BIÉLORUSSIE : LES CENTRES DE DÉTENTION TRANSFORMÉS EN SALLE DE TORTURE POUR LES MANIFESTANTS

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Pendant ce temps, l’hécatombe continue…

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Traversée de la Manche: la difficile surveillance des côtes françaises

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https://www.infomigrants.net/fr/post/26762/traversee-de-la-manche-la-difficile-surveillance-des-cotes-francaises

L’Italie ne veut plus de migrants illégaux sur son territoire (Di Maio)



17 août 2020 Par Agence France-Presse

Il n’y aura plus de place pour les migrants illégaux en Italie, a averti lundi à Tunis le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, à l’issue d’un entretien avec le président tunisien Kais Saied.

M. Di Maio a indiqué que son pays était « prêt à présenter toutes les aides nécessaires à la Tunisie » pour lutter contre l’immigration illicite.

Mais « il n’est pas question de laisser en Italie ceux qui arrivent d’une façon illégale », a-t-il ajouté selon un communiqué de la présidence de la République tunisienne. Luigi Di Maio était accompagné au cours de sa visite en Tunisie par la ministre italienne de l’Intérieur, Luciana Lamorgese, le commissaire européen à l’Élargissement, Oliver Varhelyi, et la commissaire européenne aux affaires intérieures, Ylva Johansson. Les négociations entre l’Italie et la Tunisie se poursuivront « pour trouver des formules de coopération bilatérale », a indiqué encore le ministre italien, selon la présidence tunisienne.

La délégation italienne a exprimé son « soutien politique et économique » à la Tunisie, pour renforcer les efforts nationaux (…) à travers l’encouragement de l’investissement et la création des postes d’emploi surtout dans les régions de l’intérieur« , a ajouté encore le communiqué. Et le commissaire européen à l’Élargissement, Oliver Varhelyi, a annoncé sur son compte twitter une aide de 10 millions de dollars pour soutenir la Tunisie dans la gestion de ses frontières.

De son côté, le président Saied a affirmé de nouveau que  « les solutions sécuritaires ne permettent pas à elles seules de lutter contre l’immigration non organisée ».

L’arrivée de migrants en Italie a augmenté de près de 150% au cours des 12 derniers mois, la majorité arrivant de Tunisie, a déclaré samedi Mme Lamorgese qui s’était rendue déjà fin juillet en Tunisie pour parler du problème de l’immigration clandestine.

Du 1er août 2019 au 31 juillet 2020, 21.618 migrants sont arrivés sur les côtes italiennes, une augmentation de 148,7% par rapport aux 8.691 arrivées de l’année précédente, selon des données présentées par Mme Lamorgese samedi à Milan.

Quelque 41,6% des migrants sont partis de Tunisie, où le taux de chômage a atteint 18%, selon l’Institut national des statistiques.

Le 7 août, le chef de la diplomatie italienne a indiqué que son pays refoulerait à partir du 10 août tous les migrants tunisiens illégaux.

(21 Août 2013 – 21 Août 2020) il y a 7 ans, Bachar Al Assad gazait à mort 1454 Syriens à la Ghouta Est, banlieue de Damas

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Les brèves de Jean

L’actu sous la loupe de Jean Camus

Conventions, colloques, expositions, les USA célèbrent le centenaire du 19ème amendement de la constitution qui a permis aux Américaines de voter. Adopté le 18 août 1920, il entre en vigueur le 26 août, les bâtiments publics vont être illuminés de pourpre et d’or.

Mais cette année, l’histoire est nuancée. Le travail reste « inachevé ». Les femmes noires ont été délaissées alors que certaines étaient des figures du mouvement « suffragistes ».  « Quand les gens parlent du vote des femmes, c’est en général du vote des femmes blanches »

Ce 19ème amendement, s’il déclare que réserver le droit de vote aux hommes, est anticonstitutionnel, il ne garantit pas aux femmes que la puissance publique s ’opposera aux obstacles dressés sur le chemin pour les empêcher de voter. Dans le Sud et l’Ouest, taxes, restriction d’âge, éducation, rétorsions du Ku Klux Klan.

