COP30: la mascarade



Dans une tribune au « Monde », un collectif de doctorants et de doctorantes en sciences de la Terre et du climat dénonce l’hypocrisie de politiques internationales qui prétendent mener la transition écologique mais « minent, décision après décision, les moyens d’y parvenir ».



La COP30, s’est ouverte ce lundi à Belém. Alors qu’aucune négociation d’envergure n’y est prévue, l’hôte brésilien entend saisir l’occasion pour relancer la dynamique de l’accord de Paris. La société civile organise quant à elle sa contre-COP radicale.



Estimant que leur voix est ignorée, quelque 300 militants autochtones ont tenté d’entrer dans la COP30. Reporterre a rencontré l’un d’entre eux, qui dénonce la duplicité de Lula sur la question des peuples autochtones.



L’agrobusiness exerce une forte emprise sur l’État brésilien, qu’il soit dirigé par la gauche ou la droite, sous Lula ou Bolsonaro. Il n’est donc pas surprenant que la COP de cette année s’annonce comme un immense exercice de verdissement de façade agro-industriel.



Belém moi non plus. Quelques jours après le début du 30ème sommet mondial (COP30) sur le climat, la tournure des discussions inquiète alors que l’hôte brésilien promeut des solutions jugées inefficaces voire dangereuses, avec la bénédiction des pays riches.



Les impasses coupables de la COP 30.

Dix ans après la signature de l’accord de Paris, la conférence climat au Brésil doit acter la mise en œuvre d’une transition juste.


Octobre Rose



Cancer du sein : 8 femmes sur 10 favorables à ce que le dépistage puisse avoir lieu dans des unités mobiles, révèle une étude de la Ligue contre le cancer pour Octobre Rose.








Après le petit-déjeuner du 8 octobre à la MAC, préparé par l’Association Agis dans ta Ville dans le cadre de La Semaine Bleue, qui est un moment privilégié pour reconnaître la place essentielle des seniors et encourager la solidarité entre générations, la commune s’associait à l’association « Donne ton soutif » dans le cadre d’Octobre Rose. Pour poursuivre, la ville s’engage avec l’Etablissement Français du sang.





Calendrier du CRCDC Grand Est (Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers de la région Grand Est)

DATEHEURELIEUMANIFESTATION
03 oct.à partir de 14hParvis de l’Hôtel de ville
Troyes
Manifestation sportive et culturelle
Action de sensibilisation
04 oct.nocturneBoulageAction de sensibilisation
08 et 09 oct.10h – 18hParvis de l’Hôtel de ville
Troyes
Atelier d’éducation pour la santé
Voyage au cœur du sein
12 oct.9h30 – 13hStade municipal
Romilly sur Seine
Manifestation sportive et culturelle
La Rose’Millonne
13 oct.12h30 – 14hLacoste
Troyes
Manifestation en entreprise
14 oct.14h – 16hMSP Fariat
Troyes
Atelier d’éducation pour la santé
16 oct.9h – 17hCAF TroyesManifestation en entreprise
21 oct.9h – 13hTennis Club
Romilly sur Seine
Manifestation sportive et culturelle
22 oct.13h30 – 17h30Centre Santé Chapelain
La Chapelle St Luc
Marche solidaire
23 oct.9h – 17hCentre Hospitalier
Troyes
Manifestation sportive et culturelle



« Bisounours ! » Des malades du cancer critiquent « Octobre rose »


Des membres du collectif Cancer Colère, postés devant un hôpital parisien, appelaient à politiser la campagne Octobre rose, jugée « bisounours ». Dans leur viseur, l’agro-industrie et ses pesticides cancérogènes.


Non à la Loi Duplomb — Pour la santé, la sécurité, l’intelligence collective.

