Emmanuel Macron veut « protéger l’Europe des flux migratoires » venus d’Afghanistan : une déclaration « complètement indigne », s’emporte François Gemenne


François Gemenne, chercheur en science politique à l’université de Liège et à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. (FRANCEINFO)

« Demander l’asile, c’est un droit fondamental », martèle le directeur de l’observatoire Hugo à l’Université de Liège en Belgique.

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AFGHANISTAN : LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE A UN RÔLE DÉCISIF À JOUER POUR ÉVITER UNE NOUVELLE TRAGÉDIE


Des Talibans montent la garde dans la ville de Kaboul, Afghanistan 2021, © REUTERS/Stringer


Les Talibans se sont emparés du pouvoir en Afghanistan. Des scènes chaotiques à l’aéroport de Kaboul ont fait suite à l’effondrement du gouvernement. Des milliers de personnes ont tenté de quitter le pays par tous les moyens possibles. Agnès Callamard, Secrétaire générale d’Amnesty International, a réagi :


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Témoignage poignant sur la mort du prêtre vendéen

Témoignage que je viens de rédiger. Je ne peux plus me taire.

Cécile Murray, le mardi 10 août 2021. Partagez si le cœur vous en dit. 

Je suis choquée d’apprendre le meurtre d’un homme, qui était prêtre et qui tendait la main aux personnes dans le besoin. Je veux lui dire merci. Je suis bouleversée pour cet homme qui a tendu la main à Emmanuel.  Et je suis bouleversée parce que Emmanuel, le suspect, était mon élève et mon ami depuis 2013. 
Et pour cette raison, je ressens vraiment le besoin en lisant tout ce qu’il se dit sur les réseaux de donner mon témoignage, qui j’espère clarifiera et aidera à mieux comprendre cette tragique situation.  Peut être pourra il aider à ne pas juger trop vite. 
Je ne crois pas, comme beaucoup le déclarent, qu’il s’agisse d’un incident terroriste ou radical.  Madame Le Pen, non, ne faites pas l’erreur de vous emparer trop vite de cette histoire tragique. Car cette histoire nous ramène bien avant l’incendie, bien avant ce meurtre terrible. 
J’avais 24 ans lorsque j’ai connu Emmanuel. Aujourd’hui j’en ai 32. Emmanuel a mangé à notre table, nous avons été au musée ensemble, plusieurs fois je l’ai conduit ici ou là en voiture, seule, parce qu’Emmanuel était un homme bon et doux, profondément respectueux, avec lequel on se sentait en sécurité. Il a offert à la naissance de mon premier fils une peluche que nous avons toujours. Il a joué avec mes enfants.  Il a été hébergé par des membres de ma famille plusieurs mois, lorsqu’il n’avait nulle part où aller. Il était discret, gentil, était aimé de tous. Bref, vous l’avez compris, je connais bien cet homme.    Il avait la confiance de beaucoup de personnes, avant l’incendie à la cathédrale. Il était bénévole, tous le décrivaient comme calme, paisible, plutôt timide et discret. Il bégayait un peu. De tous les réfugiés que je connais (et on emploie le terme “réfugié” à tort parce que justement, il ne l’était pas), il était que j’aurais placé en dernier sur la liste de ceux qui pourraient un jour faire du mal à autrui.  Je précise, avec regret mais je m’y sens forcée vu les commentaires lus aujourd’hui, qu’il n’était pas musulman. Il était chrétien, catholique.  Et il s’est beaucoup investi bénévolement au service de l’Église Catholique. 
En 2013 j’ai lu en long et en large les documents qu’il a reçus où sa demande d’asile était refusée. Nous étions assis dans ma salle à manger, je lisais en silence le courrier de l’OFPRA (office français de protection des réfugiés et apatrides), essayant de rester calme. Emmanuel pleurait, impuissant. Dans ce dossier, il y avait la transcription de son interview à l’OFPRA, et donc de son histoire.  J’ai tout lu en ravalant mes larmes et j’ai attendu qu’il reparte de chez moi pour m’effondrer. C’était la première fois que je lisais les détails de son histoire. Je me demandais comment il pouvait tenir si calmement, sans suivi psychiatrique après ces horreurs. Il me faudrait, si je traversais ça, un suivi psychiatrique de plusieurs années pour m’en remettre !  Non seulement il avait besoin d’un suivi psy, comme de nombreux demandeurs d’asile d’ailleurs, qui vivent hantés par leurs souvenirs et les traumas… mais en plus, puisque le refus de l’OFPRA doit toujours être argumenté, on lui disait que son histoire n’était pas la vérité. On remettait en question la véracité des documents qu’il avait fournis, par exemple. Tant de personnes vivent ça. Ça serait tellement plus sain pour ceux qui racontent la vérité d’entendre qu’on ne peut pas accueillir davantage de personnes en France. S’entendre dire qu’on ment n’est pas facile pour tout le monde. J’ai vu ce jour là commencer pour cet homme qui avait déjà vécu la torture (au premier degré) une torture psychologique. L’angoisse, la peur, le sentiment d’injustice. Ce dossier est confidentiel et j’espère qu’un jour il sera relu, afin qu’on puisse réaliser non seulement l’horreur que cet homme a traversé,  mais aussi la brutalité et l’indifférence avec laquelle on répond à une personne sur un sujet si délicat que l’histoire de sa vie, surtout parsemée de tels traumas. 
