Ne jouons pas avec la République

Oxfam publie aujourd’hui son rapport sur les inégalités



Le rapport

et

Zoom sur la France

Dans le nord de la France, des centaines de migrants contraints de dormir sous la neige

Des centaines de migrants ont dormi sous la neige ce week-end dans le nord de la France. Crédit : Utopia 56

Malgré l’activation du plan Grand froid à Calais ce week-end, des centaines de migrants ont été contraints de dormir sous la neige. À quelques kilomètres de là, à Grande-Synthe, aucun dispositif n’a été mis en place pour les quelque 500 exilés qui vivent dans la forêt du Puythouck.

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Troyes ENSEMBLE CONTRE LA PROPOSITION DE LOI SÉCURITÉ GLOBALE

Photo Nicole François

130 personnes, dont 13  de la LDH Troyes et Aube ont défilé à Troyes ce matin, malgré le froid de canard qui sévissait. Une belle mobilisation de la section si l’on considère que parmi celles-ci, 7 ligueuses et ligueurs ayant rejoint nos rangs récemment battaient le pavé avec les plus anciennes et plus anciens, sans parvenir toutefois à se dégeler les pieds…

Rapport sur la pauvreté en France 2020-2021

C’est le moment idéal pour y penser.

Il n’est pas encore trop tard d’offrir à qui vous voulez, y compris à vous-même, ce rapport de l’Observatoire des Inégalités.

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Interview croisée de Jean-Paul Benoit, président de la fédération de la Mutualité française (FMF), et de Malik Salemkour, président de la LDH

Retrait total de la loi sur la sécurité globale ! Pour conserver nos droits sociaux et nos libertés démocratiques !



Si le gouvernement s’acharne à faire passer la Loi Sécurité Globale, c’est :

  • Pour pouvoir réprimer les mouvements sociaux,
  • Pour faire taire toutes les dissidences et toutes les contestations.
  • Pour imposer brutalement sa politique de casse des droits sociaux du monde du travail et de la jeunesse.

La lutte pour les libertés démocratiques du plus grand nombre et la bataille pour nos droits sociaux sont les deux faces d’une même pièce.

Parce que nous défendons la démocratie et parce que nous entendons préserver notre droit à nous exprimer et à manifester, pour exiger l’abrogation des contreréformes (retraites, chômage, …) que le gouvernement entend faire passer en catimini à la faveur des lois d’urgence, nous appelons les citoyennes et citoyens à s’assembler.

 Nous comptons sur votre présence devant la préfecture de l’Aube

pour exiger le retrait de la Loi Sécurité Globale.

 

SAMEDI 12 DECEMBRE A 10 HEURES 30

Appel humanitaire record des Nations Unies

COVID-19 : LES DROITS DES SOIGNANTS EN DANGER

Le cri d’alarme d’Amnesty International

Une travailleuse de la santé portant une combinaison d’équipement de protection individuelle (EPI) lève le poing lors d’une manifestation à Quezon City, aux Philippines, le 27 juillet 2020. © Lisa Marie David / NurPhoto

Depuis l’émergence de la pandémie de Covid-19, nous enquêtons dans le monde entier sur la situation des professionnels de santé. Et le constat est alarmant.

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En marche pour la paix et contre le dérèglement climatique, pour la justice sociale et les droits humains, pour le désarmement nucléaire

Être handicapé augmente le risque de subir des violences, surtout pour les femmes

Mercredi 22 juillet 2020 à 12:10 – Par Margaux StiveFrance Bleu

Les personnes handicapées et plus particulièrement les femmes ont plus de risques de subir des violences, selon une étude publiée ce mercredi. Elles sont aussi plus nombreuses à exprimer un sentiment d’insécurité près de chez elles.

16% des personnes handicapées ont déjà renoncé à sortir de chez elles pour des raisons de sécurité

16% des personnes handicapées ont déjà renoncé à sortir de chez elles pour des raisons de sécurité © Maxppp – Richard Villalon



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Nouveaux droits pour les jeunes précaires; « Il y a urgence ! »

L’état décide de frapper au porte-monnaie les départements qui résistent au fichage des enfants

Paris : un campement inédit alerte sur le sort des mineurs isolés étrangers à la rue

MÉDECINS SANS FRONTIÈRES
COMMUNIQUÉ DE PRESSE du 30 JUIN 2020

paris
Ce campement inédit est installé à Paris, dans le XIe arrondissement. Une centaine de jeunes y ont trouvé refuge.  © Lisa Veran / MSF

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Le 16 juin, avec les soignants pour la santé de toutes et tous !

