FEMMES AUBOISES

Par Nicole François

Il y a un an, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, la section LDH Troyes et Aube présentait une exposition « Portraits de femmes auboises ».

Retour sur ces portraits : aujourd’hui Rolande Labbé dite Betty Dié née le 12 avril 1919 à Theil-sur-Vanne et décédée le 30 décembre 1971.


Conseillère municipale de Troyes de 1945 à 1947, puis à Estissac en 1953, puis Maire en 1959.

En 1941, elle ravitaille les prisonniers d’Afrique du Nord évadés de camps allemands .

Entrée ensuite dans la résistance, elle y est très active en diffusant des tracts et la presse clandestine. Recherchée par la Gestapo, elle devient clandestine (sous le nom de Betty), avec son époux, et assure de nombreuses missions entre l’Aube et l’Yonne, notamment dans les maquis de La Grande Jarronée et de Saint-Mards-en-Othe.

Après la mort de son époux, elle continue ses activités, jusqu’à la libération.

Devenue secrétaire du Colonel FTP André, promue lieutenant à titre FFI, elle occupe des fonctions à la caserne Songis de Troyes jusqu’en mars 1945.

Ses services dans la résistance lui valent la Légion d’Honneur et la Croix de Guerre en 1946.

Elle était également engagée dans l’association des anciens combattants de la Résistance, et dans l’Union des femmes françaises.

Femmes auboises

Par Nicole François

Il y a un an, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, la section LDH Troyes et Aube présentait une exposition « Portraits de femmes auboises ».

Retour sur ces portraits, aujourd’hui Anne Bouillat.

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Anne Bouillat, médecin, est la fondatrice du centre d’accueil du planning familial dans l’Aube. Sensibilisée par les « drames de l’avortement » lors de ses gardes à l’hôpital, elle prend contact à Paris avec la responsable du mouvement « Maternité heureuse » (qui deviendra ensuite le Planning Familial). Elle participe à la création du Mouvement français pour le planning familial et visite, dès 1961, le premier centre français à Grenoble.

Elle fonde le deuxième centre à Sainte-Savine, puis Troyes (avant Paris) , avec des enseignants, des personnes militantes, avec Antoinette Chérain, bénévole, et des médecins « bravant » le Conseil de l’Ordre. Le maire de Sainte-Savine, Gabriel Thierry, apporte son soutien et met des locaux à disposition. L’activité du planning se développe : permanences pour accueillir les femmes en détresse, informations sur la contraception, et sur l’accouchement sans douleur.

Elle accepta d’être vacataire au service de gynécologie pour les avortements, de 1980 à 1988. Anne Bouillat créa également le service de « crèches à domicile ».

Un événement mémorable: la projection du film interdit, « Histoire d’A » (réalisé par Charles Belmont et Marielle Issartel en 1973), à la salle des fêtes de l’Hôtel de ville de Sainte-Savine, devant 1500 personnes !


La pandémie de Covid-19 aggrave les inégalités femmes-hommes pour les femmes et les jeunes filles réfugiées


Jilly, âgée de 38 ans et déplacée interne en RDC, apprend la fabrication du savon alors qu’elle bénéficie également d’un soutien et de soins en tant que victime de la violence sexiste à Kananga.   © HCR/Olivia Acland

L’impact de la pandémie de Covid-19 menace la vie et les droits des femmes et des jeunes filles réfugiées, déplacées internes et apatrides, prévient aujourd’hui le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés à l’occasion de la Journée internationale des femmes.

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La Covid-19, les femmes et la voie vers un meilleur avenir




Les femmes ont subi de fortes conséquences de la pandémie de Covid-19, contraintes par exemple de quitter le marché du travail pour s’occuper d’enfants et de personnes âgées. En cette Journée internationale des femmes, elles demeurent sur la ligne de front de la lutte contre la pandémie en tant que travailleuses de la santé, parmi d’autre tâches. Elles devraient pouvoir ensuite bénéficier de la reprise économique mondiale anticipée. Les codirectrices par intérim de la division Droits des femmes à Human Rights Watch, Heather Barr et Amanda Klasing, ont récemment discuté avec Amy Braunschweiger du sort des femmes pendant la pandémie, et des manières de construire un avenir plus équitable.

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Droits des femmes : de Nice à Lille, plusieurs centaines de manifestants ce samedi

À Lille, la marche a réuni entre 800 et 900 manifestants, selon l’estimation de la préfecture. (Photo PIB)

Plusieurs centaines de personnes, en grande majorité des femmes, ont manifesté samedi à Nice, Lille et Strasbourg, en préambule à la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars.

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France-Algérie, poursuivre sur la voie de la vérité


La reconnaissance de l’assassinat de l’avocat nationaliste Ali Boumendjel par des militaires français en 1957 est un nouveau pas important sur le chemin de la délicate réconciliation des mémoires française et algérienne.