Vous vous direz peut être : si ils ont jugé que son histoire n’est pas recevable, ils sont experts, nous devons faire confiance.  C’est là que les choses se compliquent : ces 9 dernières années au contact de demandeurs d’asile m’ont appris que, bien au delà de l’histoire de la personne, il y a des enjeux politiques et des accords entre les pays, voire même l’implication de notre pays dans certains conflits qui font que certains demandeurs d’asile ayant vraiment vécu atrocités et danger de mort ne sont pas reconnus réfugiés en France. Pour le Rwanda, la France considère que le génocide est terminé. Elle ne reconnaît pas les représailles qui ont pu avoir lieu après le génocide. Or un génocide et la haine ne se termine pas du jour au lendemain. Ça se saurait. Je me retiens de parler du Tchad et de la position de la France, et tellement d’autres exemples qui peuvent nous faire tellement honte, nous citoyens français. 
Personnellement, je n’ai jamais réussi à m’imaginer dans la peau d’Emmanuel.  Il a fui la violence, pour finalement vivre un autre cauchemar de plusieurs années, sans toit, sans futur, sans être cru. Une fragilité  psychologique s’est progressivement installée..  une impuissance terrible. 
 Il a essayé de croire, essayé de positiver. Plusieurs fois, nous avons prié. Il était croyant, catholique. Il essayait de placer sa confiance en Dieu. Il passait du temps d’ailleurs à l’église. Il a même été rencontré le Pape et était très fier d’une photo de lui qui lui serrait la main. L’Église, c’était sa bouffée d’oxygène.  Mais récépissés, OQTF se sont enchaînés. Les montagnes russes. Le désespoir revenait souvent. On ne peut pas ce que c’est. Pendant 8 ans, errer sans toit, dépendre de la bienveillance de certains qui t’accueillent. Tu ne peux pas travailler. Tu n’es pas réfugié. Tu ne peux pas retourner au pays, parce même si la France veut pas te croire pour ses raisons à elle qui dépasse de loin l’échelle des individus concernés, toi tu as connu la torture et l’horreur. Mais on te dit que tu mens. Malgré ce que le docteur qui a inspecté ton corps a écrit. Malgré les preuves que tu fournis. Aucune issue.
Il y a eu un tournant, dans la santé mentale d’Emmanuel. C’était en hiver 2019 (?)  il me semble. Ça faisait déjà longtemps qu’on ne s’était pas revus. Emmanuel est venu chez nous, balafré à la joue, ses lunettes cassées, dans un état de panique, il était confus, il pleurait, il n’arrivait pas à s’exprimer. Le regard dans le vide, il répétait qu’il ne comprenait pas pourquoi il avait été attaqué. Quelques jours plus tôt, sur le parvis de la cathédrale, il avait été attaqué. Je lui ai mis de la crème sur la joue, je lui ai donné le tube. Je devais partir faire je ne sais quoi avec mes enfants, je n’ai pas pris le temps qu’il fallait. Je n’ai pas mesuré ce qu’il se passait. Je crois que ce jour la, il a vécu un trauma de plus, un trauma de trop. Peut être qu’à cette attaque, des traumas sont remontés…
Il y a quelques mois, je parlais avec un jeune qui était dans ma classe de français, avec Emmanuel. B. avait 16 ans quand il est arrivé.  Lui aussi avait eu un OQTF (obligation de quitter le territoire français ) et lui aussi je l’avais vu pleurer, dans notre salon. Sa maman lui manquait. Il n’était qu’un ado, après tout ! Il ne savait pas où il allait. Mais parce qu’il était mineur, il a bénéficié de la protection de l’enfance et après une année de galère et de détresse, il a reçu ses papiers. Aujourd’hui iil a fait des études, il travaille et il conduit. Alors que je lui donnais la terrible nouvelle de l’incendie de la cathédrale, voici ce qu’il a dit:  « Si les problèmes avaient duré 8 ans pour moi, moi aussi je serais devenu fou, c’est invivable, intenable. Je suis désolé pour Emmanuel.» … Comprenons nous ? 
Déjà l’année dernière à l’incendie de la cathédrale, de nombreuses personnes ont crié à l’attaque terroriste. Cette cathédrale, Emmanuel l’aimait beaucoup. C’était son lieu de travail et son lieu de recueillement. En quelque sorte, c’était chez lui. Il ne s’agit pas d’un homme qui est entré dans une cathédrale pour y mettre le feu! Il s’agit d’un homme qui n’en pouvait plus et qui a foutu le feu à l’endroit qu’il connaissait peut être le mieux. Nous qui connaissons Emmanuel savons que c’était bien plus profond. Il aimait vraiment servir à l’église, ça lui permettait de penser à autre chose. Il aimait vraiment l’église. Sauf que même l’Église n’avait pu l’aider à hauteur du besoin. Le soutenir comme il l’aurait fallu. Parce qu’un homme a qui on refuse de vivre comme un homme, à un moment, ne peut plus tenir. Malgré le vrai soutien qu’il a reçu de la part de plusieurs personnes et de l’Église. 
