Un ancien informateur de la Drug Enforcement Administration impliqué dans l’assassinat du président haïtien

Des journalistes se tiennent à côté d’un cordon de police jaune près de la résidence du président haïtien Jovenel Moise après qu’il a été abattu par des assaillants non identifiés, à Port-au-Prince, en Haïti, le 7 juillet 2021. REUTERS/Estailove St-Val



WASHINGTON, 12 juillet (Reuters) – L’un des hommes américano-haïtiens arrêtés pour avoir participé à l’assassinat du président haïtien la semaine dernière était un informateur de la Drug Enforcement Administration des États-Unis, a déclaré lundi un responsable de la DEA.

Les autorités haïtiennes ont arrêté la semaine dernière deux hommes haïtiano-américains, Joseph Vincent, 55 ans, et James Solages, 35 ans, et les ont accusés d’avoir rejoint 26 Colombiens dans l’attaque mortelle du président haïtien Jovenel Moise.

Le responsable, qui a requis l’anonymat, a refusé de dire lequel des deux hommes avait été un informateur.

« L’un des suspects de l’assassinat du président haïtien Jovenel Moise était une source confidentielle de la DEA », a déclaré le responsable de la DEA dans un courriel, ajoutant que le suspect avait contacté la DEA après l’assassinat et que celle-ci l’avait exhorté à se rendre. . « Ces individus n’agissaient pas au nom de la DEA. »

Le suspect n’était pas un informateur actif au moment de l’assassinat, a déclaré une source policière.

Un troisième haïtien-américain, Christian Emmanuel Sanon, a été arrêté dimanche par les autorités haïtiennes, qui l’ont accusé d’être le cerveau de l’attentat.

Les forces de l’ordre américaines et les agences de renseignement enquêtent sur les raisons pour lesquelles les hommes haïtiens-américains ont pu participer à l’assassinat. Lire la suite


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QU’EST-CE QUE GUANTÁNAMO ?


Une membre de la compagnie de police militaire fournit de l’eau aux détenus à leur arrivée au Camp X-Ray, le 11 février 2002. Le camp X-Ray est le centre de détention des prisonniers de la base navale de Guantanamo Bay, à Cuba, pendant l’opération Enduring Freedom © US DoD


Guantánamo, LE tristement célèbre centre de détention américain. Vous en avez toutes et tous déjà entendu parler, mais que s’y passe-t-il réellement ?


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La reconnaissance de l’État de Palestine

Causse du Larzac : 50 ans de lutte en sud Aveyron entre Millau et Lodève mais pas seulement


14 août 1977 : 30 000 manifestants pénètrent sur le camp militaire du Larzac pour protester contre son extension • © Photo AFP


 « Gardarem lo Larzac »… La formule a fait le tour du monde, la lutte des paysans aveyronnais pour défendre leurs terres aussi. Mais dans « Le Peuple du Larzac », Philippe Artières nous fait découvrir une histoire encore plus riche de ce territoire.


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Abstention : ça n’est pas vraiment nouveau…


Carte de France des communes où l’abstention a dépassé les 60% au premier tour des élections régionales 2021. (FRANCEINFO)


Mais ça interroge…

Ce phénomène croissant suscitait déjà en 2007 les mêmes questions qu’aujourd’hui.

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Place Tian’anmen 5 juin 1989



L’armée israélienne a de nouveau frappé la bande de Gaza cette nuit, des centaines de bâtiments endommagés

Des frappes israéliennes tombent sur des bâtiments de la bande de Gaza, le 17 mai 2021. (MAHMUD HAMS / AFP)


Depuis le 10 mai et le début de ce nouvel épisode de violence, plus de 200 personnes sont mortes : 197 côté palestinien, 10 côté israélien.


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« François Mitterrand a eu l’intelligence de se présenter comme le rassembleur de la gauche »

François Mitterrand, le 26 avril 1981, vote à Château-Chinon lors du premier tour de l’élection présidentielle. © Jean-Claude Delmas, AFP

Le 10 mai 1981, François Mitterrand devenait le premier président de gauche de la Ve République. La victoire d’un homme politique « hors norme », selon le politologue Gérard Grunberg, et l’aboutissement d’une stratégie de l’union de la gauche démarrée dix ans plus tôt qui lui a permis de jouir « de l’image du rassembleur ».


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Commémoration de l’abolition de l’esclavage : 20 ans après la loi Taubira, la date du 10 mai fait encore débat


Cette année, l’abolition de l’esclavage est revenue plus tôt dans le débat public qu’elle ne le fait actuellement. En déposant une gerbe devant la tombe de Napoléon à l’occasion du bicentenaire de la mort de l’Empereur, Emmanuel Macron a relancé le débat autour de l’héritage de Bonaparte, qui en 1802 avait rétabli l’esclavage, aboli en 1794 par les Révolutionnaires à Saint-Domingue, en Guadeloupe et en Guyane. 


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«Agent orange»: déboutée face à 14 multinationales


Tran To Nga lors d’une manifestation. — Jacques Witt/SIPA


La franco-vietnamienne Tran To Nga , 79 ans, a été déboutée par la justice française dans sa volonté de poursuivre en justice 14 multinationales accusées d’avoir produit l’«Agent orange».