Les femmes noires ont dû se débrouiller seules.  En 2016, les femmes blanches avaient voté à 53% pour D.  Trump, les femmes noires à 94% pour H. Clinton.

Pourtant 2020 pourrait être une nouvelle « année des femmes », sur le plan électoral, quand elles se mobilisent contre le sexisme et le racisme. Les maires de grandes villes ont été vues à l’œuvre contre la pandémie, pour soutenir le mouvement de justice raciale.

J. Biden, candidat démocrate à l’élection présidentielle des USA,  a choisi l’une d’elles, la « combattante » Harris…

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Petit détour, bientôt publié chez Grasset « Une farouche liberté » dernier ouvrage de G. Halimi co-écrit avec Annick Cojean, journaliste au Monde.

Le dernier message de Gisèle Halimi aux femmes                 « Organisez-vous, mobilisez-vous, soyez solidaires »

HCR, OIM : L’interception en mer n’est pas la solution pour les traversées de la Manche


Des réfugiés et des migrants arrivent au port à bord d’un zodiac des gardes-frontières après avoir été interceptés lors de la traversée de la Manche depuis la France à bord de petites embarcations le 11 août 2020 à Douvres, en Angleterre  © © Leon Neal/Getty Images/AFP

Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) sont préoccupées par la proposition d’intercepter les bateaux et de renvoyer les personnes qui tentent de traverser la Manche de façon irrégulière. Le déploiement prévu de grands navires de guerre pour dissuader ces traversées et bloquer de petites embarcations de faible tonnage peut entraîner des incidents dommageables et potentiellement fatals.

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LES ASSOCIATIONS D’AIDE AUX PERSONNES EXILÉES SAISISSENT LA DÉFENSEURE DES DROITS ET LES NATIONS UNIES SUR LA SITUATION A CALAIS

Ce vendredi 14 août 2020, les associations qui viennent en soutien aux personnes exilées (sur)vivant à Calais saisissent aujourd’hui la Défenseure des droits ainsi que 7 rapporteurs spéciaux des Nations unies relatifs aux droits humains afin de les alerter sur les conditions de vie inhumaines dans lesquelles sont maintenues les personnes exilées. Elles appellent ces institutions, à dénoncer les exactions récurrentes commises par les pouvoirs publics et à intervenir auprès d’eux afin de les faire enfin cesser.

Si les conditions dans lesquelles vivent les personnes exilées sont indignes depuis longtemps, force est de constater que depuis la fin de l’état d’urgence sanitaire, le 10 juillet dernier, et la nomination de Gérald Darmanin à la tête du ministère de l’intérieur, la situation des exilé.es à Calais n’a fait que se détériorer. Les près de 1200 hommes, femmes et enfants sans-abris présentes à Calais ont vu leurs conditions de vie profondément dégradées ces dernières semaines. En cause, les « évacuations » brutales de plusieurs gros campements ensuite grillagés, les 10 et 30 juillet dernier, et la réduction dramatique des services vitaux que sont les distributions alimentaires, l’accès aux douches ou encore aux points d’eau qui les accompagne.

Les saisines envoyées ce jour par une coalition d’associations s’appuient sur 65 témoignages partagés entre le 10 juillet et le 12 août 2020 par des personnes exilées, des membres d’associations et des habitant.es. Elles dénoncent les violations du droit à l’eau, à l’assainissement, à la santé ainsi qu’à l’alimentation. Une des personnes exilées présentes à Calais déclare ainsi « J’ai faim et soif tous les jours. J’ai froid toutes les nuits. Je me sens très faible physiquement. L’un de mes amis est tombé très malade à cause de la situation. Pendant 3 jours, il avait des vertiges, il avait chaud puis froid et il tremblait sans arrêt. »

Dans cette saisine, les associations alertent également sur les évacuations forcées, les expulsions croissantes de terrains où survivent les personnes exilées ainsi que sur les violences physiques, les confiscations d’effets personnels (tentes, duvets, téléphones, etc.) et les interpellations qui en découlent. Sur ce sujet, A. témoigne ainsi « Si on se retrouve tout seul pour aller chercher de l’eau ou de la nourriture, des agents de CRS nous gazent le visage. Ça me brûle les yeux, ça me fait pleurer et les CRS rigolent devant moi. »