Je voudrais dire à  Madame le Pen que oui, oui, il fallait accueillir cet homme menacé de mort au Rwanda. Oui il fallait l’accueillir. Mais ce n’est pas ce que nous avons fait. Il n’a pas été accueilli par la France, on lui a refusé l’asile suite à une interview, on lui a dit qu’il mentait, et pour des raisons qui dépassent son histoire et qui concernent la France et ses accords politiques, et cela malgré son intégration, son bénévolat, ses grands efforts, sa claire envie de s’en sortir, toutes les attestations que nous autres avons fournies, sa motivation à travailler, on l’a laissé survivre seul, sans ressources, sans toit, sans futur et sans perspective d’avenir. On l’a laissé la nuit revivre l’horreur de son passé dans ses cauchemars et le jour, faire face au cauchemar que vit l’homme débouté du droit d’asile. L’homme qui ne peut vivre comme un homme. On la laissé dans une détresse psychologique telle qu’un homme pourtant si doux, et encore une fois je ne suis pas la seule à le dire, se retrouve aujourd’hui tellement perturbé psychologiquement qu’il a tué celui qui lui tendait la main. Sans parler de la prison depuis l’acte terrible d’incendier la Cathédrale. L’Unité psychiatrique de la prison. Il ne mangeait plus pendant un temps. Il ne parlait plus. L’avez vous visité? avez vous cherché ce qui a pu le pousser à déclencher un incendie dans la cathédrale? 
On a fait vivre un cauchemar à ce pauvre homme, pendant de nombreuses années. Aujourd’hui, je pense qu’Emmanuel souffre de troubles psychiatriques graves qui ont fait de lui, hier, lundi 9 août 2021, un criminel. Il a tué cet homme qui lui tendait la main. C’est un acte d’une gravité énorme, et un acte incompréhensible qui, pour moi et à la lumière de ce que je sais de cette histoire, ne s’explique que par le trouble psychiatrique. Un trouble psychiatrique qui doit être reconnu. Un trouble psychiatrique installé par des années d’angoisse, dû à l’indifférence et la survie que vivent les déboutés du droit d’asile.  Et ce sont des citoyens, des religieux, des missionnaires, qui dans l’ombre prennent soin de ces gens qui sont là sans être là. Peu d’associations le font puisqu’il n’y a pas de financement pour ce public la. Qui sont les fantômes de notre République des droits de l’homme. Qui bossent au black dans notre pays. 
Aujourd’hui je peux dire que mon ami Emmanuel est devenu un meurtrier, lui qui avait fui son pays et tout risqué pour ne pas l’être. Il est devenu un meurtrier.  Mais  jamais je n’oublierais qu’avant hier, lundi, il était d’abord une victime, une victime du Rwanda, et une victime d’une France qui ne lui a pas tendu la main alors qu’il avait besoin de secours, pendant de longues années. 
Madame Le Pen se permet de s’emparer du sujet en le reliant à un acte terroriste, disant que cet homme n’aurait jamais dû venir en France. Elle se saisit d’une histoire qu’elle ne connaît pas comme d’un argument pour faire pencher la balance en sa faveur. 
Cet homme comme tant d’autres est venu trouver refuge en France parce que nous sommes le pays des Droits de L’Homme. Mais nous ne lui avons pas donné refuge. Nous l’avons laissé dans la misère et sa souffrance a pris le dessus. Hier il a commis le pire. 
Aucun de nous ne peut savoir  s’il aurait supporté les souffrances d’Emmanuel. Celles du Rwanda, et celles de ces 9 dernières années en France. Moi, je ne pense pas que j’aurais pu les supporter. Déjà les lire dans un dossier c’était trop. Alors les vivre, non. 
Au prêtre décédé hier, tué par l’ami qu’il hébergeait, avec l’espoir de le voir aller mieux : merci du fond de mon cœur ♥️ il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous avez tendu la main que la France n’a pas tendu à cet homme. 
A tous, que celui qui a déjà vécu une vie comme celle d’Emmanuel lui jette la première pierre. 
Moi, fille de fils d’immigré d’Algérie, j’ai eu la chance d’apprendre à écrire. Aujourd’hui je tenais à ce que ma plume témoigne de l’histoire d’un exilé, qui n’a lui pas eu la même chance que ma famille en France. Un exilé qui a été ignoré lorsqu’il tenait bon, et qui aujourd’hui est connu parce qu’il est tombé.
Voila, merci de m’avoir lue.  Cécile Issaad Murray cecile.asolidaire@gmail.com
Ma tante, Odile Brousse, qui a hébergé Emmanuel plusieurs mois, tient à dire qu’elle co-signe cette lettre. 
Vous pouvez partager, et largement si le cœur vous en dit.

