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Des manifestantes pour le droit à l’avortement défilaient à Miami, en Floride, le 24 juin dernier. (Marco Bello/Reuters)
La demande d’une jeune femme de 16 ans d’accéder à l’IVG a été refusée par la justice de cet Etat américain, où la pratique reste pourtant légale. Une décision scandaleuse et incohérente qui a suscité l’indignation dans la sphère politique américaine.
Un homme vote à Wichita (Kansas), le 2 août 2022. (NATHAN POSNER / ANADOLU AGENCY / AFP)
Ils ont rejeté un amendement qui aurait supprimé le texte garantissant le droit à l’avortement dans la Constitution de l’État. Cela aurait pu ouvrir la voie à une réglementation plus stricte ou à une interdiction.
Le sujet du droit à l’avortement ressurgit plus fortement aujourd’hui depuis que la Cour suprême américaine a décidé de le révoquer le 24 juin 2022, laissant ainsi la possibilité à chaque État américain d’interdire ou non l’IVG. En Irlande, avorter n’est autorisé que depuis le 13 décembre 2018. En 2013, une équipe de TV5MONDE recueillait les témoignages d’Irlandaises ayant avorté malgré l’interdiction, se mettant parfois en danger, ainsi que la parole de détracteurs de l’IVG, à l’heure où le gouvernement irlandais envisageait de modifier la loi. Reportage.
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Une manifestation pour le droit à l’avortement, à Washington DC, le 26 juin 2022. (NATHAN HOWARD / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)
Des batailles juridiques ont été engagées dans tout le pays pour empêcher les États d’interdire ou de limiter davantage l’avortement, après la décision de la Cour suprême de révoquer le droit constitutionnel à l’IVG.
Des personnes tiennent une pancarte sur laquelle est écrit « Légaliser l’avortement sans compromis », sur la place principale de Cracovie, en Pologne, le 1er décembre 2021. (BEATA ZAWRZEL / NURPHOTO / AFP)
Les interruptions volontaires de grossesse (IVG) demeurent interdites en Pologne, sauf en cas de viol et d’inceste, ou si la vie ou la santé de la mère sont en danger.
États-Unis : quatre marches géantes organisées pour défendre le droit à l’avortement, la Californie veut être une « lueur d’espoir »
Des manifestantes défendent le droit à l’avortement à Los Angeles, le 3 mai 2022. (FREDERIC J. BROWN / AFP)
Washington, New York, Chicago et Los Angeles… Aux États-Unis, quatre grandes marches sont organisées samedi ainsi que des centaines d’autres rassemblements, aux quatre coins du pays, pour défendre le droit à l’avortement. De son côté, la Californie légifère pour protéger les femmes.
Mobilisation massive en Croatie pour défendre le droit à l’avortement
Des milliers de personnes ont manifesté, jeudi 12 mai à Zagreb comme dans d’autres villes croates, en faveur du droit à la santé des femmes. La raison de leur indignation ? Le cas d’une femme enceinte d’un enfant gravement malade qui s’est vu refuser sa demande d’interrompre sa grossesse par quatre hôpitaux. « Assez » était le mot d’ordre de cette mobilisation qui demande au système de santé de respecter les femmes.
IVG : Le débat sur le droit à l’avortement ravivé également au Canada
IVG : Comme aux Etats-Unis, le droit à l’avortement au Canada n’est pas protégé par une loi, mais par la jurisprudence.
Le droit à l’avortement est menacé aux États-Unis. Le 1er décembre 2021, Amnesty International s’est jointe à des militants devant la Cour suprême des États-Unis pour protester contre la décision à venir qui pourrait entraîner une interdiction totale de l’avortement dans de nombreux États américains. Crédit : Amnesty International.
Ces 25 dernières années, plus de 50 pays ont modifié leur législation pour faciliter l’accès à l’avortement, en reconnaissant parfois son rôle essentiel pour la protection de la vie, de la santé et des droits fondamentaux des femmes, des filles et des personnes trans. Pour autant, dans de nombreuses régions du monde, ce droit est encore fragilisé voire interdit.
Les « évangéliques » ont le vent en poupe avec environ 665 millions de fidèles dans le monde. Dans certains pays, comme aux Etats-Unis, cette frange du christianisme protestant dispose de puissants relais. Ils ont investi la scène politique pour contrecarrer des avancées sur le plan des droits humains. Et leur influence politique est grandissante. En témoigne le possible réexamen par la Cour suprême américaine de l’arrêt Roe vs. Wade, reconnaissant le droit des femmes à avorter dans le pays depuis 1973.
Des manifestantes devant la Cour suprême américaine, à Washington DC, le 2 mai 2022. (KEVIN DIETSCH / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)
D’après le site d’information Politico, la plus haute juridiction du pays a rédigé une décision qui renverserait le fameux arrêt Roe contre Wade, qui a fait de l’avortement un droit constitutionnel en 1973. Ce revirement, s’il entrait en vigueur, serait une victoire pour les États conservateurs qui multiplient les restrictions contre l’IVG.
Aux États-Unis, le droit à l’avortement est menacé. De nombreux États en ont limité l’accès, le rendant quasiment impossible. C’est le cas au Texas, où une loi anti-avortement a récemment été adoptée.
Le Parlement français a définitivement adopté mercredi la proposition de loi pour allonger la durée légale de l’IVG de 12 à 14 semaines. Fait rare, ce texte concocté par une élue de l’opposition a été soutenue par la majorité.