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Mode enfantine : le groupe français Kidiliz en redressement judiciaire. Le propriétaire de Z, Absorba, Chipie ou Catimini, déjà fragile avant la crise du Covid, a été placé en redressement judiciaire jeudi par le tribunal de commerce de Paris.
Mode enfantine : le groupe français Kidiliz en redressement judiciaire. Le propriétaire de Z, Absorba, Chipie ou Catimini, déjà fragile avant la crise du Covid, a été placé en redressement judiciaire jeudi par le tribunal de commerce de Paris.
L’aube du XXe siècle en harangues et en chansons : tout le climat de l’affaire Dreyfus
Par L’Aube Musagète
Avec François Cancelli, Fabien Packo, Emmanuelle Touly, mise en scène Marie-Hélène Aïn
C’est une histoire racontée en textes d’écrivains, en chansons et en costumes, qui dépayse le spectateur et lui rappelle en même temps que si le contexte historique change, les passions humaines, elles, perdurent.
Tout public dès 12 ans
Spectacle à 20h30
Masques et réservations obligatoires
Théâtre de la Forêt d’Orient
14 rue Théophile Boutiot
Vendeuvre-sur-Barse (10140)
0971370180 / tforient@gmail.com
En accédant à la demande ahurissante de la Confédération générale des planteurs de betteraves de ré-autoriser les néonicotinoïdes sur leurs cultures, le gouvernement et son Assemblée godillot donnent une accélération historique à la régression rampante de la transition écologique.
Ces principes sont essentiels pour assurer que chaque vote compte et que les droits humains soient respectés.
En France, la loi pénale est régulièrement appliquée pour arrêter et parfois poursuivre des manifestants pacifiques. Mais cette application arbitraire de la loi est allée au-delà : des journalistes, des secouristes bénévoles et des observateurs des droits humains ont aussi été victimes de cette répression.
par Rémy Dufaut
C’est le 9 décembre prochain, date anniversaire de promulgation de la loi de 1905 de séparation des églises et de l’Etat, que sera présenté le projet de loi sur les « séparatismes » dans le but de « préserver la laïcité et l’unité de la République » en contrant les groupes qui lui sont « hostiles ».
La date n’est de toute évidence pas anodine.
Ce qui l’est encore moins, c’est quand, dans son ambition de supprimer le système des imams détachés, le président annonce le 2 octobre : « Nous allons nous-mêmes former nos imams et psalmodieurs en France, et donc, nous devons détacher ce lien qui est celui qu’on nomme l’islam consulaire. »
Comment le gouvernement de la France compte-t-il s’y prendre pour former les « imams et psalmodieurs » ? Cela est-il du ressort du gouvernement de la République ? Qui financera cette formation ? Où sera-t-elle dispensée ? Cela ne va-t-il pas à l’encontre de l’article 2 de la loi qui stipule :
« La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte.
[…]
Les établissements publics du culte sont supprimés, sous réserve des dispositions énoncées à l’article 3. »
Jusqu’à preuve du contraire (et hormis certaines spécificités régionales), je ne pense pas que la formation des prêtres, pasteurs, rabbins, bonzes et autres chargés de missions pastorales soit effectuée et, à plus forte raison, financée par l’Etat français…
Dès 2018, invoquant des « risques extérieurs, Emmanuel Macron envisageait déjà d’ « amender » la loi de 1905. Le 12 décembre 2018, nous avions été reçus par T. Mosimann, préfet de l’Aube, avec plusieurs associations de défense de la laïcité pour exprimer nos inquiétudes face aux projets d’E. Macron.
En février dernier, le président annonçait ses premières mesures contre le « séparatisme islamiste » depuis Mulhouse. Début septembre il remettait le couvert au Panthéon à l’occasion des 150 ans de la proclamation de la République, défendant la notion de « patriotisme républicain » et pointant, notamment, le « séparatisme ».
Selon les commentateurs, soit il tente de brouter l’herbe sous le pied de Marine Le Pen pour se positionner face à elle en 2022, soit il lui ouvre un boulevard phénoménal dans la même perspective.
Dans tous les cas, il n’a de cesse que de réformer cette loi si contraignante pour ses amis de tous bords, si désireux d’avoir les coudées franches dans leurs ferveurs calotines, fondamentalistes et réactionnaires…
Le gouvernement anglais cherche un moyen de mettre en place « au cours des prochains mois » un filet le long de ses côtes afin d’immobiliser les embarcations de migrants. Il espère pouvoir ensuite les raccompagner vers la France.
