Des élus veulent la dissolution de Génération identitaire après une opération anti-migrants dans les Pyrénées

Au col du Portillon, en janvier 2017. (Oriolsoleamiell / Wikimedia Commons)


Carole Delga dénonce un « coup de force contraire aux valeurs de la République » perpétré par un « groupuscule d’extrême droite violent et dangereux ».

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Opération « inédite » à Calais où des migrants ont été évacués du centre-ville

Un campement de migrants démantelé dans le centre-ville de Calais, le 19 janvier 2021. Crédit : Auberge des migrants

Un campement de migrants a été évacué, mardi matin, dans le centre-ville de Calais. « C’est la première fois » qu’un tel démantèlement a lieu au cœur de la ville, s’inquiètent les associations.

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Ne passons pas d’une crise sanitaire à une crise humanitaire

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Dans le nord de la France, des centaines de migrants contraints de dormir sous la neige

Des centaines de migrants ont dormi sous la neige ce week-end dans le nord de la France. Crédit : Utopia 56

Malgré l’activation du plan Grand froid à Calais ce week-end, des centaines de migrants ont été contraints de dormir sous la neige. À quelques kilomètres de là, à Grande-Synthe, aucun dispositif n’a été mis en place pour les quelque 500 exilés qui vivent dans la forêt du Puythouck.

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Troyes ENSEMBLE CONTRE LA PROPOSITION DE LOI SÉCURITÉ GLOBALE

Photo Nicole François

130 personnes, dont 13  de la LDH Troyes et Aube ont défilé à Troyes ce matin, malgré le froid de canard qui sévissait. Une belle mobilisation de la section si l’on considère que parmi celles-ci, 7 ligueuses et ligueurs ayant rejoint nos rangs récemment battaient le pavé avec les plus anciennes et plus anciens, sans parvenir toutefois à se dégeler les pieds…

Besançon : l’apprenti boulanger menacé d’expulsion va être régularisé, son patron stoppe sa grève de la faim

Laye Fodé Traore, jeune immigrant de Guinée en apprentissage dans une boulangerie de Besançon, va pouvoir rester en France. • © France 3 Franche-Comté


Jeune immigrant de Guinée, Laye Fodé Traore va pouvoir rester à Besançon et continuer à travailler dans la boulangerie de la rue Rivotte. La nouvelle nous a été confirmée ce jeudi 14 janvier 2021.

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Les brèves de Jean

L’actu à travers la loupe de Jean Camus


Cynique jusqu’au dernier moment, D. Trump

D. Trump nie toute responsabilité dans les violences au Capitole. Il a fallu plusieurs heures pour que, pressé par son entourage, il demande aux manifestants de « rentrer chez eux » non sans leur avoir déclaré qu’il les aimait.

Trump disparaissant, est- ce que le « trumpisme » disparaîtra ? Pas sûr.

Des enquêtes en cours mettent au jour des implications à tous les niveaux de responsables ; la police fédérale (FBI) avait la veille alerté sur des violences possibles, les hésitations des commandements de la police du Capitole, des complaisances, voire la complicité de policiers (l’un posant avec un manifestant, un autre arborant la casquette rouge des trumpistes).

Plus de 170 enquêtes criminelles ont déjà été ouvertes et près de 70 personnes ont été inculpées,  des policiers suspendus ou licenciés. Et D. Trump ?

Des élus démocrates s’interrogent aussi sur la complicité  de leurs collègues républicains.

Le « trumpisme » a gangréné une partie de la population. La démocratie survivra-t-elle à cette décomposition ? ( cf. l’exécution de Lisa Montgomery, voir l’article sur ce site)


La Cour Nationale du Droit d’Asile (CNDA), le revirement annoncé vivement critiqué

Se rappeler un  article de la CNDA en fin d’été qui annonçait la révision de ses critères pour accorder le droit d’asile ( jurisprudence « Kaboul » ) aux Afghans quand leur dossier avait été rejeté par L’OFPRA.

Elle avait en 2019 annulé près de 75% des rejets.

