Aube: la préfecture donne son accord pour un projet de poulailler XXL, des associations vont déposer un recours



L’association de défense des animaux L214 et un collectif de riverains s’opposent à l’installation d’un poulailler géant à Plessis-Barbuise dans l’Aube, alors que la préfecture vient de donner son feu vert au projet.

C’est une exploitation qui pourrait accueillir jusqu’à 600 000 poulets par an selon le décompte de l’association L214, farouchement opposée au projet de poulailler sur la commune de Plessis-Barbuise, près de Nogent-sur-Seine, dans l’Aube. Le dossier mené par le groupe Duc vient de franchir une étape importante avec l’autorisation délivrée en début de semaine par la préfecture. Dans un arrêté en date du 7 avril 2025, cette dernière donne son accord à l’exploitation d’un site d’élevage de volailles de chair de 84 000 places par l’EARL Les Champinelles.



L’impact de l’élevage des poulets sur la santé et l’environnement


Outre les questions éthiques qu’elle soulève, la consommation de viande de poulet n’est pas sans conséquences sur l’environnement et la santé humaine : intoxications alimentaires, antibiorésistance, pollution atmosphérique ou encore déforestation sont inhérentes au mode d’élevage intensif de ces oiseaux.



Listériose : attention, ces cordons-bleus Le Gaulois ne doivent pas être consommés


Vendus courant mars dans toute la France, ces cordons-bleus pourraient présenter des traces de listériose, une grave maladie qui peut entraîner des complications neurologiques.

Attention ! Si vous avez dans vos réfrigérateurs des Maxi Cordons-bleus de volaille de la marque Le Gaulois, il ne faut pas les manger et les renvoyer à l’entreprise. Il est soupçonné une possible contamination à la listeria de certaines de ces boîtes d’un kilo, indique le site du gouvernement Rappel Conso.

Des fermes-usines avec des milliers de porcs ou des millions de poules : « On devrait plutôt parler d’usines à viande »



60 % des animaux d’élevage de France sont concentrés dans seulement 3 % des exploitations agricoles ! Une mobilisation nationale contre ces fermes-usines est prévue ce 7 octobre. Ce type d’agriculture se heurte à des résistances depuis plus de 30 ans.

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Une trentaine de scientifiques, personnalités et militants du monde associatif co-signent une tribune contre l’élevage industriel de volailles.

Faisans, perdrix : élevés pour être « flingués » par les chasseurs

Chasse de perdrix et de faisans près de Toulouse, en janvier 2022. – © Frederic Scheiber Hans Lucas / via AFP


En France, plusieurs millions de faisans et de perdrix — des animaux sauvages — sont élevés dans de petites cages dans le but d’être relâchés… et abattus pendant la saison de chasse.

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Chasse : « La nature n’est pas à tout le monde », le président des chasseurs conseille aux promeneurs inquiets de marcher « chez eux »

Willy Scharen, le président national des chasseurs. /Photo MaxPPP


Le président de la Fédération nationale des chasseurs a estimé que les promeneurs inquiets d’être victime d’un accident de chasse devaient se promener « chez eux ».

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Clientélisme : Macron détourne les aides à la biodiversité au profit des chasseurs

Crédits photo/illustration : (c) Adrien Colrat / BLAST


Depuis 2019, l’Office français de la biodiversité octroie une enveloppe annuelle de 10 millions d’euros dédiée à « la protection et la reconquête de la biodiversité » aux fédérations de chasseurs. Selon le conseil scientifique de l’établissement public, ces fonds dépensés sans supervision dans des projets de qualité « très faible, voire mauvaise » sapent l’OFB et posent un risque juridique majeur. Malgré cette alerte, la convention-cadre signée entre l’OFB et la Fédération nationale des chasseurs a été renouvelée pour 5 ans. Nos révélations.

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Présidentielle : Marine Le Pen veut encadrer l’abattage rituel « au nom de la dignité animale », mais pas la tauromachie ni la chasse

Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, le 19 avril 2022 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)


Le président du Rassemblement national, qui a justifié l’encadrement de l’abattage rituel par le bien-être animal, s’est par ailleurs dit opposé à un encadrement de la tauromachie au nom des « traditions ».

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