarburants conventionnels.
La justice estime le déficit à 15 millions de tonnes d’émission de CO2 par rapport à la trajectoire carbone défendue par le gouvernement sur la période 2015 – 2018. (Crédits : STEPHANE MAHE)
La justice ordonne au gouvernement de « réparer » ses engagements non tenus de baisse des émissions de gaz à effet de serre sur la période 2015-2018. Le déficit s’élève à 15 millions de tonnes d’émission de CO2 par rapport à la trajectoire carbone actée par la France. L’exécutif a jusqu’au 31 décembre 2022 pour rattraper ce retard.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat publie ce 9 août son rapport faisant l’état des connaissances scientifiques sur le changement climatique. Il détaille notamment la multiplication à attendre des événements extrêmes. Et avertit qu’il reste à peine vingt ans pour limiter le pire. Une condition : amener les émissions de gaz à effet de serre à zéro.
La sécheresse fait rage depuis plusieurs mois dans le sud de Madagascar, causant une famine qui touche plus d’un million de personnes. Selon l’ONU, «l’instabilité climatique est un facteur majeur de l’augmentation de la faim dans le monde et est l’une des principales causes des graves crises alimentaires».
Le rapport « Renforcer l’atténuation, engager l’adaptation » fait le point sur la trajectoire des émissions de gaz à effet de serre de la France et de ses régions et sur la mise en œuvre des politiques et mesures pour les réduire, dans un contexte européen. Dans ce rapport, un regard est porté pour la première fois sur les impacts du réchauffement climatique et les politiques d’adaptation.
Ecoutez cet ingénieur, il vous parle de l’éolien, du panneau photovoltaïque…
De là à se demander si nos politiques y ont compris quelque chose: c’est la grande question.
Faut-il encore rappeler que la France c’est 1% des émissions de CO2 mondiales et que prétendre avoir une économie décarbonée ne changera rien au problème du « semble t-il » réchauffement climatique, dû au CO2, n’est pas ridicule.
Néanmoins, on installe des éoliennes et des panneaux solaires à grands renforts de subventions payées par les contribuables…
Une petite leçon par Jean-Marc Jancovici
(ingénieur français, consultant et spécialiste de l’énergie et du climat)
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