La politique d’enfermement tue

Un test ou la prison

Depuis octobre, des étrangers maintenus dans des centres de rétention administrative (CRA) ont été envoyés en prison pour avoir refusé un test PCR. Une pratique jugée « illégale » par les avocats en droit des étrangers qui dénoncent une violation « des droits fondamentaux ».

La cour du centre rétention du Mesnil Amelot, à proximité de l'aéroport de Roissy Charles-De-Gaulle en mai 2019. Crédit : InfoMigrants

« Cette mesure relève d’un détournement de la procédure pour permettre un enfermement sans fin ». « On fait comprendre aux étrangers que leur corps ne leur appartient plus. On espère les faire craquer en bafouant leurs droits fondamentaux ».

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Afghans placés en centres de rétention en France : « Il y a une contradiction entre la pratique et les annonces »


La Cimade dénonce un « enfermement abusif » des étrangers en centre de rétention. Crédit : Reuters


Plusieurs semaines après les annonces sur la suspension des vols vers l’Afghanistan, et les évacuations médiatisées depuis Kaboul, la réalité du terrain est critique. Les enfermements de ressortissants Afghans en centre de rétention administrative (CRA), tout comme les procédures d’éloignement, n’ont pas cessé. Justine Girard, responsable rétention de la Cimade, éclaire ces « contradictions entre les pratiques et les annonces ».

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Canada : Mettre fin à la détention de personnes migrantes dans des prisons provinciales


© 2021 Brian Stauffer pour Human Rights Watch


Une campagne nationale exhorte les provinces à annuler des contrats ouvrant la voie aux abus
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(Ottawa) – Les gouvernements des provinces canadiennes devraient résilier les contrats permettant la détention de personnes migrantes dans des prisons provinciales dans des conditions parfois abusives, ont déclaré aujourd’hui Human Rights Watch et Amnistie internationale lors du lancement d’une campagne nationale conjointe, #BienvenueAuCanada.

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« Infliger la détresse » : Human Rights Watch dénonce la stratégie de l’État à Calais


Des gendarmes démantèlent un campement de migrants à Calais, en octobre 2019. Crédit : Mehdi Chebil pour InfoMigrants


Harcèlement policier, destructions quotidiennes des lieux de vie, restriction de l’accès à l’aide humanitaire… Dans un rapport paru jeudi 7 octobre, l’ONG Human Rights Watch épingle à nouveau la politique des autorités françaises envers les exilés survivant dans le Nord, plus particulièrement à Calais.

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Paris : plusieurs migrants envoyés en CRA après l’évacuation du parc André-Citroën


Selon les associations, au moins 11 personnes ont été envoyées en CRA après l’opération de mise à l’abri samedi à Paris. Crédit : Utopia 56


Selon les associations, « au moins 11 personnes » ont été envoyées en centre de rétention administrative (CRA) suite à l’évacuation samedi du parc André-Citroën, à Paris, où s’étaient rassemblés des centaines de migrants.

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Calais ou l’escalade répressive

Par Maël Galisson (Gisti)


La frontière entre la France et le Royaume-Uni est le résultat d’un long processus politique et administratif. Trente-cinq années de négociations et pas moins de vingt et un traités, accords et arrangements entre les deux pays ont été consacrés à la mise en place et au développement de mesures de contrôle et de surveillance toujours plus sophistiquées. Vidéosurveillance, barbelés coupants, drones, caméras thermiques et même déforestation et inondation de certaines zones, autant de techniques destinées à rendre la route migratoire « impraticable ». Pour quel bilan ? Un marché juteux pour les multinationales de l’armement et de la sécurité ; un coût humain considérable ; des passeurs de plus en plus indispensables.


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Révoltes dans les centres de rétention : le gouvernement jette de l’huile sur le feu