Une victime de l' »agent orange» AFP


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et, pour les cyniques plaidoiries des entreprises

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« Appel à témoins » sur M6 va faire des téléspectateurs des enquêteurs




Après que Valeurs Actuelles ait appelé les citoyens à signer la nouvelle tribune des militaires d’active, comment M6 va faire jouer aux Français le rôle d’auxiliaires et indicateurs de police…


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LE PARTI DE LA VENGEANCE

Par Rémy Dufaut



Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, Les sept vieillards – XLVII, STEINLEN Aimé-Daniel, 1976, Paris


Tels Baudelaire transformant en « monstres hideux», « infâmes » et déshumanisés mais néanmoins « éternels » les 7 vieillards qui hantent ses Tableaux Parisiens dans Les Fleurs du Mal, les gouvernements italien et français persistent dans leur traque hallucinée et paranoïaque des membres des Brigades rouges  italiennes, dont 7 d’entre eux ont été arrêtés en France ce mercredi matin.

Condamnés en Italie pour des faits commis dans les années 70-80, ils approchent tous les 70 ans et n’ont commis aucun acte répréhensible durant 4 décennies.

Alors que l’on constate que rien n’a changé en 40 ans dans le droit italien, l’État français revient sur sa politique à la demande d’un autre État, alors que les procédures utilisées pour imposer les peines avaient été jugées, à l’époque, incompatibles avec les principes de l’État de droit français.

L’empressement de Mario Draghi, Premier ministre et de  Luigi Di Maio, ministre des Affaires étrangères à se venger, est incompréhensible sur le plan historique et juridique.

« Les réfugiés italiens […] qui ont participé à l’action terroriste avant 1981 […] ont rompu avec la machine infernale dans laquelle ils s’étaient engagés, ont abordé une deuxième phase de leur propre vie, se sont insérés dans la société française […]. J’ai dit au gouvernement italien qu’ils étaient à l’abri de toute sanction par voie d’extradition. » François Mitterrand, 21 avril 1985

« Les policiers étaient très favorables à accorder l’asile aux Italiens. Les filatures avaient démontré qu’ils ne présentaient aucun danger. Les autorités italiennes n’étaient pas hostiles non plus. Leurs prisons étaient pleines. C’est comme ça [qu’a été] élaboré le pacte qui deviendra la doctrine Mitterrand : l’asile pour les Italiens qui n’avaient pas commis de crime de sang en échange de la sortie de la clandestinité et du renoncement à toute forme de lutte armée des deux côtés des Alpes. »  (M Le Monde)

Que la « doctrine Mitterrand » soit aujourd’hui aussi violemment reniée n’est pas anodin et ne peut rien présager de bon pour l’avenir, notamment le jour où un petit dictateur, à la tête d’un régime autoritaire et anti-démocratique, voire n’importe quel obscur autocrate, réclamera la tête de réfugiés politiques au pays des Droits de l’Homme, ce à quoi l’État français s’empressera de céder, dans un souci de « bon voisinage »…


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En France, 35 ans après la catastrophe de Tchernobyl, la désinformation est plus que jamais à l’œuvre


Carte météorologique diffusée sur Antenne 2 le 30 avril 1986


La CRIIRAD s’alarme en constatant : « Aujourd’hui pourtant un nombre croissant d’articles assure que les autorités n’ont pas menti. Les procédés utilisés sont assez grossiers mais ils semblent fonctionner car, le temps passant, la mémoire s’efface. »

Elle a publié un certain nombre de documents que vous trouverez ci-dessous:

Communiqué de presse du 22 avril 2021.

En complément, un premier volet du dossier rappelle les déclarations choquantes, et sans fondement scientifique, des services officiels français sur l’ampleur de l’accident et son impact en Union soviétique. Le second volet traite du fameux bouclier anticyclonique qui aurait protégé la France (avec le panneau STOP sur la frontière française).

Pour une vision d’ensemble, nous vous proposons un document de synthèse : « 35 ans après la catastrophe, la France n’en a pas fini avec le Mensonge de Tchernobyl ».



En complément


Trente ans avant Tchernobyl, la catastrophe nucléaire de Kychtym

Trente ans avant Tchernobyl, la catastrophe nucléaire de Kychtym

Alors que la catastrophe nucléaire de Tchernobyl s’est produite il y a trente-cinq ans, une autre explosion, survenue en 1957 en Russie dans le centre nucléaire militaire de Mayak, continue d’empoisonner la région. Retour sur cette catastrophe tenue secrète pendant plus de vingt ans.


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Génocide arménien : la Turquie convoque son ambassadeur américain après la décision de Joe Biden


Le ministre turc des Affaires étrangères a convoqué samedi l’ambassadeur américain pour protester contre la décision de Joe Biden de reconnaître le génocide arménien, durant lequel un million et demi d’Arméniens ont été massacrés par l’Empire ottoman en 1915.