Les femmes seules, avec enfants, les familles et les mineurs non accompagnés, dont les besoins sont pourtant spécifiques, sont soumis aux mêmes traitements dégradants. En juillet, plusieurs dizaines de femmes, d’enfants et 194 mineurs non accompagnés ont ainsi été rencontrées par les associations dans des situations de grande détresse. Un.e bénévole dit ainsi « J’ai pu parler avec une femme le 12.07 qui était enceinte et m’a dit qu’elle avait très peur de « mal faire les choses avec son bébé », elle voulait prendre une douche, elle m’a répété plusieurs fois  » je veux juste être propre «  ».

De nombreux témoignages de membres d’associations reviennent également sur les intimidations (contrôles d’identités répétés sans motif, propos menaçants, etc.) dont ils et elles font l’objet de la part de la police lorsqu’ils viennent en aide aux personnes exilées, privant ainsi ces dernières d’un soutien déjà fragile.

Les institutions saisies aujourd’hui ont déjà formulé des recommandations claires pour que les droits fondamentaux de toutes et tous soient respectées à la frontière franco-britannique. Le Défenseur des droits a ainsi déjà dénoncé les évacuations massives organisées par l’État qui n’apportent aucune solution durable : « les opérations d’évacuation sont présentées par les autorités publiques comme des opérations de mises à l’abri visant à offrir aux personnes exilées vivant dans des campements insalubres et soumises à la pression des filières de passeurs, des conditions d’accueil dignes. Or, dans la mesure où ces mises à l’abri sont souvent non durables et constituent un cadre où peut s’opérer un contrôle de la situation administrative, elles contribuent en réalité à la création de nouveaux campements. »

Les juges du Tribunal administratif de Lille et du Conseil d’État avaient eux aussi déjà, en 2017 et 2018, ordonné à l’État de garantir au minimum un accès à ces besoins vitaux que sont l’eau et l’hygiène (douches et latrines) et à une information sur les droits. En 2018, le Président de la République lui-même avait demandé que soient mises en place des distributions de nourriture.

Quelques années seulement après ces décisions, il est incompréhensible que les personnes exilées présentes à Calais se retrouvent de nouveau dans une situation de dénuement la plus extrême.

Associations signataires :
  • Auberge des migrants        
  • Cabane juridique
  • Calais Food Collective     
  • Collective Aid
  • Help Refugees
  • Human Rights Observers
  • Médecins du Monde
  • Project Play         
  • Refugee Women’s center
  • Salam Nord Pas-de-Calais
  • Secours catholique Nord Pas-de-Calais
  • Terre d’errance
  • Utopia 56


Contacts presse:
  •   Tiphaine Roux pour la Cabane juridique +336.07.97.03.53
  •   Chloé Smidt-Nielsen, pour Human Rights Observers +336.18.49.53.86
  •   Juliette Delaplace, pour le Secours catholique Nord Pas-de-Calais +336.30.06.75.99

Répression contre les journalistes en Biélorussie : « La pression sur la presse est vraiment montée d’un cran dès le début de la campagne », selon RSF


Des policiers interpellent des manifestants protestant contre la réélection du président Alexandre Loukachenko, à Minsk (Biélorussie), le 11 août 2020. (SERGEI GAPON / AFP)

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A propos de la reconnaissance faciale

Etats-Unis – Une nouvelle étude recommande l’interdiction de la reconnaissance faciale dans les écoles.

10 août 2020

15h31



Contact : press@fightforthefuture.org, (508) 474-5248


Une nouvelle étude de l’Université du Michigan sur l’utilisation de la reconnaissance faciale dans les écoles recommande aux législateurs et aux administrateurs scolaires d’interdire l’utilisation de cette technologie dans les établissements d’enseignement. Les chercheurs à l’origine de cette étude écrivent que la reconnaissance faciale dans les écoles « aura probablement cinq types d’implications : exacerbation du racisme, normalisation de la surveillance et érosion de la vie privée, définition plus étroite de l’étudiant « acceptable », marchandisation des données et institutionnalisation de l’inexactitude. Comme la RF est automatisée, elle étendra ces effets à plus d’élèves que ne le pourrait tout système manuel ».


