Tout (ou presque) sur l’IA



En Europe, les étrangers premières victimes de l’intelligence artificielle


Alors que s’ouvre à Paris cette semaine le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle, chefs d’État, chefs d’entreprise, chercheurs et société civile sont appelés à se prononcer sur les risques et les limites de ses usages. Des biais discriminatoires et des pratiques abusives ont déjà été observés, en particulier dans la gestion européenne de l’immigration.



Sommet à Paris : les travailleurs, victimes inégales de l’IA


Patrons, syndicats et organisations internationales se sont réunis ce lundi 10 février lors d’une table ronde pour échanger sur l’avenir du travail et la menace de l’automatisation qui pèse sur les emplois.

Des robots à la place des profs ? Des algorithmes au lieu de caissiers ? Et des chatbots plutôt que des médecins ? Le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle est tout juste lancé ce lundi 10 février à Paris qu’il s’attaque à une thématique épineuse : l’avenir du monde du travail à l’heure où ChatGPT et compères s’installent dans certaines entreprises.




« Les sacrifiés de l’IA » : dans son documentaire, Henri Poulain révèle les coulisses d’une industrie qui exploite la misère humaine


Le réalisateur Henri Poulain dans son documentaire « Les Sacrifiés de l’IA », diffusé mardi sur France 2, lève le voile sur les conditions de travail de celles et ceux qui alimentent la matrice, une image bien loin de cet esprit universel espéré.

« L’estimation de la Banque mondiale, c’est entre 150 et 430 millions de personnes en 2023« , ce sont les chiffres du nombre de data workers qui à travers le monde recueillent des milliards de données, les datas, afin d’alimenter l’intelligence artificielle (IA), rapporte Henri Poulain.



L’IA nous promet-elle un monde meilleur ? On en parle avec A. Ayari, G. Grallet et C. Dansette


C’est une révolution telle que certains la comparent à l’électricité ou au chemin de fer : l’intelligence artificielle (IA). Elle est au cœur du sommet qui vient de s’ouvrir à Paris, en présence de nombreux dirigeants politiques et patrons de la tech. Depuis quand l’IA est-elle entrée dans nos vies ? Est-elle un miracle technologique ou une menace pour nos sociétés ? 



« Ce n’est pas de la science-fiction, ça se passe en ce moment » : comment l’IA abîme-t-elle nos démocraties ?


L’intelligence artificielle fascine autant qu’elle divise. Tandis que certains placent beaucoup d’espoir en elle dans des applications comme la médecine ou la décarbonation de l’industrie, d’autres pointent les risques que font peser sur nos démocraties. L’ouverture du sommet mondial sur l’action pour l’intelligence artificielle ce lundi 10 février à Paris a relancé les débats sur les conséquences de la course au développement de ces technologies. 



Intelligence artificielle : les 7 choses qu’on ne vous dit pas


Les 10 et 11 février, la France accueille le Sommet mondial sur l’Intelligence Artificielle (IA). Au programme : une vitrine sur l’avenir qui n’exposera pas les dangers de l’IA. Bien que ces technologies offrent des avancées dans plusieurs domaines dont celui de la médecine, elles présentent aussi des menaces pour les droits humains. Avec plusieurs organisations de la société civile, nous listons ici les faces cachées de l’IA, celles qui ne seront pas présentées pendant le sommet.



RSF et l’Alliance lancent le rapport Spinoza : un usage responsable de l’IA est possible dans les rédactions


Alors que s’ouvre à Paris le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle, Reporters sans frontières (RSF) et son partenaire l’Alliance pour la presse d’information générale (l’Alliance) publient le rapport “SpinozIA, vers un journalisme augmenté et éthique”, restituant les observations et conclusions de l’expérimentation du projet Spinoza, premier outil d’intelligence artificielle (IA) conçu en collaboration avec des journalistes et des éditeurs de presse.  Spinoza montre que l’innovation dans les médias est possible, mais qu’elle ne peut s’accomplir qu’en impliquant les journalistes dans le processus et en mutualisant cette innovation technologique entre plusieurs rédactions. 



Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle : pour une prise en compte des droits fondamentaux


Les 10 et 11 février, la France accueille un sommet international consacré à l’intelligence artificielle (IA). Les évolutions technologiques et scientifiques majeures auxquelles elle correspond entraînent des changements de société profonds. Le Défenseur des droits insiste pour que les droits fondamentaux ne soient pas oubliés dans ce moment important.



« À chaque innovation numérique, on constate une recrudescence des conflits au Congo »


Les Congolais replongent dans la guerre sur fond de pillage de leurs ressources pendant qu’un sommet sur l’IA se tient à Paris en présence des industriels de la tech. Quel est le lien entre ces deux actualités ? Le sociologue Fabien Lebrun nous répond.



L’intelligence artificielle va accroître les inégalités entre hommes et femmes dans le travail, prévient le directeur de l’OIT


Le directeur général de l’Organisation internationale du Travail a alerté ce lundi, lors du sommet sur l’IA à Paris, sur le fait que « la plupart des emplois qui seront automatisés seront des emplois dans lesquels nous avons une majorité de femmes qui travaillent ».



IA générative à l’école ou quand ChapGPT pense pour moi


ChapGPT analyse et produit du discours. Une apparence de « pensée » en libre accès dont les élèves ont déjà compris tout l’intérêt qu’elle pouvait avoir pour faire leurs devoirs à la maison, en particulier dans les matières qui supposent rédaction de réponses. Et une catastrophe en marche pour la formation intellectuelle des jeunes.