Par Rémy Dufaut



Acetamiprid: C10H11ClN4 autrement dénommé E)-N-[(6-Chloro-3-pyridinyl)méthyl]N’-cyano-N-méthyléthanimidamid



1 694 342

C’est le nombre de signatures de la pétition lancée le 10 juillet par  Eléonore PATTERY, actuellement en Master QSE et RSE (Qualité, Sécurité, Environnement / Responsabilité Sociétale des Entreprises) sur le site de l’Assemblée nationale à l’instant précis où nous publions cet article (ce nombre augmente de plus de 200 par minute).

Les lobbies agricoles et agrochimiques redoublent d’efforts pour tenter de contrer cette vague citoyenne qui ne cesse de croître.

L’un des arguments des défenseurs de l’acétamipride c’est qu’il est un composant de nombreux produits utilisés régulièrement par les foyers français, depuis l’antipucerons systémique disponible dans tous les commerces de jardinage jusqu’aux colliers antipuces de nos compagnons à quatre pattes, selon la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard. Hors, cette affirmation est totalement fausse, l’acétamipride n’étant autorisé dans aucun produit vétérinaire.

L’acétamipride n’est pas présent dans tous les insecticides ménagers comme le prétend Mme Genevard, mais dans seulement 213 sur plusieurs milliers sur le marché, d’après la base de données officielle consacrée aux produits biocides.

Pendant ce temps, les études sur l’acétamipride « s’accumulent » et montrent des « toxicités chroniques très importantes ».

Et ça n’est pas d’aujourd’hui que des scientifiques, dont les objectifs sont de proposer aux agriculteurs des alternatives à ce produit toxique (découvert en 1989 et commercialisé en 1995 dans le monde entier) plutôt que de les « empêcher de produire », se démènent pour nous alerter. Une simple recherche sur Google nous renvoie à plus d’une centaine de publications scientifiques de 2021 à nos jours, dans lesquelles il est difficile d’en trouver qui ne dénoncent pas la toxicité de ce produit.

En décembre 2013, l’EFSA (l’Autorité européenne de sécurité des aliments) signalait deux insecticides qui « pourraient être nocifs pour le système nerveux humain » et seraient susceptibles d’affecter le développement cérébral des bébés et demandait à ce que « tout nouvel insecticide néonicotinoïde soit obligatoirement testé pour sa neurotoxicité humaine avant sa mise sur le marché ».

Le 1er septembre 2018, un an d’après l’élection d’Emmanuel Macron, entrait en vigueur l’interdiction des néonocotonoïdes, dont l’acétamipride. La France se positionnait alors « plus que jamais en pointe sur l’interdiction des produits phytopharmaceutiques dangereux pour les pollinisateurs ».

En janvier 2022, une étude très sérieuse révélait avoir observé la présence de « plusieurs néonicotinoïdes dans le liquide céphalo-rachidien, le plasma et l’urine des enfants ».

Une autre étude, proposée en décembre 2024, validée officiellement en juin 2025, sur l’exposition aux pesticides sur les femmes enceintes en Argentine, où l’on sait que les sujets environnementaux sont plutôt absents du débat politique, lancait un cri d’alarme sur la santé des mamans comme de celle de leurs enfants, en particulier dans les régions du centre-nord de Santa Fe, …/… caractérisées par une agriculture et une horticulture intensives.

La tronçonneuse du sénateur Duplomb ne parviendra pas à annihiler 60 années de lutte contre les pesticides et on veut encore espérer que ses soutiens à la FNSEA ne détiendront jamais la puissance des propriétaires terriens argentins qui cultivent à 800 plus de 30 millions d’hectares. En France, c’est moins de la moitié de la surface pour 600 fois plus d’exploitants. Cela devrait inciter les plus grands à encore un peu de modestie, d’autant que les Français ne veulent pas de leurs fermes géantes, dont la vocation est de produire toujours davantage en les empoisonnant plutôt que de les nourrir.

Nous attendons du président de la République qu’il prenne ses responsabilités.