Vigilance droits en santé

Vigilance droits en santé

RETOUR À L’ÉCOLE : N’OUBLIONS PAS LES ENFANTS LES PLUS VULNÉRABLES !

Retour à l’école : n’oublions pas les enfants les plus vulnérables !

LE CONSEIL D’ÉTAT CONFIRME QUE L’URGENCE SANITAIRE NE PEUT PAS JUSTIFIER L’ARRÊT DE LA DEMANDE D’ASILE EN IDF

Le Conseil d’État confirme que l’urgence sanitaire ne peut pas justifier l’arrêt de la demande d’asile en IDF

Covid-19 : chômage partiel rétroactif, congés payés anticipés obligatoires, refus d’arrêts de travail…

 

Certaines entreprises n’en profitent-elles pas un peu ?

 

Par Rémy Dufaut, 09/04/2020

 

Cela fait déjà un moment que la question se pose à propos de pratiques douteuses de la part de certains employeurs.

Hélène Fily, sur le site de France Inter s’interroge à propos de SFRCertains opérateurs de télécommunications mettent leurs salariés au chômage partiel, faisant ainsi de substantielles économies salariales, alors que leurs revenus ne sont nullement diminués par la crise sanitaire, les clients continuant de payer leurs consommations comme si de rien n’était. Non contents de ce petit bonus, ils pallient le manque de personnel par le recours à des auto-entrepreneurs dont les tarifs sont bien évidemment particulièrement avantageux en cette période difficile pour (presque) tout le monde…

Nathalie Samson se posait la question il y a deux jours, constatant : « certaines règles ont volé en éclat dans les entreprises, témoignent de nombreux salariés ».

Pour ma part, je citerai l’exemple d’un membre de ma propre famille, employé dans une grande surface de l’Ouest de la France, actuellement en « chômage partiel », à qui son employeur transmet occasionnellement de nouvelles informations sur les conditions de l’interruption de son activité professionnelle. A ce jour, il semblerait qu’il puisse « bénéficier » d’une partie de ses congés payés annuels, tout en « profitant », comme 6,3 millions de salariés français, d’une indemnisation prise en charge par l’État, cette indemnité étant calculée sur la base de 35 h, quelle que soit la base de votre contrat de travail (39 ou plus, voire forfait jours)… Les heures chômées prises en compte correspondent à la différence entre le nombre d’heures réellement travaillées et la durée légale du travail (ou la durée collective ou celle prévue au contrat de travail si elle est inférieure).

L’employeur gagne sur tous les tableaux, percevant de l’État les 84% de la rémunération nette de ses salariés (dans la limite de 4,5 SMIC, mais 100% pour les salariés rémunérés au SMIC – soit la majorité des employés de grandes surfaces – ou en formation), au titre de l’indemnisation du chômage partiel, tout en versant à ceux-ci leurs indemnités de congés payés. Celles-ci sont sont provisionnées chaque mois à concurrence de 10 % (et donc déjà dans les caisses de l’entreprise, hormis pour le secteur du bâtiment qui dispose de son propre organisme de gestion des congés), ce qu’il n’aura plus à faire lorsque les salariés auraient pu y prétendre. (Laissons ici de côté les « bricolages » attachés au provisionnement des charges sociales liées à ces congés payés…).

Mais, il peut apparemment également panacher selon son bon vouloir chômage partiel et congés payés imposés, au gré de ses besoins et de ses affaires…

Alors, où passe cet argent ? Eh  bien ! Il sert, là aussi, en partie bien évidemment, à payer les honoraires des auto-entrepreneurs (moins chers que les salariés), auxquels les employeurs, privés du coup de leur personnel, sont obligés d’avoir recours, dans un contexte de légalité très douteuse, pour continuer à faire tourner les entreprises et à faire rentrer les recettes ! Et ceci tout particulièrement dans les enseignes utilisant le système du drive, en très forte expansion en ces temps particuliers. Ce sera tout bénéfice pour les actionnaires au moment du versement des dividendes…

Ce qu’il faut retenir de tout cela, c’est que tout est devenu permis, les DRH, les CHSCT  et les syndicats n’étant nullement consultés et n’ayant pas trop leur mot à dire, circonstances exceptionnelles obligent.

Et ce ne sont pas les autres exemples de telles crapuleries qui manquent…

 

C’est bien inquiétant.