« Utiliser la reconnaissance faciale dans les écoles équivaut à une expérimentation contraire à l’éthique sur les enfants », a déclaré Evan Greer, directeur adjoint du groupe de droits Fight for the Future qui s’organise pour interdire la reconnaissance faciale depuis plus d’un an, « Nous voyons déjà des fournisseurs de surveillance tenter d’exploiter la pandémie COVID-19 pour pousser à l’utilisation de cette technologie inefficace, invasive et manifestement raciste. Il est temps de mettre un terme à cette pratique. Les législateurs devraient agir rapidement pour interdire la reconnaissance faciale dans les écoles, ainsi que son utilisation par les forces de l’ordre et les entreprises ».


Pour lire l’étude complète de l’Université du Michigan, cliquez ici : http://stpp.fordschool.umich.edu/sites/stpp.fordschool.umich.edu/files/file-assets/cameras_in_the_classroom_full_report.pdf


Contactez les auteurs de l’étude : shobita@umich.edu


Source:
https://tumblr.fightforthefuture.org/post/626092022494887936/major-new-study-calls-for-a-ban-on-facial

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Nous attaquons la reconnaissance faciale dans le TAJ ( Traitement des Antécédents Judiciaires )

Posted on 7 août 2020


Nous venons de déposer un recours devant le Conseil d’Etat contre les dispositions du code de procédure pénale qui autorisent la police à utiliser la reconnaissance faciale pour identifier les personnes fichées dans le TAJ (pour « Traitement des Antécédents Judiciaires »). Ce fichier comporte 19 millions de fiches et plus de 8 millions de photos. Il permet déjà à la police, et depuis plusieurs années, d’utiliser de façon massive la reconnaissance faciale en France sur la voie publique, sans aucune justification ni aucun cadre juridique. Il est temps d’y mettre fin.

Nous en parlions déjà l’année dernière : alors que le gouvernement essaie de faire croire qu’il souhaite un débat public avant de déployer la reconnaissance faciale en France, celle-ci est déjà en réalité bien en place. Expérimentée sur la voie publique à Nice l’année dernière, elle est aussi présente dans plusieurs aéroports et gares avec les portiques « Parafe » et sera au cœur de la prochaine application d’identité numérique «
Alicem ».

C’est surtout avec le fichier du « Traitement des antécédents judiciaires » que ce déploiement est le plus évident (nous en parlions ici). Ce fichier contient, en plus d’un très grand nombre d’informations, les photographies des visages de toute personne « mise en cause » lors d’une enquête de police. C’est-à-dire non seulement les personnes condamnées, mais aussi celles innocentées par la suite lors de l’enquête et dont les photos sont très souvent conservées malgré elles dans ce fichier. Le TAJ contient aujourd’hui, selon un rapport parlementaire et la CNIL, 19 millions de fiches et 8 millions de photographies de visage.

Le code de procédure pénale, dans son article R40-26, permet explicitement à la police et à la gendarmerie d’utiliser la reconnaissance faciale sur ces millions de photographies. Comme la CNIL l’expliquait dès 2011, ce système permet « de comparer à la base des photographies signalétiques du traitement, les images du visage de personnes impliquées dans la commission d’infractions captées via des dispositifs de vidéoprotection », c’est-à-dire comparer par exemple le visage d’une personne filmée dans la rue par une caméra aux photographies stockées dans le fichier pour l’identifier. Cette technique est d’ores et déjà utilisée pour des affaires courantes et, récemment avec le confinement, de forts soupçons de détournements de ce fichier pèsent sur certaines amendes adressées à des personnes « connues des services de police ».

La création du fichier TES, résultant de la fusion des fichiers des cartes d’identités et du TES passeport, accentue fortement ce risque. En effet, ce fichier, dont l’accès par la police a été grandement étendu suite à la loi Renseignement, regroupera les photographies présentes sur les passeports et cartes d’identité de l’ensemble de la population français. Ces développements pourraient permettre à la police d’aller beaucoup plus loin dans son utilisation de la reconnaissance faciale et de procéder ainsi à une réelle surveillance biométrique de masse. Une analyse détaillée est disponible ici.