Projet de loi d’orientation agricole : France Nature Environnement dénonce l’article 13, « une des pires régressions du droit de l’environnement des dernières années »



Introduit par amendement par le gouvernement, l’article 13 avait déjà fait polémique lors du passage du texte à l’Assemblée en mai 2024. Il arrive à l’examen au Sénat mardi 4 février avec le projet de loi d’orientation agricole. Très contesté par les défenseurs de la nature, cet article prévoit l’introduction d’une présomption de « non-intentionnalité » en cas d’atteinte aux espèces protégées ou à leurs habitats. 



Mutualistes, scientifiques, associations, médecins… Ils appellent à « un nouveau cap agricole » pour ne pas répéter avec les pesticides « les mêmes fautes qu’avec l’amiante »


Ce texte à l’initiative de groupes mutualistes, publié par franceinfo mardi 4 février et signé par plus de 1 500 personnes (mutualistes, scientifiques, responsables politiques, d’entreprises, d’associations et de syndicats, agriculteurs, victimes de pesticides et de l’amiante, artistes, médecins et professionnels de santé), est un appel à l’action adressé au Premier ministre François Bayrou et au Président Emmanuel Macron. Il établit une comparaison entre l’amiante et les pesticides en soulignant les erreurs passées et la nécessité de ne pas les reproduire. Il insiste sur l’urgence sanitaire et environnementale, et appelle à une transformation profonde du modèle agricole et une meilleure prise en charge des risques.



OFB : les raisons de la grève de la police de l’environnement


Une grève historique débute à l’Office français de la biodiversité (OFB). La conséquence d’une longue série d’intimidations de la part d’agriculteurs, et de pressions de l’État.

A ne pas manquer la semaine prochaine



         

Au lendemain des élections législatives, une centaine d’organisations ont lancé un appel à désarmer l’empire Bolloré ( https://desarmerbollore.net/appel ). Elles y pointaient la menace grave que représente une telle omnipotence financière et médiatique. Elles appelaient à agir contre un ensemble de dispositifs et infastructures dédiés à la conquête du pouvoir par l’extrême droite. L’exemple d’Elon Musk, et désormais de ses confères patrons de la tech, montre à quel point quelques milliardaires peuvent peser de tout leur poids, aux Etats-Unis et jusqu’en Rurope, dans l’avènement d’un ordre mondial réactionnaire et fascisant. L’actualité offre ainsi un sinistre miroir et la campagne pour désarmer l’empire Bolloré relève ici chaque jour un peu plus de l’urgence.

Du 29 janvier au 2 février 2025, cette coalition d’organisations appelle dans tout le pays à des journées d’actions contre l’empire Bolloré et ses infrastructures : énergies fossiles avec Bolloré Energy, agro-industrie coloniale et écocidaire avec la Socfin socapalm, conseil et publicité avec Havas, extractivisme avec Blue Systems, surveillance et contrôle avec EASIER, IER ou Automatic systems, et de plus en plus de médias et maisons d’éditions à travers le groupe Hachette. L’appel à ces journées d’actions met ainsi en avant le caractère aussi glaçant qu’absolument cohérent du projet industriel, financier et politique du groupe Bolloré. Pendant des mois nous avons analyser comment son empire se déploie sous diverses formes et firmes qui se nourrissent d’un renforcement autoritaire de l’ordre économique mondial autant qu’elles l’appuient.

👉 L’appel complet est lisible sur le site de la campagne

Ces journées d’actions font suite à une première série de mobilisation en décembre à l’initiative d’une centaine de libraires dénonçant l’emprise du groupe Bolloré dans le monde de l’édition (https://desarmerbollore.net/news/actions-decentralisees-du-29-janvier-au-3-fevrier-2025#user-content-fn-1 ) ainsi qu’à l’intrusion de centaines de milliers de marque-pages invitant à boycotter Hachette/Bolloré dans les livres du groupe (https://desarmerbollore.net/news/operation-marque-pages. ) Du 29 janvier au 2 février 2025, des mobilisations publiques sont d’ores et déjà annoncées à Grenoble, Reims, Lyon, Poitiers, Clermont-Ferrand, Oyonnax, Marseille, Paris dans le Finistère ou en Aragon (détails ci-dessous). D’autres rendez-vous nous parviennent chaque jour, sans compter les actions surprises. Les journalistes qui souhaitent avoir plus d’infos sur certaines mobilisations et les couvrir peuvent nous joindre sur le tel presse.

