
Le Wyoming est devenu le premier État américain à interdire la pilule abortive. Une nouvelle victoire pour les conservateurs presque un an après la révocation de l’arrêt Roe vs Wade.
Le Wyoming est devenu le premier État américain à interdire la pilule abortive. Une nouvelle victoire pour les conservateurs presque un an après la révocation de l’arrêt Roe vs Wade.
Le texte vise à compléter l’article 34 de la Constitution avec une formule qui abandonne la notion de « droit » chère à la gauche, pour celle de « liberté ». Il doit maintenant être adopté par l’Assemblée nationale.
Ce 1er février sera présenté au Sénat le projet de constitutionalisation du droit à l’IVG en France. A quelques jours de ce vote historique, l’association Actions Santé Femmes rassemblait médecins, historiens, philosophes et autres experts pour faire le point sur l’accès à l’avortement dans le monde. Terriennes les a rencontrés.
Il s’agit de la première fois qu’un Etat américain garantit le droit à l’avortement à ses habitantes, après la décision de la Cour suprême de revenir sur ce droit.
Tandis qu’un premier pas a été franchi jeudi avec l’adoption de la proposition de loi prévoyant de constitutionnaliser l’IVG, le chemin parlementaire à parcourir demeure long et tortueux : le Sénat, majoritairement à droite et qui y est a priori opposé, doit encore adopter le texte dans les mêmes termes, et un référendum doit être organisé sur cette question. Seule possibilité de s’épargner cette dernière étape (mais qui pourrait réveiller les anti-avortement) : que le gouvernement présente un projet de loi constitutionnelle. Questionné vendredi sur ce point lors d’un déplacement à Dijon (Côte-d’Or), Emmanuel Macron dit souhaiter «respecter le chemin parlementaire».
Alors que l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution sera de nouveau débattue par les députés ce mois-ci, franceinfo a rencontré des praticiens qui choisissent de se spécialiser dans cet acte médical. Des soignants engagés parfois confrontés aux remarques culpabilisantes de leur entourage.
En Italie, les féministes et défenseurs du droit à l’avortement inquiets depuis la victoire de la cheffe de l’extrême droite Giorgia Meloni. Car son parti extrêmement conservateur, Fratelli d’Italia, ne cache pas son opposition à la liberté d’avorter. Un droit inscrit dans la loi, depuis 1978, mais qui pourrait se voir bientôt restreint, alors qu’avorter est déjà particulièrement compliqué dans la très catholique Italie. Le reportage de Blandine Hugonnet.
Poursuivie pour homicide pour avoir accouché d’un bébé mort peu après la naissance, une Salvadorienne a obtenu l’abandon de l’action judiciaire par un juge. Le Salvador a une loi anti-avortement extrêmement répressive, soutenue par la puissante Église catholique.
Cette proposition de loi transpartisane, soutenue par le gouvernement, était examinée en première lecture dans le cadre d’un espace réservé au groupe écologiste.
À deux jours du scrutin, Lula, candidat de gauche et ancien président, tentait de ramener à lui les électeurs évangéliques qui avaient massivement voté Bolsonaro en 2019. Mais en évoquant la question de l’IVG, il a pris un risque politique comme l’a constaté notre envoyée spéciale à Rio.
Les associations féministes polonaises se battent pour l’IVG. À l’occasion de la journée internationale du droit pour l’avortement, certains collectifs se sont réunis à Varsovie. Dans un pays où avorter est quasiment illégal dans n’importe quel cas de figure, ces femmes ont voulu raconter leur histoire.
Alors que le parti post-fasciste italien Fratelli d’Italia est donné en tête aux législatives de dimanche prochain en Italie, l’inquiétude grandit, notamment au sujet quant à la vision de l’extrême droite sur la place des femmes dans la société. Reportage à Bologne.
Depuis jeudi, un décret oblige les Hongroises qui désirent avorter à écouter les battements de cœur du fœtus.
Pour la sénatrice Mélanie Vogel, qui a déposé cette proposition de loi constitutionnelle, « aucun pays n’est à l’abri d’une majorité politique susceptible d’abroger les dispositions autorisant l’avortement ».
Les Chiliens ont dit non au projet de nouvelle Constitution. Une victoire pour le camp conservateur et un coup dur pour les droits des femmes. Le texte envisageait d’y inscrire le droit à l’IVG. Un droit, qui, après avoir été interdit durant des décennies, est autorisé en cas de viol ou de danger pour la mère depuis 2017. Une nouvelle bataille s’annonce.