Défense du droit à l’avortement

Troyes: une bonne centaine de personnes réunies ce samedi Place de l’Hôtel de ville

Etats-Unis : la justice suspend temporairement les lois qui interdisent l’avortement en Louisiane

Une manifestation pour le droit à l’avortement, à Washington DC, le 26 juin 2022. (NATHAN HOWARD / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)


Des batailles juridiques ont été engagées dans tout le pays pour empêcher les États d’interdire ou de limiter davantage l’avortement, après la décision de la Cour suprême de révoquer le droit constitutionnel à l’IVG.

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Droit à l’avortement

Fin du droit constitutionnel à l’avortement aux États-Unis : « C’est ridicule que neuf individus puissent déterminer nos droits humains fondamentaux »

Le 24 juin 2022, des manifestants pro-IVG à Washington entre colère et désespoir après la décision de la cour suprême de révoquer ce droit constitutionnel. (ALEX KENT / AFP)


La Cour suprême des États-Unis a abrogé vendredi le droit constitutionnel à l’IVG. Les États américains décideront désormais individuellement d’autoriser ou pas l’avortement. Face à cette situation, des manifestants se sont rassemblés à Washington pour crier leur colère.

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« Les vies de nombreuses Américaines sont en jeu » : le Planning familial international dénonce la « terrible » décision de la Cour suprême sur l’IVG


Droit à l’avortement : en France, le Haut Conseil à l’égalité appelle à « inscrire le droit à l’avortement dans la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne »


Pour le droit à l’avortement


États-Unis : quatre marches géantes organisées pour défendre le droit à l’avortement, la Californie veut être une « lueur d’espoir »

Des manifestantes défendent le droit à l’avortement à Los Angeles, le 3 mai 2022. (FREDERIC J. BROWN / AFP)


Washington, New York, Chicago et Los Angeles… Aux États-Unis, quatre grandes marches sont organisées samedi ainsi que des centaines d’autres rassemblements, aux quatre coins du pays, pour défendre le droit à l’avortement. De son côté, la Californie légifère pour protéger les femmes.

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Mobilisation massive en Croatie pour défendre le droit à l’avortement


Des milliers de personnes ont manifesté, jeudi 12 mai à Zagreb comme dans d’autres villes croates, en faveur du droit à la santé des femmes. La raison de leur indignation ? Le cas d’une femme enceinte d’un enfant gravement malade qui s’est vu refuser sa demande d’interrompre sa grossesse par quatre hôpitaux. « Assez » était le mot d’ordre de cette mobilisation qui demande au système de santé de respecter les femmes.


IVG : Le débat sur le droit à l’avortement ravivé également au Canada


IVG : Comme aux Etats-Unis, le droit à l’avortement au Canada n’est pas protégé par une loi, mais par la jurisprudence.

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DROIT À L’AVORTEMENT

Le droit à l’avortement est menacé aux États-Unis. Le 1er décembre 2021, Amnesty International s’est jointe à des militants devant la Cour suprême des États-Unis pour protester contre la décision à venir qui pourrait entraîner une interdiction totale de l’avortement dans de nombreux États américains. Crédit : Amnesty International.


Ces 25 dernières années, plus de 50 pays ont modifié leur législation pour faciliter l’accès à l’avortement, en reconnaissant parfois son rôle essentiel pour la protection de la vie, de la santé et des droits fondamentaux des femmes, des filles et des personnes trans. Pour autant, dans de nombreuses régions du monde, ce droit est encore fragilisé voire interdit. 

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Etats-Unis : la Cour suprême prépare la fin du droit constitutionnel à l’avortement

Des manifestantes devant la Cour suprême américaine, à Washington DC, le 2 mai 2022. (KEVIN DIETSCH / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)


D’après le site d’information Politico, la plus haute juridiction du pays a rédigé une décision qui renverserait le fameux arrêt Roe contre Wade, qui a fait de l’avortement un droit constitutionnel en 1973. Ce revirement, s’il entrait en vigueur, serait une victoire pour les États conservateurs qui multiplient les restrictions contre l’IVG.

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POUR UN AVORTEMENT SÛR ET LÉGAL PARTOUT AUX ÉTATS-UNIS !


Aux États-Unis, le droit à l’avortement est menacé. De nombreux États en ont limité l’accès, le rendant quasiment impossible. C’est le cas au Texas, où une loi anti-avortement a récemment été adoptée.  

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La Colombie dépénalise l’avortement jusqu’à 24 semaines

Des manifestantes pro-avortement saluent la décision de la Cour constitutionnelle de Colombie. (Raul Arboleda/AFP)


L’avortement ne sera désormais punissable « que s’il est pratiqué après la 24e semaine de gestation », a décidé la Cour constitutionnelle de Colombie.

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Le long combat du droit à l’avortement

En presque trente ans, de nombreux pays ont évolué en faveur de l’accès à l’interruption volontaire de grossesse.

Infographie: Dans quels pays l'avortement est-il légal ? | Statista

Sur les 56 pays analysés, seuls le Nicaragua, la Pologne et le Salvador ont restreint l’accès à l’avortement.

Cependant, même ailleurs, “la légalité est une chose, l’accès effectif à l’IVG en est une autre”.

