Les 3 députés de l’Aube LR et RN ont voté contre la loi sur l’aide à mourir : « dignité » avez-vous dit ?



En Champagne-Ardenne, trois députés (Horizons et non inscrit) ont voté pour, neuf contre (RN, UdR, LR, LIOT) et une (Ensemble) s’est abstenue.



Dr François Blot : avec la loi sur l’aide à mourir, la France a « une dignité un peu plus forte »


Le Dr François Blot, médecin réanimateur, Président du Comité d’éthique d’un centre de lutte contre le cancer à Paris, auteur de « Faut-il légaliser l’aide médicale à mourir » (Ed. Hermann) est l’invité international de RFI ce 28 mai. Les députés français ont voté en première lecture la création d’un « droit à l’aide à mourir ». Une réforme majeure après des années de débat.



« Ce serait l’expression la plus terrible de l’impuissance de nos institutions » : pourquoi le droit à l’aide à mourir pourrait ne pas se concrétiser avant 2027


Des partisans du texte approuvé mardi par les députés redoutent même que la mesure ne voit jamais le jour, faute de temps pour l’adopter définitivement d’ici à la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron. D’où la piste alternative d’un référendum.

Un pas franchi, mais encore des kilomètres à parcourir. L’Assemblée nationale a adopté largement, en première lecture, mardi 27 mai, une proposition de loi créant un droit à l’aide à mourir. Ce texte, qui permettrait sous certaines conditions à des malades au pronostic vital engagé de choisir le moment de leur mort en bénéficiant d’une substance létale, doit à présent être débattu au Sénat. Aucune date n’a encore été fixée pour cette nouvelle étape du processus législatif, qui risque, selon certains élus, de ne jamais aboutir.