Pour un avenir sans surveillance biométrique de masse : signez la pétition européenne

Le droit qui a été supprimé de la Constitution algérienne



Yacine Mebarki purge actuellement une peine d’un an de prison après qu’une cour d’appel algérienne a confirmé, en novembre 2020, le chef d’accusation de « dénigrement» de l’islam, entre autres.  © Privé

L’article relatif à la liberté de croyance a été effacé – ainsi que toute prétention de le respecter ?

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Contrôles d’identité : la proposition choc de la Défenseure des droits





Claire Hédon, la Défenseure des droits, veut tester des zones sans contrôle d’identité. La proposition excède les syndicats de policiers.  

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La vie numérique des réfugiés





Comment les populations déplacées de force utilisent la téléphonie mobile et quels sont les défis qu’elles rencontrent au quotidien ?
Un rapport qui mériterait d’être étendu à l’Europe et à la France où l’on retrouve les mêmes problématiques.

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Dissolution de Génération identitaire : qui est derrière ce groupe d’extrême droite anti-migrants ?



Des membres de Génération Identitaire lors d’une manifestation contre les migrants, le 28 mai 2016, à Paris. © Matthieu Alexandre, AFP

Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé avoir lancé une procédure de dissolution contre Génération identitaire, réclamée de longue date par plusieurs associations et partis politiques du pays. Depuis plusieurs années, ce groupe d’extrême droite anti-migrants s’est fait connaître par ces actions très médiatiques, même s’il ne compte que peu de militants.

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Sports-washing / Bahreïn : Le Conseil de la Ville de Paris vote un amendement encadrant l’attribution de sa subvention au Paris FC

Escroqueries, trafic d’aides au séjour irrégulier : démantèlement d’un important réseau dans l’Est de la France



L’affaire avait débuté à l’aéroport de Roissy avec la découverte par les douanes de faux documents, notamment des passeports. Crédit : Pixabay


Des policiers de Metz ont démantelé lundi un réseau d’escroquerie et d’immigration irrégulière qui aurait fait des centaines de victimes, notamment parmi la communauté africaine en situation irrégulière, en France. Ce réseau s’illustrait par des escroqueries aux annonces d’emplois sur Facebook, du trafic d’aides aux séjours irréguliers et des arnaques au crédit.

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Titres de séjour : le trafic lucratif des rendez-vous





Ces difficultés d’accès aux préfectures pour les demandes de régularisation ont dopé un business parallèle.  A l’aide de robots informatiques, des rendez-vous sont captés par des particuliers dès leur mise en ligne, puis facturés.

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Comment éviter une 4e vague psychologique à nos jeunes



ALISTAIR BERG VIA GETTY IMAGES
Une vie étudiante et sociale entre parenthèses. L’apprentissage de la liberté, la responsabilité, parfois même la vie affective sont mis en pause. Plus de « petits boulots » pour subvenir à ses besoins primaires, pour préparer ses vacances ou parfois se divertir. Les tensions sont fortes parfois dans les familles, l’isolement pèse dans la solitude des chambres d’étudiants, l’incertitude est présente pour chacun. Des drames aussi, qu’il s’agisse de tentatives de suicide, de développement d’addictions chez les jeunes ou les étudiants.

Nous proposons 4 mesures simples et efficaces.

Par Odile Agopian et Marcel Rufo

Directrice de la Santé Mentale – Ramsay Santé

Pédopsychiatre

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Catalogne: briser le silence

L’État sévèrement critiqué pour sa gestion des migrants à Calais et Grande-Synthe



Une vue d’un campement de migrants à Calais. Crédit : Mehdi Chebil

Une délégation de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) s’est rendue au mois de décembre à Calais et à Grande-Synthe. Elle y a constaté la « dégradation » des conditions de vie des migrants et a jugé la politique sécuritaire de l’État « désastreuse ».

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Covax, la solidarité mondiale minée par le nationalisme vaccinal

La traversée des Alpes



Des migrants dans les Alpes françaises, près de Briançon. Crédit : Mehdi Chebil

Retrouvez la série d’InfoMigrants sur ces migrants qui risquent leur vie pour passer d’Italie en France.