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LISTES DES ACTIONS PUBLIQUES :

Grenoble : mercredi 29 janvier à 17h30 à Grenoble (UGA BU Droit-Lettres)
Aragon : mercredi 29 janvier 2025 à Aragon (devant le centre culturel)
Reims : jeudi 30 janvier à midi (devant la fac de lettre)
Lyon : samedi 1er février à 15h30 (Place Guichard)
Chasseneuil-du-Poitou : samedi 1er février à 14h30 (Zone commerciale du Futuroscope – 86)
Besançon : samedi 1 février à 14h30 (Place Pasteur)
Reims : samedi 1er février après-midi (au centre démocratique kurde)
Clermont-Ferrand : samedi 1 février de 14 à 19h 
Oyonnax : samedi 1er février 2025 (devant le local du Progrès, rue Anatole France
Marseille : dimanche 2 février de 12h à 18h (La Plaine)
Finistère : dimanche 2 février 14h en Bretagne (lieu communiqué au dernier moment)

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POUR SUIVRE LES MOBILISATIONS :

CARTE DES ACTIONS – Une carte des mobilisations qui sera alimenté en temps réel tout le long des jours de mobilisation se trouve ici https://desarmerbollore.gogocarto.fr/map#/carte/@45.60,1.98,6z?cat=all

SITE – L’ensemble des appels à ces mobilisations, la carte des infrastructures de l’empire Bolloré, des analyses et retours d’enquêtes, ainsi que des comptes-rendus texte photos, vidéos des mobilisations sont disponibles sur le site de la campagne : https://desarmerbollore.net 

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Contact presse Soulèvements de la terre :  06 29 98 45 22 (téléphone ou signal)

Compte insta de la campagne : @campagnebollore








Le MRAP et la Compagnie du Loup bleu ont le plaisir de vous inviter à la représentation de « la fuite » :

vendredi 31 janvier à 20h30 

à l’Aiguillage

3 Place de la gare, 10110 Polisot.

suivi d’un échange et de témoignages

vous pouvez réserver  par téléphone au 03 51 63 71 52 ou à contact@laiguillage.org

La fuite

Un homme jeune – un fils, un frère, un fiancé – décide de quitter son pays et entreprend un long voyage pour trouver, peut-être, un monde meilleur… comme tant d’autres.

On les appelle migrants, exilés, sans papiers, demandeurs d’asile…

« La fuite », c’est l’histoire, en neuf épisodes, du voyage de ce jeune homme qui, à chaque étape, rencontre un personnage (incarné à chaque fois par le même comédien) emblématique d’un moment, d’un lieu, d’une fonction, d’une émotion.

Avec une chaise, une valise, des pierres, un téléphone portable, une couverture, une photo, deux comédiens (Ibraheem Ramadan et Alain Dommanget), et les images de Pascale Morel.

Mise en scène : Marie-Hélène Aïn.


Le pognon de dingue du système productiviste : 48,3 milliards par an


Revoilà ces agriculteurs « fiers de nous nourrir » intimidant une ministre pourtant à leurs côtés! Bientôt l’hiver, morte saison dans les champs propice aux manifs. Ils ont beau jeu de crier «au secours» avec leurs fourches tractées. Savent-ils qu’ils défendent un système agrochimique nous coûtant 48,3 milliards/an. Tout ce barouf pour alimenter un système qui nous mène dans le mur.