Une personne transgenre, ou trans, est une personne dont l’expression de genre et/ou l’identité de genre s’écarte des attentes traditionnelles reposant sur le sexe assigné à la naissance.
Laïcité
Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme
La Journée Internationale pour l’élimination de la discrimination raciale d’hier n’était que la première de la Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme durant laquelle un accent particulier sera porté sur la sensibilisation aux phénomènes de racisme et d’antisémitisme, dans 8 Académies qui se sont mobilisées en France, dont la nôtre.
Il est important de rappeler le rôle de l’éducation comme rempart contre le racisme, la xénophobie et toutes les discriminations qui s’opposent aux libertés individuelles et au droit de chaque humain d’être différent.
Il serait pourtant souhaitable que ce travail primordial, destiné à toutes et tous les élèves du CP à la Terminale, ne se limite pas à cette seule semaine phare et que ce louable effort soit maintenu largement au delà, sans limitation dans le temps…
RD
CNews condamnée à 200 000 euros d’amende pour des propos d’Éric Zemmour
Dans l’émission “Face à l’info”, pourtant diffusée en différé, le polémiste déjà condamné à de multiples reprises avait qualifié les mineurs isolés de “violeurs” et d’“assassins”. Le CSA condamne CNews pour incitation à la haine. Le groupe de Bolloré dénonce une atteinte à la liberté d’expression.
Lire ICI
L’Affaire Dreyfus, alliés et adversaires. D’autres regards sur l’Affaire.
Après la conférence d’Alain Pagès le jeudi 11 mars, « Zola et ses amis dreyfusards » ,
JEUDI 18 MARS 2021
Conférence de Jean-Sébastien Macke, « Lectures musicales de l’affaire Dreyfus »
Ingénieur de recherches à l’Institut des Textes et des Manuscrits Modernes (ITEMCNRS), Jean-Sébastien Macke a consacré son travail de thèse à la mise en valeur d’Alfred Bruneau, compositeur ami proche de Zola, dont l’œuvre comporte des adaptations de romans de Zola pour la scène lyrique.
Dans sa conférence intitulée « Lectures musicales de l’affaire Dreyfus », il propose de réfléchir à l’implication des musiciens dans l’Affaire, tant dans leur engagement effectif que dans leur œuvre musicale. Il s’attachera à souligner combien la fracture de l’Affaire est déjà bien lisible dans le monde musical de l’après 1870.
A venir:
JEUDI 8 AVRIL 2021
Conférence de Marie Aynié, « Dreyfus et ses amis inconnus »
Agrégée d’histoire, Marie Aynié a soutenu, sous la direction de Patrick Cabanel (Université Toulouse-le Mirail), une thèse sur “les amis inconnus” du capitaine Dreyfus – ceux qui ont soutenu sa cause par leurs lettres et leurs pétitions notamment. Ses recherches portent sur l’histoire politique à la fin du XIXe siècle, notamment sur les formes de mobilisation et de manifestation de l’opinion, sur ses réactions et ses émotions face aux discours et aux représentations politiques. Elle s’intéresse principalement à la construction de l’opinion, aux modes de mobilisation et à l’expression politique à la fin du XIXe siècle.
Conditions : Les conférences ont lieu en visioconférence, via Zoom.
Tarifs : 5€ par séance. Tarif réduit pour les demandeurs d’emploi et personnes handicapées. Gratuit pour les lycéens et étudiants.
Inscription obligatoire : contact@institut-rachi-troyes.fr
Possibilité de s’inscrire et de payer en ligne via Hello Asso : https://www.helloasso.com/…/cycle-de-conferences-sur-l…
INFORMATIONS PRINCIPALES
Institut Universitaire Européen Rachi
2, rue Brunneval – 10 000 Troyes
03.10.95.30.07.
www.institut-rachi-troyes.fr
contact@institut-rachi-troyes.fr
Pas de chasse aux sorcières à l’université
Le droit qui a été supprimé de la Constitution algérienne
Jean-Pierre Michel, la disparition d’un ardent défenseur de l’égalité
Ne jouons pas avec la République
Troyes ENSEMBLE CONTRE LA PROPOSITION DE LOI SÉCURITÉ GLOBALE
Pourquoi marchions- nous aujourd’hui ?
Ce projet porte des graves menaces à la liberté d’informer et d’être informé. Son article 24 vise à dissuader de filmer ou de photographier les interventions policières. L’importance de telles images est pourtant cruciale pour attester des cas de violences policières, comme l’actualité nous l’a rappelé ces dernières semaines :
Le 31 décembre 2020, les forces de l’ordre expulsent violemment un campement de personnes migrantes à Calais. En plein hiver, leurs tentes sont lacérées, afin d’être rendues inutilisables : ce sont les photos de deux journalistes qui ont permis de faire connaître cette nouvelle violation des droits fondamentaux, alors que ces pratiques sont documentées de façon quasi quotidienne par les associations.