Le bilan du séisme en Haïti s’alourdit à 1 297 morts au moins, et plus de 5 700 blessés


Un pompier haïtien à la recherche de survivant dans les décombres, dimanche 15 août. JOSEPH ODELYN / AP


Un tremblement de terre de magnitude 7,2 a secoué l’île, samedi. Près de 30 000 maisons ont été détruites ou endommagées, laissant des milliers de personnes sans abri, ou à la recherche de proches disparus ou bloqués sous les décombres.


Pourra-t-on compter, malgré le soutien de Biden, sur la solidarité internationale ?


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Le courage des athlètes olympiques réfugiés illumine les Jeux de Tokyo



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« On est dans une confrontation avec le pouvoir qui dépasse le débat sur les vaccins »



« Je ne sais pas combien de personnes sont vaccinées, ou antivax« , dans ces cortèges, dit Laurent-Henri Vignaud, « mais je crois qu’on ne peut pas se tromper en disant que 99% d’entre eux sont hostiles à la politique du gouvernement, n’acceptent pas la manière dont la crise est gérée« . 


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À Cuba, les manifestations anti-gouvernement ravivent les tensions avec les États-Unis

Des voitures ont été renversées dans les rues de plusieurs villes cubaines, pour dénoncer la politique du gouvernement cubain.
AFP


Ce 11 juillet, des manifestations antigouvernementales inédites ont éclaté un peu partout à Cuba. Alors que les autorités se sont dit prêtes à « défendre la révolution », Washington a d’ores et déjà lancé des avertissements à La Havane.


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Axel KAHN INVITé DE L’UPOP

par Jean Lefèvre


Le 28 février 2019, Axel Kahn était notre invité à Saint-Julien.  Il avait choisi le sujet: ETHIQUE & GENETIQUE dans lequel l’eugénisme et le racisme furent abordés (et condamnés par lui bien entendu).  Ce fut un beau succès comme en témoignent ces images.

Notre Université populaire est  en deuil. Figure charismatique à cause de ses connaissances profondes, sa pédagogie  et son charme indéniable  il nous a quittés ce  6 juillet 2021. «  Le loup a desserré ses mâchoires » ,  ayant lutté jusqu’au bout comme celui  de Vigny, lutté c’est-à-dire distribué tant qu’il l’a pu son amour de la vie et son mépris de la mort. Il n’y a rien après la mort. Il ne reste de nous que le jugement des vivants sur les traces (écrits, actions) que nous avons laissées.