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Pour un 8 mars de combat

La pandémie de Covid-19 a déclenché une année de crises en matière de droits humains


Des proches se touchent la main à travers un rideau en plastique  afin d’éviter de contracter le Covid-19 au centre médical San Raffaele à Rome (Italie), le 22 décembre 2020. © 2020 Cecilia Fabiano/LaPresse via AP


Les gouvernements devraient mettre fin aux approches répressives et abusives adoptées dans plusieurs pays.


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Mobilisation générale du 13 au 20 mars pour nos libertés !

Gestion des Rendez-vous de vaccination Covid : Audition par le Conseil d’État le 8 mars 2021

Gel des visas pour les bénéficiaires du regroupement familial et de la réunification familiale : que faire ?

La justice française saisie pour les attaques chimiques contre la population syrienne en 2013



Manifestation à New-York en août 2013 contre le régime de Bachar al-Assad, suite aux attaques à l’arme chimique en Syrie © AFP / CEM OZDEL / ANADOLU AGENCY

INFO FRANCE INTER – L’ONG franco-syrienne SCM (centre syrien des médias et de la liberté d’expression) a déposé plainte pour crime de guerre et crime contre l’humanité pour les attaques des 5 et 21 août 2013 en Syrie. Ces attaques aux gaz neurotoxiques ont fait plus de 1.400 morts et des milliers de blessés.

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En Martinique, menace d’une prescription sur le scandale du chlordécone

« Sans Filtre », l’émission de Gabriel Attal avec des influenceurs agace les étudiants



Le premier rendez-vous de l’émission « Sans Filtre » de Gabriel Attal a été diffusé sur Twitch et Youtube mercredi 24 février © capture d’écran

Des dizaines de milliers de messages postés sur les réseaux sociaux avec le hashtag #etudiantspasinfluenceurs critiquent le choix d’avoir rassemblé autour du porte-parole du gouvernement des stars du web, déconnectées des réalités de la vie étudiante.

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Contrat d’engagement républicain, la liberté associative et syndicale menacée

Les déplacés yéménites fuient les affrontements et sont confrontés à un risque imminent de famine



Gabra (en rose), une mère déplacée yéménite, et sa famille dans un site de déplacés à Sanaa.   © HCR/Ahmed Haleen

Ceci est un résumé des déclarations du porte-parole du HCR Boris Cheshirkov – à qui toute citation peut être attribuée – lors de la conférence de presse du 26 février 2021 au Palais des Nations à Genève.

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ÉTHIOPIE : L’URGENCE D’UNE AIDE HUMANITAIRE AU TIGRÉ




La guerre du Tigré dévaste depuis le mois de novembre cette région du nord de l’Éthiopie. Une crise humanitaire de grande ampleur fait rage et l’envoi urgent d’une aide à la hauteur de l’extrême gravité de la situation est nécessaire. Malgré l’accord conclu entre l’Onu et le gouvernement éthiopien, l’accès des personnels et convois humanitaires reste très limité, ce qui fait cruellement défaut à la population, dont une grande partie se trouve dans des zones rurales.

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Dématérialisation des demandes de titre de séjour : pour la première fois, un tribunal administratif juge l’organisation d’une préfecture illégale

Le temps presse ! Droit à un environnement sûr, propre, sain et durable

mardi 23 février 2021
Communiqué de presse

Puissante arme aux mains des industriels des énergies fossiles, le Traité sur la charte de l’énergie (TCE) leur permet de dissuader et/ou sanctionner les pouvoirs publics désireux de lutter contre le réchauffement climatique et d’œuvrer en faveur de la transition énergétique. Ce mardi 23 février, des dizaines d’organisations en Europe, dont plus d’une trentaine en France, lancent une pétition et une campagne qui exige de l’UE et de la France qu’elles se retirent du TCE dans les plus brefs délais, sans attendre la rénovation d’un Traité qui ne peut être amélioré.

Alors que l’entreprise multinationale allemande de l’énergie RWE vient d’annoncer recourir au TCE pour poursuivre les Pays-Bas concernant leur décision de sortir du charbon d’ici à 2030 (1), des dizaines d’organisations en Europe rendent publique une pétition appelant les gouvernements, parlementaires et institutions européennes à « sortir du traité sur la Charte de l’énergie et à stopper son expansion à de nouveaux pays » (2).

En France, dans le cadre de cette mobilisation visant à obtenir une décision claire avant la COP26 sur le climat qui se tiendra cet automne à Glasgow, ce sont plus de 30 organisations, parmi lesquelles 350.org, ActionAid France – Peuples Solidaires, Aitec, Alternatiba, Amis de la Terre, ANVCOP 21, Attac France, Bloom, CCFD-Terre Solidaire, le Collectif Stop CETA-Mercosur, Confédération paysanne, FNE, Greenpeace, LDH, Le Mouvement, Notre affaire à tous, Réseau action climat, We move Europe, XR France et Youth for climate, qui appuient et relaient le lancement de cette campagne (3).