La nécessité d’une action contentieuse



La surveillance biométrique est exceptionnellement invasive et déshumanisante. Elle permet un contrôle invisible, permanent et généralisé de l’espace public. Elle fait de nous une société de suspect·es. Elle attribue à notre corps une fonction de traceur constant, le réduisant à un objet technique d’identification. Elle abolit l’anonymat.

C’est pourquoi nous attaquons aujourd’hui ces dispositions du code de procédure pénale sur le TAJ : pour ne laisser aucune place, ni répit, à cette surveillance biométrique. Tout comme nous avons attaqué (et gagné) contre les portiques de reconnaissance faciale dans les lycées de la région Sud. De même contre l’application Alicem. Ou contre la vidéosurveillance automatisée de Marseille. Ou comme lorsque nous avons demandé avec une centaine d’associations l’interdiction de la reconnaissance faciale.

Nous fondons principalement notre recours juridique sur la notion de « nécessité absolue » qui est au cœur de la directive européenne dite « police – justice » (la version « policière » du RGPD). En effet, l’article 10 de cette directive indique que tout traitement de données biométriques (dont le visage fait évidemment partie) et qui est réalisé afin d’identifier une personne n’est possible qu’en cas de « nécessité absolue » et « sous réserve de garanties appropriées pour les droits et libertés de la personne concernée ».

Or, ce n’est évidemment pas le cas pour le TAJ : aucune « nécessité absolue » n’est susceptible de venir justifier un tel dispositif, et rien n’a d’ailleurs été jamais avancé dans ce sens par le gouvernement. Au contraire, quand la ministre de la Justice répond à notre courrier de demande d’abrogation de ces dispositions, elle le qualifie seulement d’ « aide technique » (bien loin donc de toute « nécessité absolue »). Par ailleurs, il n’existe évidemment aucune « garantie appropriée » à ce type de dispositif. Les dispositions qui permettent la reconnaissance faciale à partir des photos du TAJ apparaissent donc en contradiction flagrante avec le droit européen et la loi française qui a transposé directement ces différents principes.

La reconnaissance faciale dans le TAJ est une des pierres angulaires de la surveillance biométrique en France, et c’est pourquoi nous l’attaquons aujourd’hui. Et nous continuerons de dénoncer et d’attaquer les autres déploiement de cette surveillance : non seulement la reconnaissance faciale, mais aussi l’ensemble des autres techniques de surveillance qui continuent de se répandre à travers la Technopolice.


Source : https://www.laquadrature.net/2020/08/07/nous-attaquons-la-reconnaissance-faciale-dans-le-taj/

Communiqué de l’AAVEC Aube (Association d’Acteurs Valorisant les Engagements Citoyens)

Bonjour à toutes et à tous,


Vous trouverez notre dernière sélection en cliquant sur les liens suivants :

Coronavirus : Alerte sur un « début de rebond épidémique » en France.

5G : La bataille de la 5G aura-t-elle lieu ? / Les avocats d’un cabinet de Toulouse et 50000 pétionnaires veulent stopper la 5G.

Compteur Linky : Une résidence de Cahors résiste depuis 3 ans au compteur Linky.

Vous avez décidé de vous opposer à la pose d’un compteur Linky ? Vous trouverez la marche à suivre dans notre Boîte à outils.

Vie des quartiers : A Troyes : Le quartier Jules-Guesde « redessiné ».

Pesticides :  Le gouvernement défend la réautorisation des néonicotinoïdes pour « garder une filière sucrière en France ».

CETA : Le CETA ou la trahison démocratique permanente.

A bientôt



A.A.V.E.C.

Association d’Acteurs Valorisant les Engagements Citoyens

123 avenue Gallieni – 10300 SAINTE-SAVINE

www.aavec-aube.org

La LDH soutient le film “Un pays qui se tient sage” de David Dufresne

Le Conseil constitutionnel censure une loi dangereuse

Ensemble, solidaires avec le Liban

Lettre ouverte signée par 360 organisations, dont la LDH

Chine : RSF et un collectif d’ONG demandent la grâce pour le journaliste Huang Qi, qui risque de mourir en prison

Stop aux expulsions de campements, squats et bidonvilles

La dernière trumperie..