« Personne n’est autre chose que ce qu’il a fait. »

Il nous avait raconté après sa conférence, comment il avait définitivement perdu la foi à 16 ans en 1962 en pleine guerre d’Algérie et avait milité pour l’indépendance de ce pays.   Son père Jean s’était suicidé en 1970 et lui avait laissé comme injonction « Sois raisonnable et humain. » Humain, il le fut toute sa vie et  terriblement par son comportement final. Raisonnable, moins (!), puisqu’il nous a quittés sans être allé jusqu’au bout de son œuvre pourtant immense. Mais il sera pour toute l’humanité  « ce qu’il a fait » et c’est déjà considérable.

Cette pensée pour finir: 

J’appelle dignité la qualité au nom de laquelle une communauté humaine se fixe le devoir de respecter les êtres, y compris ceux qui sont dans l’incapacité de réclamer leurs droits.

JL.

Gémir, pleurer, prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le Sort a voulu t’appeler,
Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler.

Alfred de Vigny.


Dimanche 20 juin : Journée Mondiale des Réfugiés


ALAIN PITTON / NURPHOTO / NURPHOTO VIA AFP


POURQUOI UNE JOURNÉE MONDIALE DES RÉFUGIÉS LE 20 JUIN ?


Décrétée en décembre 2000 par une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies, cette journée est l’occasion de rendre hommage aux personnes qui ont dû tout fuir et de saluer leur espoir et leur courage de reconstruire leur vie en sécurité.


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Déflagrations, des dessins d’enfants pour parler de la guerre et des violences

« Déflagrations », exposé au Mucem, c’est la guerre des adultes vue à hauteur d’enfants à travers une collection exceptionnelle de plus de cent cinquante dessins, de la Première Guerre mondiale à la Syrie contemporaine. L’exposition est un hommage au geste de création des enfants qui dans ces guerres, ont repris une forme de langage, celui de tracer, de dessiner, de se dessiner.  © ©Mucem/Julie Cohen



En attendant la réouverture du Mucem, découvrez l’exposition “Déflagrations” à l’occasion d’une émission spéciale diffusée sur les réseaux sociaux le dimanche 25 avril 2021 et visible ci-dessous.


Génocide arménien : la Turquie convoque son ambassadeur américain après la décision de Joe Biden


Le ministre turc des Affaires étrangères a convoqué samedi l’ambassadeur américain pour protester contre la décision de Joe Biden de reconnaître le génocide arménien, durant lequel un million et demi d’Arméniens ont été massacrés par l’Empire ottoman en 1915.


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Se souvenir de la Commune et de son héritage.

Pendant deux mois, la Commune a porté les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité à travers l’émergence du droit du travail et du droit au travail, l’école laïque, gratuite pour tous, la séparation de l’église et de l’État, la défense de l’intérêt général par l’extension des services publics, la reconnaissance de la citoyenneté aux étrangers et des avancées significatives vers l’égalité salariale des femmes et des hommes.

En 72 jours, la Commune a créé la plus authentique démocratie qui ait jamais existé à travers le monde. Une démocratie avec des élus responsables et révocables, s’ils ne tiennent pas leurs engagements. Le gouvernement du peuple par le peuple, pour le peuple.

Non l’exemple de la Commune n’est pas aujourd’hui périmé.

Ce que le peuple a voulu et réalisé en 1871 ans reste d’une grande actualité.


Nous avons vu et aimé l’admirable film diffusé sur ARTE le 23 mars dernier (encore disponible sur arte.tv du 16/03/2021 au 20/05/2021). Nous sommes heureux de le partager avec vous ci-dessous.


Du soulèvement du 18 mars 1871 à la « Semaine sanglante » qui s’acheva le 28 mai 1871, Paris fit il y a 150 ans l’expérience d’une insurrection populaire et démocratique. Raphaël Meyssan nous plonge au cœur de cette révolution singulière, grâce à un étonnant dispositif esthétique, construit autour de gravures d’époque.

Droits des femmes : de Nice à Lille, plusieurs centaines de manifestants ce samedi

À Lille, la marche a réuni entre 800 et 900 manifestants, selon l’estimation de la préfecture. (Photo PIB)

Plusieurs centaines de personnes, en grande majorité des femmes, ont manifesté samedi à Nice, Lille et Strasbourg, en préambule à la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars.

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Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19



La journée internationale de lutte pour les droits des femmes n’est pas la fête de la femme


« Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 ». C’est le thème retenu cette année pour la Journée internationale des droits des femmes (IWD 2021) du 8 mars.

