L’intersyndicale a été reçue près d’une heure par la première ministre à Matignon, mercredi, et appelle un « maximum de travailleurs et de citoyens » à participer aux manifestations, jeudi.
Partager la publication "Réforme des retraites : les syndicats annoncent « l’échec » de leur rencontre avec Elisabeth Borne et refusent de « tourner la page » de la mobilisation"
Déclaration faite ce soir lors du rassemblement au nom de la LDH
La Ligue des Droits de l’Homme appelle aujourd’hui à manifester devant toutes les préfectures de France pour dénoncer et condamner :
– les dérives et les violences des forces de l’ordre pour réprimer les mouvements sociaux.
– l’usage disproportionné et dangereux de la force publique et l’utilisation des armes non-létales.
– des arrestations et des gardes à vue arbitraires et sans motif .
Nous dénonçons les limitations des droits des journalistes à informer, les atteintes à la liberté de manifester et d’une manière générale, les actes et les postures attentatoires aux libertés publiques.
Nous demandons la dissolution de la BRAV-M qui porte mal son nom.
Aujourd’hui, la pétition pour réclamer la dissolution des brigades de répression de l’action violente motorisées a dépassé les 200 000 signatures. Pendant ce temps, le ministre de l’Intérieur ne pense qu’à dissoudre l’association « Le soulèvement de la terre ».
Pourquoi un tel déploiement des forces de l’ordre face aux manifestants dont l’immense majorité est tout à fait pacifique ?
Pourquoi une absence totale de compassion envers les blessés et les victimes de la part du ministre de l’Intérieur ?
Pourquoi cette stratégie qui marque une volonté de porter l’attention de l’opinion sur des affrontements ?
Elle traduit une volonté du gouvernement de dissuader la population de manifester et de détourner les esprits du combat pour le retrait de la réforme des retraites.
La Ligue des Droits de l’Homme envoie sur le terrain ses observateurs qui identifient les actes de violences des forces de l’ordre et qui établissent la réalité des faits constatés. C’est donc en connaissance de cause qu’elle dénonce les atteintes très graves à la liberté de manifester et d’informer ainsi que toutes les atteintes aux droits fondamentaux.
Hubert Bruneel
Partager la publication "Troyes: rassemblement contre les violences policières"
Sommes-nous toujours en démocratie ? L’escalade de la violence policière lors des dernières manifestations et l’utilisation abusive du 49.3 par le gouvernement, le onzième en neuf mois, oblige aujourd’hui à se poser la question. Alors que la légitimité parlementaire et la légitimité de la rue se confrontent à la légitimité de l’exécutif depuis le début des débats sur la réforme des retraites, notre régime démocratique semble être aujourd’hui à bout de souffle.
Entre 1,1 million et 3,5 millions de personnes ont défilé partout en France contre la réforme des retraites jeudi. Les responsables syndicaux, ragaillardis par les chiffres des manifestations et la présence nombreuse des jeunes dans les cortèges, s’agacent de l’entêtement d’Emmanuel Macron.
Le chef de l’Etat a accordé un entretien aux journaux de 13h de TF1 et France 2 ce mercredi 22 mars. Il a tenté une comparaison pour le moins douteuse entre le mouvement actuel contre la réforme des retraites et l’assaut contre le Congrès de Washington le 6 janvier 2021.
L’exécutif a finalement décidé de ne pas soumettre le texte au vote et de recourir à l’article 49.3 pour faire adopter la réforme des retraites. A ce stade, le Rassemblement national a dit vouloir déposer une motion de censure. Le groupe Liot envisage, de son côté, de déposer une motion de censure transpartisane. Une initiative qui est soutenue par La France insoumise.
« Travailler aussi longtemps, ça va pas être possible. » Éboueur, Ludovic est en grève depuis une semaine contre la réforme des retraites. Pour Brut., il raconte son quotidien.
L’ensemble des syndicats appelle à une journée de grève interprofessionnelle le 15 mars 2023, nouvelle journée nationale d’une mobilisation large jusqu’à l’abandon du projet de loi de réforme des retraites.
À Troyes, 14h30 place Jean-Jaurès (place de la Bourse du Travail).
À Romilly-sur-Seine, 14h rond-point de la zone commerciale La Belle Idée.
À Bar-sur-Aube, 15h30 à la Pomme d’Or (79 faubourg de Belfort).
Partager la publication "Manifestations du 15 mars dans l’Aube"
Dimanche 5 mars, le Sénat a adopté un amendement de la droite demandant au gouvernement d’étudier l’implantation d’une part de capitalisation au projet de loi final. Le débat avait jusqu’ici été écarté par le gouvernement, mais le risque de tendre vers plus de capitalisation est bien réel. Tout comme celui de l’hégémonie des puissants fonds de pension, comme BlackRock, dont la proximité avec Emmanuel Macron avait été pointée en 2019. Décryptage et entretien avec Sabine Montagne, directrice de recherche au CNRS.