Donald Trump vient d’envoyer l’un des messages les plus inquiétants de toute sa présidence : il a suggéré sur Twitter que les élections de 2020 soient reportées en raison de ses affirmations manifestement fausses selon lesquelles le vote par correspondance conduirait à des résultats inexacts.

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Soyons clairs : Trump n’a PAS le pouvoir de déplacer le jour des élections de son propre chef – mais la menace d’aujourd’hui pourrait être un ballon d’essai pour voir s’il peut obtenir le soutien de sa base pour affirmer que les résultats de l’élection sont invalides, et si cela réussit, cela pourrait conduire à l’une des plus grandes et des plus dangereuses crises constitutionnelles de l’histoire de notre nation.

Trump a envoyé son tweet 16 minutes seulement après la publication par le ministère du travail d’un rapport économique montrant que le PIB a chuté de 32,9 % en 2020, le nombre de nouvelles demandes de chômage atteignant son plus haut niveau depuis 1982.

Ces chiffres, causés par Trump et la gestion désastreuse de la pandémie de coronavirus par le GOP, sont catastrophiques pour Trump – et les nouveaux sondages montrent qu’il entraîne dans sa chute des républicains vulnérables, en particulier au Sénat.

Il sait que ces chiffres et son incapacité totale à faire face à la pandémie, le nombre croissant de morts, la dévastation économique et la nécessité d’apporter un réel soulagement font qu’il est plus probable qu’il perde en novembre. Il semble désespéré pour se sauver.

Mais si les fanfaronnades visant à retarder les élections peuvent être absurdes, les tentatives actives de M. Trump d’attaquer le service postal et le refus de Mitch McConnell d’adopter une loi pour protéger le vote par correspondance pendant la pandémie pourraient avoir des conséquences très réelles cet automne.

Trump a installé un laquais, Louis DeJoy, en tant que nouveau ministre des Postes, et il s’efforce de détruire la poste de l’intérieur. Une note de service ayant fait l’objet d’une fuite montre qu’à un moment où le service postal est déjà à court de ressources à cause du coronavirus, DeJoy annule les heures supplémentaires de manière à ralentir la distribution du courrier. De plus, et c’est terrifiant, l’USPS a publié des lignes directrices qui stipulent que les électeurs doivent demander des bulletins de vote par correspondance au moins deux semaines avant le jour du scrutin, sinon ils ne seront pas retournés à temps pour être comptés. DeJoy affirme que ces efforts visent à améliorer le bureau de poste, mais ils pourraient entraîner l’invalidation de millions de votes – et nous ne laisserons pas cela se produire
 


1. « Donald Trump suggère de reporter l’élection présidentielle américaine de 2020 », BBC, 30 juillet 2020
https://act.moveon.org/go/141440?t=8&akid=270074%2E46712773%2E2eV0xP

2. « L’économie à l’envers : Les demandes initiales de chômage augmentent pour la deuxième semaine, le PIB chute de 33 %, un record », NBC News, 30 juillet 2020
https://act.moveon.org/go/141441?t=10&akid=270074%2E46712773%2E2eV0xP

3. « Trumped postmaster general plans to slow mail delivery », Fortune, 24 juillet 2020
https://act.moveon.org/go/141438?t=12&akid=270074%2E46712773%2E2eV0xP

4. « The US Postal Service is urging voters to request their November mail-in ballots at least 15 days before the election », Business Insider, 28 juillet 2020
https://act.moveon.org/go/141442?t=14&akid=270074%2E46712773%2E2eV0xP

5. « Sondage : les électeurs du Maine et d’autres États du champ de bataille désapprouvent le déploiement d’agents fédéraux par Trump », Maine Beacon, 28 juillet 2020
https://act.moveon.org/go/141443?t=16&akid=270074%2E46712773%2E2eV0xP

SOURCE : MOVEON.ORG POLITICAL ACTION, http://pol.moveon.org/.
Non autorisé par un candidat ou un comité de candidats.

L214, avec le soutien de la Ligue des droits de l’Homme, attaque la cellule Demeter en justice

Racisme, homophobie et discrimination au dépôt du TGI de Paris : la LDH porte plainte