La nouvelle méthode  développe un « mode d’emploi » s’appuyant sur des indicatifs qualitatifs et quantitatifs pour évaluer la violence.  « Cette méthode surprend, le choix d’un pourcentage ne permet pas toujours une analyse objective d’un danger » 

Ce revirement annoncé  ( à la fois sur le fond et sur la forme) a provoqué en interne une certaine crispation. Un collectif (67 rapporteurs) écrit à la présidente de la CNDA concernant des décisions: « un tournant majeur  dans la façon dont la justice est rendue… en ce qu’elles [les décisions]  apparaissent avant tout motivées par des considérations qui ne ressortent pas du domaine de l’asile. »

Une source interne estime qu’il s’agit  de décisions « purement politiques ».

Ces décisions font l’objet d’un pourvoi en cassation devant le conseil d’État.

Inclure les réfugiés dans les programmes de vaccination : la clé pour mettre fin à la pandémie

Des flacons vides du vaccin Pfizer/BioNTech contre la Covid-19 photographiés à Bad Windsheim, Allemagne. 27 décembre 2020.
© REUTERS/Hannibal Hanschke

Mike Woodman, de la section du HCR pour la santé publique, explique comment l’organisation travaille pour s’assurer que des millions de personnes déracinées à travers le monde sont protégées contre le virus.

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Marchons partout pour les libertés et contre l’arbitraire ce samedi 16 janvier

Un migrant bangladais devient le premier « déplacé environnemental » de France

Surnommé « Sheel » ce Bangladais est le premier en France à avoir obtenu un titre de séjour pour étranger malade sur des critères environnementaux. Crédit : capture France 3 Midi-Pyrénées

La Cour d’appel du tribunal administratif de Bordeaux a octroyé le mois dernier le statut d’étranger malade à un Bangladais souffrant d’une maladie respiratoire en prenant en compte la pollution atmosphérique de son pays d’origine. Une première dans l’Hexagone.

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Une OQTF* comme cadeau d’anniversaire ou la poursuite de la maltraitance des mineurs non accompagnés

Grande-Synthe : Des migrants interdits d’entrer dans un supermarché par la police

Seules les personnes migrantes ont été contrôlées et empêchées d’entrer dans le supermarché assurent les associations qui dénoncent des « contrôles au faciès ». • © DR – HRO

Trois associations d’aide aux migrants assurent avoir été témoins de « discriminations au faciès », exercées par des policiers à l’encontre de personnes migrantes à Grande-Synthe. Les faits se sont déroulés devant le supermarché Auchan, le vendredi 8 janvier en fin de journée. 

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La Manche, théâtre de plus de 9 500 passages ou tentatives de passage de migrants en 2020

Un petit bateau navigue sur la Manche. Au loin, on distingue les falaises blanches de la côte britannique. Crédit : Mehdi Chebil pour InfoMigrants

Plus de 9 500 passages ou tentatives de passage de la Manche par des migrants ont été recensés en 2020, a annoncé vendredi la préfecture maritime, soit quatre fois plus qu’en 2019. Ce phénomène s’expliquerait par « de très bonnes conditions météorologiques, l’augmentation du taux de réussite », ou encore par « l’amélioration des méthodes des passeurs », selon un expert.

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Situation des personnes exilées à Paris et en Ile-de-France

France : naturalisation des étrangers en « première ligne », une mesure « anecdotique »

Près de 700 étrangers en « première ligne » ont obtenu leur naturalisation. Crédit : DR

La ministre déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa annonçait en septembre une circulaire visant à « accélérer » et « faciliter » la naturalisation française des ressortissants étrangers en « première ligne » lors de la crise sanitaire. Quatre mois après cette annonce, l’association la Cimade dénonce une mesure « anecdotique », qui exclut les travailleurs sans-papiers.

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Aujourd’hui aux journaux de 12 et 19 h

A ne manquer sous aucun prétexte sur


La section LDH Troyes et Aube a fait l’objet d’un reportage dont la diffusion est programmée aux journaux de FR3 Champagne-Ardenne de ce midi et de 19 h 00. Il a été tourné avec l’avocat rémois M° Mainnevret, ainsi qu’au Tribunal administratif de Châlons-en-Champagne avec un jeune lycéen étranger que nous accompagnons puis au local de notre section LDH à Ste-Savine avec une autre personne à qui nous apportons notre aide dans ses démarches administratives.

Le soutien psychologique aide les réfugiés à améliorer leur vie en Libye

Une demandeuse d’asile soudanaise pendant un rendez-vous chez une psychologue, organisé par l’ONG partenaire du HCR, la Fondation Cesvi Onlus, dans un centre communautaire de jour à Tripoli. © HCR/Caroline Gluck

De nombreux réfugiés et demandeurs d’asile en Libye ont besoin d’un soutien psychosocial après avoir vécu pendant des années dans un contexte de conflit et d’insécurité. Le HCR et son partenaire leur apportent une aide qui leur change la vie.