Le 3 janvier 2021, une marche commémorait la mort de Cédric Chouviat, mort étouffé des suites d’un banal contrôle policier. Ce sont des vidéos amateur de témoins de l’interpellation, recueillies par les avocats de la famille suite à un appel sur les réseaux sociaux, qui ont permis de démontrer la violence et l’illégalité de l’interpellation.
Le même 3 janvier, une enquête de Mediapart, basée sur l’analyse de dizaines de vidéos amateurs, démontre d’une part des charges et violences policières illégales lors de la manifestation du 12 décembre 2020 contre la loi Sécurité globale et la loi Séparatisme à Paris, d’autre part une communication gouvernementale mensongère sur les interpellations menées ce jour-là, dont la plupart se sont révélées infondées, voire totalement arbitraires.
Le 8 janvier, le journaliste Taha Bouhafs a comparu pour outrage aux forces de l’ordre. Les vidéos de son interpellation, alors qu’il couvrait un piquet de grève, démontrent le contraire. Vidéos qu’il a pu récupérer après que son téléphone ait été illégalement placé sous scellés pendant des mois.
À l’inverse, depuis le 6 octobre 2019, la famille d’Ibrahima Bah réclame les vidéos des trois caméras de surveillance qui ont filmé la mort de leur fils et frère, lors d’une intervention de police à Villiers-le-Bel. Mais la justice leur en refuse l’accès.
Lire aussi : Pourquoi la loi Sécurité Globale est-elle dangereuse pour nos libertés ?
L’article 24 de la loi Sécurité globale ne vise pas à protéger les policiers, mais bien les violences policières. Et la surenchère sécuritaire du gouvernement ne s’arrête pas là.
D’autres dispositions de la loi visent à permettre à l’Etat et à sa police d’accroître le contrôle sur la population (articles 21 et 22), à travers des outils de surveillance indiscriminés (drones et caméras-piétons), utilisables en manifestation ou lors de contrôles d’identité. La loi dite « Séparatisme » intègre et élargit les dispositions de l’article 24 de la loi Sécurité globale. Et tandis que les propositions élargissant les mesures de surveillance de toute la population ont été votées à bas bruit par l’Assemblée nationale, le Conseil d’État vient quant à lui de légitimer les décrets d’extension du fichage de chacun sur la base de nos « opinions » supposées.
Confronté à une mobilisation sans précédent pour la défense des libertés, le gouvernement a opposé une fin de non-recevoir. Les enjeux sont pourtant majeurs. Ils touchent au respect même de l’État de droit, qui suppose le contrôle effectif des pratiques des personnes dépositaires de l’autorité publique par les citoyens, le parlement, la justice et la presse. Les mesures de surveillance de la population doivent quant à elles demeurer l’exception.
En France, la Défenseure des droits, la Commission Nationale Consultative des droits de l’homme, et à l’international, 5 rapporteurs spéciaux des nations unies, et la commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe ont tous vivement critiqué la proposition de loi Sécurité globale. Notre coordination a demandé à être reçue par le président de la République, censé veiller au respect des libertés constitutionnelles. Notre requête est à ce jour restée lettre morte.
Face à la stratégie de l’évitement et de déni, et jusqu’à ce que nos revendications soient entendues, nous nous mobiliserons de nouveau partout en France. Nous marcherons le 16 janvier, et tant qu’il le faudra : pour le droit à l’information, contre les violences policières, pour la liberté de manifester, pour le respect de notre vie privée.
Pour nos libertés.