1/4 L’association française Refuge solidaire, qui vient en aide aux migrants qui traversent les Alpes depuis l’Italie voisine, s’inquiète aujourd’hui de voir arriver des personnes de plus de 60 ans, majoritairement des Afghans. Une Iranienne de 80 ans et un couple de grands-parents afghan a ainsi franchi la frontière enneigée en plein hiver, il y a quelques semaines. Le phénomène est inédit.


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2/4 Paul est un Camerounais de 24 ans. Dans la nuit du 3 au 4 février 2021, il a tenté pour la deuxième fois la traversée des Alpes depuis l’Italie voisine, avec un groupe de quatre personnes. Partis à 20h, ils ont été retrouvés sains et saufs par des maraudeurs, côté français, vers 3h du matin. Deux jours avant, la Police aux frontières l’avait intercepté et renvoyé en Italie. Témoignage.


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3/4 De nombreux migrants interceptés dans la montagne, côté français – vers Montgenèvre – racontent que les forces de l’ordre refusent de prendre en compte leur demande d’asile et les refoulent immédiatement vers l’Italie voisine.

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4/4 De nombreux migrants se préparent à la traversée des Alpes depuis l’Italie voisine, notamment dans la petite ville d’Oulx, à moins de 10 km de la France. Là-bas, les migrants se reposent quelques jours après un long parcours depuis les Balkans ou la Méditerranée avant de tenter le passage des montagnes. Des associations italiennes veillent « à éviter les tragédies ».

Jeunes majeurs étrangers, sortir de l’impasse



L’actualité a mis au grand jour la situation de jeunes étrangers présents depuis des années en France, arrivés soit mineurs isolés, soit avec leur famille, en cours d’études, d’apprentissage, accédant à l’emploi souvent dans des secteurs en pénurie de main-d’œuvre et soudain victimes de refus de séjour avec obligation de quitter le territoire (OQTF) dès lors qu’ils arrivent à leur majorité.

Nous nous réjouissons évidemment que plusieurs de ces jeunes aient trouvé une solution heureuse avec l’obtention d’un titre de séjour grâce à la solidarité que leur situation a suscitée.

Au-delà de ces cas emblématiques, les jeunes en détresse sont nombreux. Depuis des années, associations, enseignants, éducateurs, chefs d’entreprise, maîtres d’apprentissage, élus sonnent l’alarme et ne sont pas entendus. Nous sommes quotidiennement témoins d’un terrible gâchis humain et social : voir des jeunes être menacés d’expulsion, réduits à vivre dans la peur, l’errance et la clandestinité, alors que la France est devenue leur pays, celui de leurs liens, de leurs amitiés, de leurs amours, et qu’ils sont prêts à rendre à la société ce qu’elle a investi dans leur formation.

Pourtant, dès aujourd’hui, il y a des possibilités d’amélioration réelle et immédiate pour au moins réduire l’arbitraire des préfectures :

  • il faut faire cesser la suspicion généralisée qui pèse sur de nombreux jeunes dont les actes d’état-civil sont régulièrement contestés, alors que leur identité a été confirmée par un juge ou par les services consulaires de leurs pays ;
  • il faut cesser d’exiger des documents impossibles à présenter pour obtenir un titre de séjour (comme des passeports guinéens, par exemple), à plus forte raison lorsque la réglementation prévoit que leur présentation n’est pas obligatoire ;
  • il faut en finir avec le blocage absurde des demandes de rendez-vous en préfecture, qui, sous prétexte de dématérialisation, revient à fermer des voies de régularisation. Ainsi, des jeunes, que la loi oblige à demander un titre de séjour avant 19 ans, sont mis dans l’impossibilité de le faire ;
  • il faut que ces jeunes puissent avoir accès à des formations ou contrats d’apprentissage, en fonction de leurs niveaux de compétences, qu’ils puissent poursuivre les parcours engagés, et plus largement poursuivre la vie qu’ils ont entamée en obtenant aisément un titre de séjour protecteur et stable ;
  • il faut régulariser de façon large et durable les personnes étrangères présentes depuis plusieurs années sur notre territoire notamment en appliquant la circulaire du 28 novembre 2018 plutôt que de mettre fin à celle-ci sans le dire et de restreindre l’accès aux droits et ainsi multiplier les situations dramatiques.