Ce choix vise à célébrer les incroyables efforts déployés par les femmes et les filles du monde entier pour façonner un futur et une relance plus égalitaires suite à la pandémie de Covid-19. Il s’aligne également sur le thème prioritaire de la 65e session de la Commission de la condition de la femme, ainsi que sur la campagne phare Génération Égalité.

La Covid et le confinement, les fermetures des écoles, ont épuisé particulièrement les femmes au travail comme à la maison ! Appauvries et précarisées, elles sont encore plus vulnérables face aux violences. Pourtant, le confinement a révélé au grand jour le rôle primordial des femmes, premières de corvée dans les secteurs les plus indispensables à la société.   

Au programme à Troyes et dans l’Aube:

A l’initiative des Colleuses Féminicides, samedi 6 mars à 13h place de l’hôtel de ville : marche féministe et inclusive pour toutes et tous contre les violences faites aux femmes.

Le collectif TroyesPetitesChattes remettra en place la campagne de sensibilisation de distribution des affiches aux commerçants.es pour leur rappeler que le 8 mars n’est pas une journée commerciale mais bien une journée de revendications !

Le CIDFF Aube interviendra devant différents publics jeunes sur le sexisme, les stéréotypes et le harcèlement. Les animations prendront la forme de réunions de réflexion et d’échanges en petit groupe ou en visioconférence. Huit interventions seront proposées auprès du Centre international d’études pédagogiques, d’une classe relais, d’élèves du Lycée Marie-de-Champagne et d’étudiants-es de licence à l’IUT. Il mettra aussi à disposition de la Mission locale son expo « Un pays, une femme, une époque ».

Solidarité Femmes et l’autrice troyenne Julie Desb lancent une opération avec son livre « Racines d’Elles » : 2 livres achetés = 1 livre offert à une femme suivie par Solidarité Femmes Aube. L’opération se déroulera du lundi 8 Mars au dimanche 14 Mars. L’autrice dédicacera son livre le samedi 13 Mars de 14H à 17H30 au local Solidarité Femmes au centre Leclerc de St Parres aux Tertres (Règlements sur place en espèces ou en chèque.)

Commandes possibles en ligne du 8 au 14 Mars :

Prix du livre : 19,70 €, prix avec envoi postal : 24 €. Les livres achetés en ligne seront comptabilisés dans cette opération.


Cette journée sera également soutenue par :

l’Association Agui de La Chapelle-Saint-Luc 

le Centre Musawa pour la recherche sur la femme

La Ligue des Droits de l’Homme

– Le MRAP

Et toutes les autres associations s’inscrivant dans le mouvement mondial en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Jean-Pierre Michel, la disparition d’un ardent défenseur de l’égalité

10 décembre: Journée internationale des droits de l’homme

Thème 2020 de la Journée internationale des droits de l’homme.
La Journée des droits de l’homme est célébrée chaque année le 10 décembre, jour anniversaire de l’adoption en 1948 par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration universelle des droits de l’homme, un document fondateur qui a proclamé les droits inaliénables de chaque individu en tant qu’être humain, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. 

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Plus de 100 emplois menacés à Troyes chez Absorba et Dim

Mode enfantine : le groupe français Kidiliz en redressement judiciaire. Le propriétaire de Z, Absorba, Chipie ou Catimini, déjà fragile avant la crise du Covid, a été placé en redressement judiciaire jeudi par le tribunal de commerce de Paris.

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17 octobre 1961 – 17 octobre 2020 : 59e anniversaire – Vérité et justice

Les zoos humains

par Jean Camus


Sauvages, au cœur des zoos humains



A voir ou revoir en replay ou podcast sur Arte


Des hommes et des femmes montrés comme des bêtes sauvages ou des monstres sexuels.

Des êtres montrés comme des êtres inférieurs qu’il faut asservir et coloniser pour assurer leur développement (sic), une étude pseudoscientifique à l’origine de cette pratique qui persista jusqu’en 1939. (voir également La Vénus noire d’ A. Kechiche)

Indignité humaine

De nos jours cela serait encore possible ?

Se souvenir notamment des jeunes filles (une centaine) raptées pour devenir des esclaves sexuelles sur des marchés aux esclaves en Libye en 2017.

L’ignominie dans toute sa splendeur.


26ème université d’automne : sciences, confiance et démocratie

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La LDH soutient le film “Police, illégitime violence” de Marc Ball