La France est candidate au Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour un mandat de trois ans (2021-2023). Son élection, le 13 octobre, est pratiquement acquise d’avance, le nombre de pays candidats (deux, avec le Royaume-Uni) n’excédant pas le nombre de sièges à pourvoir. La France se considérant comme le berceau des droits humains –du fait de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen adoptée peu après la prise de la Bastille– on pourrait espérer de sa part une voix et un rôle forts guidés par ces principes au Conseil. Et pourtant, si l’on en juge par sa manière d’agir aux marges du Conseil, la France n’a été ces derniers temps ni proactive ni constructive dans la défense des droits humains –au contraire.
Un article de
Directeur exécutif adjoint en charge du plaidoyer pour Human Rights Watch
publié dans Mediapart et relayé par Human Rights Watch
Trois hommes risquent d’être exécutés en Iran et en Arabie Saoudite. Ils n’ont pas eu droit à un procès équitable. Ils ont été maltraités, torturés et leurs aveux ont été obtenus sans la présence d’un avocat, sous la contrainte. Mobilisons-nous !
L’actu à travers la loupe de Jean Camus
Un opposant kazakh obtient avec la CNDA (Cour nationale du droit d’asile) le statut d’asile, de réfugié politique.
Arrivé en 2013 en France, l’OFPRA lui avait refusé l’asile en mai 2018.
Cette décision rendue discrète, la CNDA dénonce des pressions exercées directement sur elle par le Kazakhstan
Le Kazakhstan ne recule devant rien, chantage économique……
La CNDA lui délivre un statut de réfugié politique le 29 septembre après 7 ans de rebondissements. Le 5 octobre, il est arrêté par des policiers et placé en garde à vue, mis en examen pour « abus de confiance aggravé ». Le Kazakhstan s’est appuyé sur le code pénal français (un tribunal peut juger un étranger dont l’extradition a été refusée pour des motifs politiques…)
Le conseil d’Etat a refusé son extradition en 2016, Interpol l’a retiré de ses fiches.
Les présidents français et kazakh ont échangé des courriers, ce dernier se félicite du partenariat stratégique noué entre les 2 pays… vantant les « 50 milliards de dollars » d’échanges commerciaux.
Étrange affaire !
La cour de justice de l‘UE
A rendu un arrêt très attendu qui peut mettre en difficultés les méthodes d’enquête de la police et de la justice. La CJUE s’oppose à une collecte généralisée des données de connexion, elle s’oppose à la coopération telle qu’elle s’effectue aujourd’hui en France et en Europe.
Sérieux coup de boutoir dans la façon dont sont mises en œuvre les enquêtes.
La CJUE argumente sa décision dans un rapport de 85 pages très ardues, un savant compromis entre le souci de renforcer les libertés publiques et les nécessités opérationnelles des enquêtes.
Les ministères de la Justice, de l’Intérieur s’interrogent et font appel au Conseil d’État à qui incombera la transposition en droit français. Nombre de spécialistes de tous bords, fonctionnaires, magistrats, policiers, militants des libertés publiques, tous réclament une « longue et minutieuse analyse ».
L’actu à travers la loupe de Jean Camus
Le pacte sur la migration et l’asile, une nouvelle fuite en avant de l’UE.
La commission a cédé devant les pays rétifs à l’accueil des migrants. Ce sont donc 27 régimes très différents. Et cela malgré un bilan très lourd, 35 000 morts depuis 30 ans , déjà 612 en Méditerranée pour l’année 2020. L’Europe est devenue la destination la plus dangereuse.
Ce pacte prônait une nouvelle approche « humaine et compassionnelle », un compromis entre « solidarité et responsabilité », disons plutôt lâcheté et cynisme. Plusieurs dispositions du pacte vont à l’encontre du droit d’asile. Plusieurs États n’hésitent pas à institutionnaliser des violations des droits de l’homme. L’UE s’engage sur la voie du renoncement aux droits d’asile, disposition qui contrevient à la Convention de Genève.
Le principe de solidarité « flexibilité » permettra aux pays de choisir entre l’asile et les expulsions, le Premier ministre hongrois sera sans doute volontaire pour la reconduite aux frontières… barbelées.
Et pourtant une reconduite coûte fort cher, 14 000 € en France par expulsion.
Sans un régime d’asile commun avec des critères harmonisés, ce pacte sur la migration sera voué à l’échec.