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Communiqués

7 avril 1994 : début du génocide au Rwanda

Par Rémy Dufaut



En 2003, les habits des victimes du génocide contre les Tutsis au Rwanda ont été présentés dans le cadre d’une opération mémorielle.• Crédits : Per-Anders Pettersson – Getty



Le 6 avril 1994, les présidents rwandais et burundais, Juvénal Habyarimana et Cyprien Ntaryamira, meurent, lorsque leur avion est abattu par un missile, au moment d’atterrir à Kigali.

Du lendemain 7 avril au 17 juillet 1994, entre 800000 et 1 million de Tutsis sont sauvagement massacrés. La France, a pris mi-juin sous mandat de l’ONU le commandement d’une force multinationale. Sa responsabilité est clairement engagée, dans sa peu glorieuse mission « Turquoise », semblant n’avoir pas plus réagi que les forces de la « Minuar  » , présentes sur le terrain dès le début du génocide.

À la demande du chef de l’État, une commission d’historiens a examiné l’implication militaire et politique de la France dans ce conflit qui a conduit à l’extermination d’un peuple par son gouvernement avec le soutien et l’aide active de l’autre partie de sa population.

Trente ans plus tôt, le journal Le Monde rapportait déjà dans son édition du 4 février 1964, le massacre de décembre 1963 au cours duquel on estime qu’entre 8 000 et 12 000 Tutsis, y compris des femmes et des enfants, avaient été assassinés.

Le rapport « Duclert », du nom du directeur de ladite commission, a été remis à Emmanuel Macron le 26 mars dernier. Outre la bonne trentaine d’ouvrages en français publiés sur cette guerre débutée officiellement en 1990, on peut donc s’y référer, même s’il ne prétend pas lever toutes les zones d’ombre.

Ce rapport pointe des « responsabilités accablantes » pour la France mais souligne l’absence de complicité de génocide.


N.B. : Les conclusions du rapport sont en page 966 (et plus précisément 973)

Il y a 50 ans


Les 343 signataires du Manifeste dans le Nouvel Observateur du 5 avril 1971

Le 5 avril 1971, en déclarant « Je me suis fait avorter » en une du « Nouvel Observateur », célébrités et anonymes défient la loi. Parmi les audacieuses, Delphine Seyrig, Catherine Deneuve, Françoise Fabian, Marguerite Duras, Jeanne Moreau, Françoise Sagan, Gisèle Halimi… Comment une bande de pétroleuses, avec leur marraine Simone de Beauvoir, ont-elles accompli cet acte fondateur pour le droit d’accès à l’IVG ?

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« Numéro 387, disparu en Méditerranée », des cimetières sous la mer

« Numéro 387, disparu en Méditerranée » (LITTLE BIG STORY, STENOLA PRODUCTIONS, Graffiti Doc)


Pendant trois ans, la documentariste Madeleine Leroyer a suivi le travail de chercheurs en charge de l’identification de migrants, morts au large des côtes libyennes.


Ce soir samedi 3 avril à 21h sur Public Sénat. Documentaire français de Madeleine Leroyer (2020). 52 min. (Disponible en replay sur le site de Public Sénat).

Pour en savoir plus c’est ICI

Se souvenir de la Commune et de son héritage.

Pendant deux mois, la Commune a porté les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité à travers l’émergence du droit du travail et du droit au travail, l’école laïque, gratuite pour tous, la séparation de l’église et de l’État, la défense de l’intérêt général par l’extension des services publics, la reconnaissance de la citoyenneté aux étrangers et des avancées significatives vers l’égalité salariale des femmes et des hommes.

En 72 jours, la Commune a créé la plus authentique démocratie qui ait jamais existé à travers le monde. Une démocratie avec des élus responsables et révocables, s’ils ne tiennent pas leurs engagements. Le gouvernement du peuple par le peuple, pour le peuple.

Non l’exemple de la Commune n’est pas aujourd’hui périmé.

Ce que le peuple a voulu et réalisé en 1871 ans reste d’une grande actualité.


Nous avons vu et aimé l’admirable film diffusé sur ARTE le 23 mars dernier (encore disponible sur arte.tv du 16/03/2021 au 20/05/2021). Nous sommes heureux de le partager avec vous ci-dessous.


https://www.youtube.com/watch?v=rtK76S0_tHE
Du soulèvement du 18 mars 1871 à la « Semaine sanglante » qui s’acheva le 28 mai 1871, Paris fit il y a 150 ans l’expérience d’une insurrection populaire et démocratique. Raphaël Meyssan nous plonge au cœur de cette révolution singulière, grâce à un étonnant dispositif esthétique, construit autour de gravures d’époque.

Syrie : nous sommes « tous témoins » de la « pire catastrophe » causée par l’homme depuis 1945



Alaa El Aswany, Philippe Claudel, Laurent Gaudé, Souad Labbize, Elias Sambar… Dans « Tous Témoins », une vingtaine d’auteurs unissent leur voix aux dessins puissants de l’artiste réfugié Najah Albukai, plusieurs fois emprisonné, pour exprimer leur indignation face aux horreurs perpétrées depuis une décennie en Syrie. En exclusivité, « l’Obs » vous offre une série de ses œuvres et le texte de Farouk Mardam-Bey.


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