
Il s’agirait de trois femmes et deux hommes en fonction au moment des faits au Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage Gris-Nez (Pas-de-Calais), chargé des secours dans la Manche.
Il s’agirait de trois femmes et deux hommes en fonction au moment des faits au Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage Gris-Nez (Pas-de-Calais), chargé des secours dans la Manche.
La ministre britannique de l’Intérieur promet de mettre un terme aux traversées de la Manche sur des embarcations de fortune. Suella Braverman a présenté ce mardi 7 mars un projet de loi visant à automatiquement expulser les migrants arrivés irrégulièrement, sans qu’ils puissent demander l’asile. En dehors des Conservateurs, le projet fait l’unanimité contre lui.
Près de 150 personnes ont été secourues par les garde-côtes français et britanniques des deux côtés de la Manche, dimanche 29 janvier. Depuis le début de l’année, malgré une militarisation de la frontière toujours plus accrue, 991 migrants ont atteint le Royaume-Uni à bord d’embarcations de fortune.
Un homme s’est jeté sous un train, mardi, en périphérie de Calais, à proximité d’un point de distribution de repas aux migrants. D’après une association sur place, il s’agit d’un migrant soudanais d’une trentaine d’années. Une enquête a été ouverte.
Plus de 45 000 traversées illégales de la Manche depuis l’Europe continentale vers le Royaume-Uni ont été recensées en 2022, dépassant le record de l’an dernier qui était de plus de 28 000, selon les chiffres du gouvernement publiés dimanche. Dans ses vœux du Nouvel An, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a repris la position très dure de ses prédécesseurs, évoquant le sujet de l’immigration illégale comme l’une de ses priorités.
Après la mort de quatre personnes exilées dans un naufrage dans la Manche, des associations de la société civile et des militant⋅e⋅s du Royaume-Uni, de la France, de la Belgique et d’ailleurs se sont réunies pour commémorer celles et ceux qui sont mort⋅e⋅s et demander la fin immédiate de l’environnement hostile auquel sont confronté⋅e⋅s les exilé⋅e⋅s des deux côtés de la Manche.
Les gouvernements français et britannique ont annoncé des mesures encore plus sévères à l’encontre des exilé⋅e⋅s.
Ces politiques constituent une attaque contre les personnes forcées de fuir la guerre, les conflits et les persécutions en quête de sécurité, et qui risquent leur vie en mer.
L’histoire continuera à se répéter si les gouvernements britannique et français poursuivent leur politique de fermeture des frontières.
Dans la nuit de mardi à mercredi, quatre personnes sont mortes après le naufrage de leur embarcation, au milieu de la Manche. Déterminés à atteindre leur but, ni ce drame, ni les dangers liés à la traversée du détroit en hiver ne font douter les migrants du camp de Loon-Plage, près de Dunkerque.
Une importante opération de secours est déployée depuis ce mercredi matin 6h dans la Manche pour un « incident » impliquant une « petite embarcation », terme généralement utilisé pour qualifier les bateaux de fortune à bord desquels les migrants se rendent au Royaume-Uni.
Avant de se retrouver dans le camp de migrants de Loon-Plage, dans le nord de la France, Idriss était étudiant dans une université de région parisienne. Après l’expiration de son visa, et le refus de son renouvellement par les autorités, le jeune tchadien, écœuré, n’a pas eu la force de continuer ses études. En colère, il souhaite désormais rejoindre le Royaume-Uni par la mer, au péril de sa vie.
Tempête, avarie technique, naufrages, noyades : la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) intervient plus de 6 000 fois par an au large des côtes françaises. Ces sauveteurs bénévoles risquent leur vie pour secourir celles des autres. Ils sont de plus en plus sollicités pour venir au secours des migrants. Pour faire face à l’augmentation des naufrages de ces embarcations de fortune, la SNSM a décidé de former ses propres bénévoles au sauvetage de masse.
2022 s’annonce comme une année record sur les côtes anglaises concernant les arrivées de migrants, à bord d’embarcations de fortune. Ce mercredi 12 octobre, le nombre moyen de personnes par bateau a dépassé les cinquante pour la première fois. Mais c’est un autre chiffre qui inquiète les ONG : celui des mineurs disparus des radars.
La très libérale Liz Truss est devenue mardi la nouvelle Première ministre britannique, succédant à Boris Johnson. En termes de gestion des arrivées de migrants via la Manche et d’accueil des demandeurs d’asile au Royaume-Uni, elle devrait perpétuer la politique ferme de son prédécesseur.
Plus de 250 exilés ont été secourus dans la Manche en seulement quatre jours. Ce chiffre, communiqué la semaine dernière par la préfecture maritime de la Manche, illustre bien un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Les migrants sont de plus en plus nombreux à tenter la périlleuse traversée, quitte à prendre la mer plus au sud, donc plus loin des côtes britanniques.
Accidents de la route, suicides ou noyade… À la frontière franco-britannique, chaque année, des dizaines d’exilés perdent la vie, dans cette région où ils transitent par milliers. Des drames qui, d’après les associations, pourraient être évités si les autorités proposaient un « dispositif d’accueil digne ».
En mars dernier, un accident dans la gare de Valenciennes, dans le nord de la France, a été relayé par les autorités et les médias. Un jeune homme faisant partie d’un groupe d’exilés, monté sur le toit d’un wagon, est mort électrocuté. Derrière ce décès, qui s’ajoute à de nombreux autres dans le Calaisis, Maël Galisson, membre du Gisti, a retracé une histoire individuelle : celle de Yassin Osman, parti d’Érythrée en 2018.
Au premier trimestre 2022, les tentatives de traversées du détroit franco-britannique ont augmenté de 68% par rapport à la même période, en 2021. Des chiffres qui illustrent l’échec de la politique menée à la frontière par Londres et Paris.
Selon Utopia 56, qui invoque d’autres refoulements en Méditerranée, « c’est la première fois qu’un tel cas de refoulement forcé est identifié dans la Manche ».
En deux jours, près de 500 personnes ont réussi à traverser la Manche et ont été récupérées près des côtes anglaises par les forces britanniques. Parmi elles se trouvaient des familles avec enfants. Dans le même temps, les autorités françaises ont annoncé avoir stoppé 113 personnes qui tentaient la traversée.
Au Royaume-Uni, ceux qui sont parvenus à traverser la Manche depuis les côtes françaises se souviennent à l’unanimité de moments terribles, piégés entre deux pays, sur de minuscules embarcations, incapables de communiquer avec les immenses ferry et porte-conteneurs qui balaient les eaux autour d’eux. Ces migrants racontent aussi ne pas avoir pris la mesure du danger avant d’embarquer sur des canots souvent en mauvais état. Récits.