LIBERTÉS / DÉMOCRATIE RACISME ET ANTISÉMITISME DISCRIMINATIONS DROITS DES FEMMES DROITS DES ÉTRANGERS ETAT D’URGENCE COVID-19 DROIT PARTOUT DANS LE MONDE DROITS ÉCONOMIQUES, SOCIAUX ET CULTURELS OBS. DE LA LIBERTÉ DE CRÉATION ENVIRONNEMENT OBS. DES LIBERTÉS ET DES PRATIQUES POLICIÈRES DÉFENDRE VOS DROITS STOP LOI SÉCURITÉ GLOBALE…
Chargé des droits étrangers de la maison d’édition la Fabrique, un représentant invité au salon littéraire a été arrêté par la police britannique lundi 17 avril. Deux rassemblements de soutien sont prévus simultanément ce mardi soir à Paris et à Londres.
2022, UN TOURNANT DANS L’HISTOIRE DE L’ORDRE MONDIAL
Après dix ans d’érosion des droits fondamentaux, 2022 a marqué un tournant avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Ce conflit, d’une ampleur inédite, a révélé les défaillances des institutions internationales, inaptes à prévenir un tel conflit, mais aussi à répondre aux autres crises mondiales et défis majeurs qui se posent à l’échelle planétaire. Face à ce sombre constat, la question se pose : quel monde voulons-nous pour demain ?
De mémoire d’observateurs, c’est du jamais-vu depuis l’occupation de la place Tiananmen en juin 1989. Ce week-end, dans plusieurs villes de Chine, des centaines de personnes sont descendues spontanément dans les rues et ont participé à des manifestations collectives, malgré les risques encourus
Malgré la censure, des dizaines de vidéos ont été postées montrant l’ampleur des mobilisations.
Des manifestants tiennent des feuilles de papier blanc en signe de protestation contre les restrictions liées au coronavirus, à Pékin, le 28 novembre 2022. THOMAS PETER / REUTERS
Le président malien de transition, le colonel Assimi Goïta (à droite) lors de la fête nationale de l’armée, à Kati, au Mali, le 20 janvier 2022. FLORENT VERGNES
La Haute Autorité de la communication vient de suspendre Joliba TV News pour des « propos diffamatoires » contre la junte.
L’inquiétude des journalistes grandit au Mali après la suspension pour deux mois de Joliba TV. La chaîne, très suivie, a été sanctionné pour un éditorial diffusé le 30 septembre et qui s’inquiétait, justement, des dangers menaçant la liberté d’expression au Mali. Plusieurs organisations de presse maliennes ont condamné cette décision.
Antoine, Solane, Jeanne et Fanny ont réalisé un podcast portant notamment sur les limites légales de la liberté d’expression, avec leur professeur d’histoire-géographie Jean-Emmanuel Dumoulin. (THOMAS GIRAUDEAU / RADIO FRANCE)
Pap Ndiaye, le ministre de l’Education nationale, sera à la Sorbonne samedi 15 octobre pour la remise du premier prix Samuel-Paty, en hommage au professeur d’histoire-géographie assassiné il y a deux ans. Les élèves devaient répondre à la question : « Sommes-nous toujours libres de nous exprimer ?
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Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salman pendant une cérémonie de signature au manoir Maximos, à Athènes, en Grèce, le 26 juillet 2022. (Louiza Vradi/Reuters)
Selon le tribunal, cette mère de cinq enfants a été condamnée pour avoir appelé «à participer à des activités troublant l’ordre public et menaçant la sécurité».
La police française a arrêté, le 12 juin, deux personnes près d’Angers, soupçonnées d’avoir voulu assassiner Mahammad Mirzali. Reporters sans frontières (RSF) alerte sur cette nouvelle tentative présumée d’assassinat et appelle la France et l’Azerbaïdjan à considérer cette affaire au plus haut niveau de l’État.
Le logo du réseau social Twitter à côté d’un smartphone montrant le compte Twitter du milliardaire Elon Musk, le 26 avril 2022. (KARL-JOSEF HILDENBRAND / DPA / AFP)
« Sous le management de Musk, Twitter risque de devenir une fosse de désinformation », ont déclaré 26 organisations dans une lettre ouverte adressée aux annonceurs.
(Nairobi) – Les autorités judiciaires au Rwanda poursuivent des membres de l’opposition, journalistes et commentateurs pour leurs discours et opinions, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. En 2020 et 2021, Human Rights Watch a suivi plusieurs procès lors desquels les autorités judiciaires ont engagé des poursuites pour des motifs politiques et entretenu un climat d’intolérance à l’égard de la dissidence.
Vladimir Poutine mène aussi une guerre contre la liberté d’expression. Suite à l’invasion de l’Ukraine, les autorités russes ont déclenché une répression sans précédent contre le journalisme indépendant et les voix antiguerre.
Après l’adoption, le 4 mars, d’un amendement qui prévoit jusqu’à quinze ans de prison pour les journalistes qui publieront des “fausses informations” sur les forces armées russes, l’avenir s’assombrit définitivement pour les derniers représentants de la presse indépendante. Reporters sans frontières (RSF) demande aux autorités russes de supprimer immédiatement cette loi liberticide.
Des policiers russes interpellent des protestataires lors d’une manifestation contre l’invasion de l’Ukraine, le 2 mars 2022 à Moscou. AFP – NATALIA KOLESNIKOVA
Au huitième jour d’offensive, la Russie est un pays fracturé et apeuré par une guerre que même ses élites n’ont pas vu venir. Il y a le soutien au pouvoir, le déni, et ceux qui avec leurs moyens tentent de protester avec les pires difficultés. Des enfants de 10 ans en Sibérie ont terminé au commissariat avec leurs pancartes : « Non à la guerre ». Malgré l’espace qui se restreint, quelques-uns tentent encore de faire entendre.
A l’occasion de la troisième Conférence globale sur la liberté des médias organisée en Estonie les 9 et 10 février, RSF préconise la mise en place d’un mécanisme de réciprocité sur la base des principes universels pour protéger le journalisme et les démocraties.
(Tunis) – Les autorités tunisiennes poursuivent des citoyens devant des tribunaux militaires et civils et les emprisonnent pour avoir critiqué publiquement le président Kais Saïed et d’autres responsables, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Parmi les personnes poursuivies figurent des membres du parlement, des personnes connues pour leurs commentaires sur les réseaux sociaux et un animateur de télévision.
Amnesty International : Dans un nouveau rapport, nous révélons que les attaques menées contre la liberté d’expression pendant la période de pandémie de COVID-19 ont un impact dévastateur sur la capacité des personnes à avoir accès à des informations exactes pour les aider à faire face à la crise sanitaire mondiale.
Le président rwandais, Paul Kagame, à Pemba, au Mozambique, le 25 septembre 2021. SIMON WOHLFAHRT / AFP
Yvonne Idamange, qui avait accusé le président Paul Kagame et son gouvernement d’avoir mis en place une dictature, a été jugée coupable d’« incitation à la violence ».
Jeudi 30 septembre, un tribunal rwandais a condamné à quinze ans de prison une youtubeuse critique du pouvoir du président Paul Kagame. Yvonne Idamange, 42 ans et mère de quatre enfants, n’était pas présente au tribunal de Kigali à la lecture du verdict la déclarant coupable de six chefs, notamment « incitation à la violence et à l’insurrection », « dénigrement des mémoriaux du génocide », « propagation de rumeurs » et « agression ».