Organisations signataires
Acrimed – Alternatiba / ANV-COP21 – Amnesty International France – Association du cinéma pour sa diffusion (Acid) – Association des cinéastes documentaristes (ADDOC) – Association Heure Bleue – Association Paris d’Exil – Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne (Attac) – Basta ! – Black Robe Brigade – CFDT Journalistes – Club de la Presse Occitanie – Conseil national de la nouvelle résistance (CNNR) – Collectif de journalistes Kelaouiñ – Confédération générale du travail CGT – Droit au logement (DAL) – Guilde des auteurs réalisateurs de reportages et de documentaires (Garrd) – Informer n’est pas un délit – Justice Pour Ibo -Les Amis de la Terre France – Ligue des Droits de l’homme -Mutilés pour l’exemple – Politis – La Quadrature du Net – Reporterre – Reporters en colère (REC) – Scénaristes de Cinéma Associés (SCA) – SIPMCS – CNT – Syndicat national des journalistes – CGT – Syndicat général des journalistes-FO – Société des réalisateurs de Films (SRF) – Union des clubs de la presse de France et francophones (UCP2F) – Union syndicale Solidaires – SDJ France 3 National – SDJ Mediapart – SDJ NRJ Group – SDJ Radio France – SDJ RFI – SDJ Télérama – Société des personnels de l’Humanité – La rédaction d’Alternatives EconomiquesAGIR
Source Amnesty International
Marchons partout pour les libertés et contre l’arbitraire ce samedi 16 janvier
Les brèves de Jean
La honte et le déshonneur
ET DEMAIN……. LA DEMOCRATIE,
Après des années de laisser-faire, Facebook annonce le blocage des comptes Instagram et Facebook du président sortant, D. Trump.Les réseaux ont pris part à l’élection de D. Trump. Pendant 4 ans ils ont diffusé ses messages de haine, ses messages racistes, ses menaces, ses mensonges, il a fallu un appel à l’insurrection pour que M. Zuckerberg se décide à bloquer les comptes de D.T.
Malgré l’avalanche de messages illégaux, obscènes ou dangereux, les réseaux sociaux ont toujours adopté la même position : en tant que président en exercice, ses publications doivent être maintenues, elles ont valeur historique (sic). On mesure maintenant l’ ampleur des dégâts et l’immense responsabilité de ces réseaux ; la page Facebook de D.T affiche 30 millions d’abonnés, et 90 millions sur Twitter.
Ces réseaux sociaux, de qui détiennent-ils la légitimité, le pouvoir de dire le bien, le mal, d’agir en lieu et place de l’État de droit ?
En démocratie, des entités privées peuvent -elles impunément se substituer à la puissance publique ?
La démocratie aux USA a mis un genou à terre, les démocraties dans le monde sont ébranlées, fragilisées.
Comment restaurer les valeurs, les droits de l’homme, de la justice, quand le pays offre le spectacle d’un État failli. Les dirigeants des pays autoritaires vont pouvoir se repaître de ces images, cela va les conforter dans la gouvernance répressive de leur pays.
Mais c’est aussi un avertissement pour toutes les démocraties, en particulier celles des pays européens. La réaction de M. Le Pen en dit long à ce sujet, l ’exemple des dirigeants de pays qui flirtent avec le populisme et le dévoiement de l’État de droit.
Peut-on s’accommoder dans l’UE de la dérive de certains pays ? L’avertissement vaut aussi pour des partis politiques européens traditionnels qui continuent d’accepter dans leur groupe celui du premier ministre hongrois V. Orban, suspendu mais pas exclu.
Marche des libertés
Samedi 16 janvier
10 h 30
Préfecture de l’AubeLe samedi 16 janvier une marche des Libertés est organisée : syndicats, mouvements politiques, associations, citoyens sont invités à y participer.
Un communiqué commun sera lu à plusieurs voix. Rendez-vous masqués devant la préfecture de Troyes à 10 h 30.
Les décombres du Figaro
On aurait pu traiter par le mépris les vomissures de Judith Waintraub, grand reporter au Figaro Magazine, trop souvent présente sur certains plateaux TV, lorsqu’elle s’en prend à la Ligue des Droits de l’Homme, invoquant entre autres, le 24 décembre dernier, la plainte déposée à l’époque contre une prof d’université ayant qualifié sur le ton de l’humour l’islam et le judaïsme de «religions sexuellement transmissibles – on naît musulman par son père et juif par sa mère. »
«S’en prendre aux religions n’est pas punissable, et c’est heureux, mais là, vu la brutalité du propos, on passe à un autre stade», avait alors expliqué le président d’honneur de la LDH, Michel Tubiana.
S’en suivirent, hélas, des menaces de mort contre l’enseignante sur les réseaux sociaux. La Ligue de Droits de l’Homme a toujours été en première ligne pour dénoncer ces harcèlements et pratiques intolérables.
Le vendredi 11 septembre 2020, Judith Waintraub, du Figaro Magazine, qui passe hélas son temps à tweeter, dégaine à 15h 46, relayant un tweet de BFMTV. On y voit une étudiante de 21 ans, Imane, présentant ses « bons plans » pour cuisiner sans four et à petit prix. Seulement voilà, Imane porte un voile. D’où ce seul commentaire de Judith Waintraub : « 11 septembre. »
Elle aussi fut immédiatement menacée de mort sur les mêmes réseaux sociaux. La LDH condamne tout aussi fermement ce qui devient hélas une coutume détestable.