Ce n’est pas la première fois que le Traité sur la charte de l’énergie, longtemps resté dans l’oubli, est utilisé par des investisseurs et entreprises du secteur des énergies fossiles pour protéger leurs intérêts au détriment de l’intérêt général et/ou dissuader les pouvoirs publics de prendre des mesures climatiques ambitieuses. Parmi des dizaines de cas, une entreprise britannique Rockhopper s’en prend à l’Italie à la suite de son moratoire sur les forages offshore, tandis qu’une entreprise canadienne Vermilion a fait pression sur le gouvernement français pour réduire l’ambition de la loi Hulot sur les hydrocarbures (4).

Depuis des années, les organisations de la société civile alertent sur le caractère nocif de ce Traité et appellent l’UE et les États-membres à s’en retirer au plus vite (5). C’est possible, l’Italie l’a fait depuis 2016. Cela fait quelques mois que ces vives critiques s’étendent : 200 scientifiques ont récemment formulé une demande similaire (6), tandis que 250 parlementaires ont demandé à la Commission d’explorer la possibilité de se retirer conjointement de cet accord (7). Les gouvernements espagnols et français ont également exprimé cette demande « d’étudier une sortie coordonnée de l’UE de ce traité » (8).

Ces prises de position interviennent alors que des négociations pour une « modernisation » du TCE ont débuté en 2020 et que quatre nouvelles sessions sont planifiées en 2021, la prochaine du 2 au 5 mars, sans obligation de résultat et sans date de fin de négociation (9). Compte-tenu de l’opposition de plusieurs pays, dont le Japon, ces négociations ne produiront rien de plus que quelques modifications cosmétiques. Les propositions de l’UE sont d’ailleurs très largement insuffisantes (10).

Le temps presse. Le meilleur moyen d’obtenir un retrait conjoint à l’échelle européenne est d’augmenter la pression sur chacun des États-membres pour sortir de ce traité suranné, dangereux et climaticide. Par le lancement de cette pétition européenne, les organisations de la société civile donnent le coup d’envoi de plusieurs mois de campagne ayant comme point d’orgue les échéances de la loi climat européenne et la COP26 à Glasgow à l’automne 2021.



Passez à l’action et signez la pétition !



  1. Pays-Bas – La sortie du charbon attaquée par la multinationale de l’énergie RWE via le Traité sur la charte de l’énergie,
  2. Exemple d’organisations en Europe : Attac Deutschland, Transparency Deutschland, PowerShift (Allemagne), Attac Spain, Campaña No a los tratados de Comercio e Inversión. Spain (Espagne), Finnish TTIP platform, Greenpeace Finland, FoE Finland (Finlande), Corporate Europe Observatory Europe Beyond Coal Campaign CAN Europe FoE Europe (UE), Handel Anders ! coaliti, Transnational Institute, SOMO (Pays-Bas), Attac Austria, Naturfreunde Deutschlands, IG Windkraft Österreich, ökonews.at (Autriche), TROCA (Portugal) etc
  3. Liste des organisations en France : 350.org, ActionAid France – Peuples Solidaires, Aitec, Alofa Tuvalu, Alternatiba, Amis de la Terre, ANVCOP 21, Attac France, Bloom, CADTM France, CCFD-Terre Solidaire, Collectif Stop CETA-Mercosur, Comité Pauvreté et Politique, Confédération paysanne, CRID, Emmaus international, FNE, Générations futures, Greenpeace, LDH, Le Mouvement, Notre affaire à tous, Pour un réveil écologique, Réseau action climat, Résilience France, Sherpa, Utopia, Veblen Institute, We move Europe, XR France, Youth for climate,
  4. Le Traité sur la charte de l’énergie, l’accord qui protège les pollueurs, note d’information de l’Aitec et d’Attac France
  5. En décembre 2019, dans une lettre ouverte signée 278 syndicats et associations, dont le collectif Stop CETA-Mercosur et plusieurs de ses membres, ont appelé l’UE et les États-membres à se retirer du TCE
  6. En décembre, 200 scientifiques ont appelé l’UE et les États-membres à se retirer du TCE
  7. Plus de 250 parlementaires appellent la Commission européenne et les États-membres à explorer la possibilité de se retirer conjointement de cet accord.
  8. Lettre des ministres français Bruno Le Maire, Barbara Pompili, Franck Riester, Clément Beaune à la Commission européenne, annoncée fin décembre par tweet, que nous rendons.
  9. Programme des réunions du processus de modernisation
  10. Le Traité sur la charte de l’énergie, qui protège les pollueurs ne peut pas être modernisé ! Il faut en sortir Le Traité sur la charte de l’énergie, qui protège les pollueurs ne peut pas être modernisé ! Il faut en sortir

Le 14 juin 2013, la Commission européenne a obtenu mandat de la part de tous les États membres pour négocier avec les États-Unis le Transatlantic Free Trade Area (TAFTA). Cet accord cherche à instaurer un vaste marché de libre-échange entre l’Union européenne et les États-Unis, allant au-delà des accords de l’OMC.

Ce projet de Grand marché transatlantique vise le démantèlement des droits de douane restants, entre autres dans le secteur agricole, et plus grave encore, la suppression des « barrières non tarifaires » qui amplifierait la concurrence débridée et empêcherait la relocalisation des activités.

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