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Brexit : qu’est-ce qui va changer pour les migrants, ou pas, à partir du 1er janvier ?

La ville de Londres. Crédit : picture-alliance/dpa/D. Kalker

À l’approche du divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, InfoMigrants fait le point sur les changements que le Brexit va représenter pour les migrants souhaitant se rendre dans ce pays.

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Somalie, la destination de vos rêves…

par Rémy Dufaut

La Somalie est en guerre depuis avril 1978

Nos bénévoles ont reçu la semaine dernière M. Y. Il est de nationalité somalienne, nationalité reconnue officiellement par l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides). Il a quitté son pays en 2015 et a rejoint la France en 2018. Il a vu en juillet 2019 sa demande d’asile rejetée, ainsi qu’une reconnaissance de sa qualité de réfugié, de même que le bénéfice de la protection subsidiaire.

Faisant partie d’un clan minoritaire, il a été persécuté par des miliciens du groupe Al Shabaab en raison de son refus de collaborer avec eux. Lorsqu’on lui a proposé un emploi en mai 2015 dans son pays, il a accepté. Il a été conduit à un camp de la milice Al Shabaab où il a été séquestré dans une pièce où se trouvaient déjà trois autres individus. Le deuxième jour, il a tenté de fuir. Il a été surpris par un gardien qui l’a arrêté et battu. Au bout de vingt jours, il a été désigné pour commettre un attentat suicide. Lors de la prière préalable au passage à l’acte, il est parvenu à s’enfuir. Il a quitté son pays puis rejoint la France en mars 2018, après avoir transité par l’Ethiopie, le Soudan, la Libye, l’Italie, la Suisse et l’Allemagne.

Sa première demande d’asile en France ayant été rejetée, un recours auprès de la CNDA (Commission nationale du droit d’asile) a été étudié en audience le 2 novembre dernier et a été également rejeté sous des motifs que même l’esprit le plus tortueux aurait du mal à imaginer. Ses paroles sont mises en doute au prétexte qu’il ne peut situer le moment de sa fuite précisément au début ou bien à la fin de la prière. Aux yeux du juge, il est sans doute indéniable que l’on a l’esprit parfaitement lucide lorsqu’on sait qu’on va se faire exploser à 18 ans; on est donc évidemment très concentré sur la prière à ce moment précis.

Et de se lancer dans une étude statistique détaillée de la situation prévalant actuellement en Somalie, arguant que « même si le nombre d’incidents de violence à distance est demeuré constant et a même fait plus de victimes en 2019 que lors des deux années précédentes, dans l’ensemble, Yarmed Conflict Location and Event Data Project (ACLED) recense une baisse d’environ 30 % du nombre d’incidents entre 2017 et 2019 et de 14 % du nombre de décès. »

Et d’ajouter : « On compte une baisse plus importante du nombre de victimes civiles, de l’ordre de 45 % par rapport à 2017 et 2018. Dans l’ensemble de l’Etat du Hir-Shabelle, qui compte environ un million d’habitants, en 2019, ACLED a rapporté 443 incidents ayant entraîné la mort de 866 personnes, dont au moins 198 civils. Si selon les Nations unies (UN Doc S/2019/799), la persistance du conflit armé et de l’insécurité continue de provoquer des déplacements importants de population dans plusieurs régions somaliennes notamment dans le Hir-Shabelle qui connaît d’importantes migrations internes, avec 354 930 départs et 345 630 arrivées, la plupart de ces déplacements ne sont cependant pas liés à la situation sécuritaire dans la région, mais sont la conséquence des inondations qui ont particulièrement touché cet État, surtout le district de Beledweyne, en automne. »

Comment mieux noyer le poisson, c’est le cas de le dire, que d’évoquer les inondations de 2019 alors que ce que redoute M. Y. n’est pas l’humidité ambiante du district de Beledweyne en automne, mais bien la menace de mort qui pèse sur sa tête et l’empêche de dormir depuis 5 ans ? Il a aujourd’hui 23 ans et n’attend plus rien de l’avenir…

InfoMigrants : Rétro 2020



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