Notons que l’une des premières réactions fut celle du magazine Valeurs Actuelles dont la réputation sur le plan de la tolérance et de la laïcité n’est plus à faire…
Judith Waintraub, grand reporter au Figaro Magazine, ne mérite nullement ces agressions et ces menaces, qui sont inacceptables au pays des Droits de l’Homme. Elle gagnerait toutefois à se documenter un peu avant d’aller répandre son fiel. Nous lui recommandons vivement d’aller visiter https://www.ldh-france.org/, Elle y apprendra que depuis l’affaire Dreyfus, la LDH se bat pour défendre les droits et la dignité des Judith Waintraub avec autant d’énergie que les droits et la dignité des Imane…
Cela pourra peut-être contribuer à lui éviter de nouvelles condamnations pour propos diffamatoires, ce dont elle semble, hélas, coutumière…
Non à la loi liberticide « sécurité globale »”
Retrait total de la loi sur la sécurité globale ! Pour conserver nos droits sociaux et nos libertés démocratiques !
Si le gouvernement s’acharne à faire passer la Loi Sécurité Globale, c’est :
- Pour pouvoir réprimer les mouvements sociaux,
- Pour faire taire toutes les dissidences et toutes les contestations.
- Pour imposer brutalement sa politique de casse des droits sociaux du monde du travail et de la jeunesse.
Parce que nous défendons la démocratie et parce que nous entendons préserver notre droit à nous exprimer et à manifester, pour exiger l’abrogation des contreréformes (retraites, chômage, …) que le gouvernement entend faire passer en catimini à la faveur des lois d’urgence, nous appelons les citoyennes et citoyens à s’assembler.
Nous comptons sur votre présence devant la préfecture de l’Aube
pour exiger le retrait de la Loi Sécurité Globale.
SAMEDI 12 DECEMBRE A 10 HEURES 30
Qui veut la peau des associations ?
9 décembre: Journée nationale de la laïcité
Comment mieux la célébrer que de rappeler que la laïcité c’est d’abord du droit. On peut penser un objet en tant que philosophe, historien, sociologue. Mais lorsque la loi et particulièrement la loi pénale s’en saisit, c’est autour de son texte et de sa jurisprudence que doit s’organiser le débat.
Historien, spécialiste des questions d’immigration et de citoyenneté, directeur de recherches au CNRS (il publie en mars 2021 De la laïcité aux éditions Grasset) et président fondateur de Bibliothèques sans Frontières, Patrick Weil défend une définition de la laïcité fondée d’abord sur le droit.
Lire ICI
Merci à nos amis de la section LDH Metz-Moselle pour le partage de cet article.
Plainte de la LDH suite à des propos antisémites et islamophobes
Fichage en fonction des opinions et des convictions religieuses, surveillance des réseaux sociaux et reconnaissance faciale au menu du jour
3 décrets publiés vendredi dernier par le ministère de l’Intérieur attirent particulièrement notre attention. Nos amis de la section LDH Metz-Moselle nous ont transmis, entre autres, cette nouvelle particulièrement alarmante, tirée de l’article de Pierre Januel dans le site d’actualités NEXTIMPACT, où l’on apprend que« les services pourront recueillir des informations sur l’opinion des personnes surveillées, leurs pseudos Twitter, des données de santé, le tout pour des finalités élargies qui dépassent la sécurité publique. »
Douze ans après le retrait du fichier Edvige (qui, rappelons-le, prévoyait d’enregistrer entre autres l’orientation sexuelle), PASP (Décret Fichier de prévention des atteintes à la sécurité publique), GIPASP (Décret Gestion de l’information et prévention des atteintes à la sécurité publique) et EASP (Décret Enquêtes administratives liées à la sécurité publique) contiendront des éléments sur les « opinions politiques » et les « convictions philosophiques et religieuses », et plus seulement sur les activités politiques, religieuses et syndicales.
La CNIL note que le décret va « étendre de manière très significative la liste des catégories de données susceptibles d’être collectées ». Le secret médical sera sérieusement écorné, puisque seront fichés des éléments sur les « données de santé révélant une dangerosité particulière » des personnes et les « données relatives aux troubles psychologiques ou psychiatriques obtenues conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur ».
Il en sera de même pour la « pratique et les comportements religieux » ainsi que les « activités sur les réseaux sociaux », les identifiants et pseudonymes (mais pas les mots de passe), « les informations collectées porteront principalement sur les commentaires postés sur les réseaux sociaux et les photos ou illustrations mises en ligne ». Toute personne souhaitant avoir une habilitation devra fournir ses pseudos, y compris Twitter;
La CNIL tente de tempérer un peu ces mesures qui n’en demeurent pas moins inquiétantes lorsqu’il s’avère aujourd’hui « qu’un décret court derrière une pratique policière en cours ».