Ce sont là des mesures de bon sens, qui seraient la preuve que le message de ces jeunes, de leurs éducateurs et enseignants, de leurs employeurs, de leurs formateurs, a été entendu. Mais elles ne nous dispensent pas de réfléchir ensemble à la mise en œuvre de politiques d’accueil et de respect des droits fondées sur l’ouverture des frontières et des cœurs et non plus sur la peur et la fermeture.

Paris, le 8 février 2021

Signataires :
  • Association de solidarité avec les mineurs isolés étrangers (Asmie)
  • Association pour la défense des mineurs isolés étrangers (Admie)
  • Avocats pour la défense des droits des étrangers (ADDE)
  • Céméa
  • Centre de Recherche et d’Information pour le Développement (Crid)
  • Chrétiens dans l’enseignement public (CDEP)
  • La Cimade
  • Confédération générale du travail (CGT)
  • Comede (Comité pour la santé des exilés)
  • Emmaüs France
  • Etats généraux des migrations (EGM)
  • Fédération des associations générales étudiantes (Fage)
  • Fédération des associations de soutien aux travailleurs immigrés (Fasti)
  • Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE)
  • Fédération éducation recherche culture de la CGT (FERC CGT)
  • Fédération générale des pupilles de l’enseignement public (PEP)
  • Fédération indépendante et démocratique des lycéens (FIDL)
  • Fédération syndicale unitaire (FSU)
  • Groupe accueil et solidarité (Gas)
  • Groupe d’Information et de Soutien des Immigrés (Gisti)
  • Ligue des droits de l’Homme (LDH)
  • Ligue de l’enseignement
  • Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP)
  • Patrons solidaires
  • Planning familial
  • Réseau éducation sans frontières (RESF)
  • SNPES-PJJ/FSU
  • Solidarité Laïque
  • SOS Racisme
  • Syndicat des avocats de France (Saf)
  • Syndicat de la magistrature (SM)
  • Tous migrants
  • Union syndicale Solidaires
  • Unsa
  • Unsa Education
  • Utopia 56

Dans un Paris gelé et sous couvre-feu, des sans-abri luttent pour leur survie



Des bénévoles de la protection civile s’adressent à un sans-abri installé dans une tente à Paris, le 9 février 2021 nuit de grand froid / afp.com/Christophe ARCHAMBAULT

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La neige et le froid frappent aussi les migrants à Calais et Sangatte





A Calais et Sangatte, les températures glaciales mettent en danger les migrants qui dorment dans des camps avec l’espoir de rejoindre l’Angleterre. La préfecture propose des mises à l’abri dans des hangars, mais l’association Utopia56 juge cette solution inadaptée.

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Plan grand froid à Grande-Synthe et Calais : « L’urgence est là », s’inquiètent les associations



Il neige à Calais où vivent près de 1000 migrants cachés dans les environs. Crédit : Care4Calais/January 2021

En prévision du grand froid attendu dans le nord de la France, l’État a annoncé dimanche l’ouverture de places d’hébergement d’urgence supplémentaires à Calais et à Grande-Synthe. Des solutions jugées insuffisantes et surtout peu accessibles aux migrants, s’inquiètent les associations sur place.

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Jeunes majeurs étrangers, sortir de l’impasse

Plus que jamais, il est nécessaire de donner des perspectives à la jeunesse tunisienne de vivre et travailler au pays

FRANCE : COMMENT LES AUTORITÉS ONT PROCÉDÉ À DES DÉTENTIONS ARBITRAIRES LORS D’UNE MARCHE DES LIBERTÉS



Les forces de l’ordre arrêtent un manifestant lors de la marche des libertés à Paris, le 12 décembre 2020 – © Denis Prezat / Avenir Pictures – ABACA via Reuters


La répression lors des manifestations en France se poursuit : de nombreux manifestants pacifiques ont été victimes de détentions arbitraires le 12 décembre à Paris. Ce jour-là, plusieurs milliers de personnes ont manifesté contre la proposition de loi «Sécurité Globale» et contre le projet de loi «confortant les principes républicains». Enquête.

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