Les inégalités d’accès à la formation professionnelle



68 % des cadres ont suivi au moins une formation au cours de l’année, contre 33 % des ouvriers. La formation professionnelle profite aux plus diplômés, ce qui accroit les inégalités de parcours professionnels.

Missions locales : « On n’accompagne plus les jeunes, on les flique »



Avec la multiplication des sanctions, contrôles et objectifs chiffrés imposés par les réformes de France Travail, des conseillers en mission locale s’inquiètent de voir disparaître leur service public qui accompagne les jeunes vers la stabilité.

Conseiller en mission locale, c’est le plus dur et le plus beau des accompagnements », résume Pauline. Après avoir suivi une formation dans l’insertion professionnelle, la quarantenaire a travaillé dans deux organismes ariégeois. Son rôle en tant que conseillère : accompagner les jeunes de 16 à 25 ans dans leur insertion sociale et professionnelle. « On prend la globalité de la personne », résume-t-elle.

Cette « globalité » de la prise en charge va bien au-delà de la recherche d’emploi : soutenir les jeunes dans leurs démarches administratives, leur conseiller des formations, les aider à trouver un logement ou à passer le permis si besoin, etc. Cet accompagnement « personnalisé » est permis par l’ancrage des missions locales au plus près des réalités locales : on en compte plus de 400 dans toute la France, recevant chaque année plus d’un million de jeunes. Ce modèle risque-t-il de disparaître ?

Plan d’économies : les salariés devront verser une « participation forfaitaire » pour bénéficier du compte personnel de formation (CPF), annonce le gouvernement


Bercy précise lundi que 10% du prix des formations sera désormais pris en charge par ceux qui en bénéficient, à l’exception des demandeurs d’emploi qui n’auront pas à payer ce reste à charge. La mesure sera effective dès cette année.

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Pourquoi le gouvernement veut davantage encadrer le recours au CPF


Notre analyse

La CFP (contribution de formation professionnelle) est prélevée par l’URSSAF sur les salaires. L’assiette de la CFP est établie sur le revenu d’activité retenu pour le calcul des cotisations sociales mentionnées à l’article L242-1 du code de la Sécurité sociale. Le taux de contribution varie en fonction de la taille de l’entreprise ou de son type. Il est de : 0,55 % pour les employeurs de moins de 11 salariés ; 1 % pour les employeurs de 11 salariés et plus ; 2% de la masse salariale des intermittents du spectacle. Il s’agit donc d’une portion du salaire que l’employeur prend à sa charge et déduit donc du salaire brut inscrit sur le contrat de travail.  Il l’aurait en principe versée au salarié si la CFP n’existait pas.

Selon le plan de Bruno Lemaire, 10% du prix des formations seraient prochainement pris en charge par ceux qui en bénéficient. En somme, les salariés devraient payer 1,10 fois leur formation continue… jusqu’à nouvel ordre…

Après le doublement par la Sécurité Sociale des franchises médicales sur les médicaments, c’est au tour des droits à la formation professionnelle de devenir payants. Et ensuite ?

Les jeunes adultes peu diplômés, marqués par le travail précaire


22 % des jeunes diplômés du supérieur qui travaillent sont en CDD ou en intérim, contre 47 % des jeunes sortis de l’école sans diplôme. La précarité de l’emploi des jeunes adultes dépend fortement de leur niveau de diplôme.

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Journées citoyennes au CFA AFTRAL avec la LDH


Le CFA AFTRAL forme sur le site de la zone industrielle de Torvilliers des conducteurs de marchandises (CAP de chauffeurs routiers), des gestionnaires en logistique (TSMEL) et des ambulanciers (diplôme d’Etat).

A l’occasion des journées citoyennes organisées au CFA AFTRAL, la section de la Ligue des droits de l’homme est intervenue les 4, 5 et 6 avril 2023 pour animer des sessions sur l’égalité femmes/hommes et la diversité.

Au cours de ces sessions, 3 bénévoles de la LDH ont informé et sensibilisé les apprenants, leurs tuteurs et les formateurs, soit 41 personnes, sur l’égalité des chances à la lumière de l’égalité femmes/hommes d’une part et sur la détection, la prévention et la lutte contre des discriminations d’autre part.

A travers des mises en situation et des cas pratiques, les participants ont pu identifier les principaux critères de discriminations qui portent atteinte à la dignité des personnes dont les origines, le sexe, la couleur de peau, le handicap, le genre, l’âge, le lieu de résidence, la situation de famille, l’apparence physique… et échangé sur la législation qui protège les personnes et vise à assurer l’égalité de traitement entre elles.

Ils ont abordé les situations de harcèlement, constitutives d’agissements discriminatoires qui portent ou sont susceptibles de porter atteinte à la santé physique et mentale et qui peuvent résulter d’humiliations et de critiques, d’une mise à l’écart et d’un isolement, de sanctions injustifiées, du discrédit ou de conditions de travail dégradantes, qu’ils soient du fait de la hiérarchie ou de collègues. Ils ont évoqué les mesures pour prévenir et éviter les discriminations au titre de la prévention des risques professionnels dans l’entreprise que doit prendre l’employeur en lien avec les représentants du personnel et les salariés, sachant que l’employeur est responsable de la santé physique et mentale des salariés de son entreprise.

Ils ont aussi traité des droits et obligations des salariés et des employeurs en ce domaine, des conduites à tenir en cas de discrimination ou de situation d’harcèlement (pour un témoin et pour une victime), des bonnes pratiques et des comportements à adopter pour promouvoir le bien-travailler et le bien-vivre ensemble dans l’entreprise.

Hubert Bruneel