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L’accès à l’avortement est un droit fondamental en France, en Europe et dans le monde

Appel à manifester à l’occasion de la « Journée mondiale pour la dépénalisation de l’avortement » le 25 septembre 2021

Durant la crise sanitaire, les femmes ont eu plus de difficultés pour avorter : pas de place dans les blocs opératoires, et renvoi vers le privé, résultat aussi des réductions drastiques de budget de l’hôpital public et aggravation des conditions de travail du personnel médical.

Les femmes ont été soumises à encore plus de violences et ont dû parfois renoncer à avorter. Celles dont la grossesse dépassait le délai légal des 12 semaines ont dû se rendre aux Pays Bas, en Espagne ou au Royaume Uni, où le délai est plus large !

Pendant ce temps, la mouvance anti-IVG agit, efficace en communication, avec des moyens financiers importants

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2021, l’année du choix

Par Nicole François


Anne Bouillat, fondatrice du centre d’accueil du Planning Familial de Troyes et Antoinette Chérain, militante de la première heure à l’occasion du cinquantenaire du Mouvement français pour le planning familial en mars 2006. Photo Libération-Champagne




On en vient à se dire ce truc complètement fou, qu’on va peut-être garder l’enfant parce qu’on n’a pas d’argent”, Annabelle 31 ans.

Ce témoignage interpelle, nous sommes en 2021 !!!

En effet, se rendre à l’étranger n’est pas accessible pour toutes. Précaires, migrantes, sans papiers, mineures sans l’accord de leurs parents : elles sont nombreuses à vivre la violence d’être forcée à poursuivre une grossesse non-désirée.

1971/2021

50 ans plus tard, 343 femmes ont de nouveau déclaré avoir avorté au-delà des délais légaux français.

Chaque année, le Planning Familial accueille plus d’un demi-million de personnes : des femmes de tous âges et de toutes catégories socio-professionnelles qui demandent à avorter au-delà du délai légal français. Ces personnes viennent au Planning pour un test de grossesse, une échographie ou encore parce qu’elles y ont été orientées par des professionnel.le.s de santé.

Faux négatifs lors d’un test de grossesse, difficulté à prendre rendez-vous dans les dernières semaines du délai, émergence des violences dans le couple, leurs histoires sont toutes différentes. Il faut les écouter. Ces personnes souhaitant mettre fin à une grossesse doivent traverser des frontières, ou débourser des sommes très importantes pour avorter dans des pays aux législations plus progressistes, comme l’Espagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni, où les délais vont jusqu’à 22 semaines de grossesse.

Pour certaines, cela s’avère impossible.

Comment accepter cette inégalité de traitement devant le choix de mener une grossesse à terme ?

Communiquons autour de nous :

« Monsieur le ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran, Madame la Ministre déléguée en charge de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances Elisabeth Moreno, cette situation est indigne d’un pays qui se revendique des plus progressistes sur les questions des droits des femmes et de l’égalité. Soutenez la proposition de loi qui allongerait le délai légal de 12 à 14 semaines de grossesse ! Allongez les délais de l’IVG pour permettre à toutes les femmes d’avoir le choix ! »

De nombreuses personnalités du monde politique, artistes et journalistes ont signé « le nouveau manifeste des 343 » .

Comme elles, mobilisons-nous avec le Planning familial pour exiger du gouvernement ce changement législatif nécessaire pour la liberté de chacune à disposer librement de son corps.

Soutenons l’allongement des délais légaux à 14 semaines pour l’avortement en France !


Pour signer la pétition c’est ICI

Il y a 50 ans


Les 343 signataires du Manifeste dans le Nouvel Observateur du 5 avril 1971

Le 5 avril 1971, en déclarant « Je me suis fait avorter » en une du « Nouvel Observateur », célébrités et anonymes défient la loi. Parmi les audacieuses, Delphine Seyrig, Catherine Deneuve, Françoise Fabian, Marguerite Duras, Jeanne Moreau, Françoise Sagan, Gisèle Halimi… Comment une bande de pétroleuses, avec leur marraine Simone de Beauvoir, ont-elles accompli cet acte fondateur pour le droit d’accès à l’IVG ?

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Accès à l’IVG : contre les droits des femmes, la droite joue l’obstruction parlementaire



Une manifestante tient une pancarte reclamant l’« Allongement des délais pour les IVG en France », le 26 septembre à Paris. (CELINE BREGAND/SIPA)

La proposition de loi visant à renforcer le droit à l’avortement ne sera pas débattue à l’Assemblée nationale le 18 février comme prévu, le groupe parlementaire Les Républicains ayant déposé plus de 400 amendements.

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En Argentine, un vote historique en faveur du droit à l’avortement

Le Sénat a nettement approuvé, mercredi, le projet de loi légalisant l’interruption volontaire de grossesse et sans condition jusqu’à la 14e semaine de grossesse.


Des militantes pour le droit à l’avortement devant le Congrès à Buenos Aires, mercredi 30 décembre. Natacha Pisarenko / AP

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Avortement en Pologne : la LDH est au côté de la mobilisation de masse contre l’interdiction totale

Pologne : le pouvoir dos au mur sur l’avortement

Lors de la manifestation contre l’arrêt du Tribunal constitutionnel, le 2 novembre à Varsovie. JANEK SKARZYNSKI / AFP

Confronté à une contestation d’une ampleur inattendue et en chute dans les sondages, le gouvernement polonais cherche une échappatoire à la quasi-interdiction de l’avortement décidée par le Tribunal constitutionnel.

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Droit à l’avortement : un combat sans fin

Lettre au Conseil national de la République slovaque sur le droit à l’avortement