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Les étrangers en situation irrégulière ont été enfermés durant 22 jours en moyenne dans le centre de rétention administrative de Bordeaux en 2022, une augmentation dénoncée par la Cimade.
Et le nombre de personnes enfermées plus de soixante jours a doublé .
Nathalie Dugravier, co-présidente de l’association, note que ces enfermements interviennent dans un contexte politico-médiatique d’amalgame entre « immigration et délinquance ». Un discours porté et accentué par le ministère de l’Intérieur.
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En 2022, 94 enfants étaient détenus dans des CRA. Un chiffre qui augmente chaque année et qui inquiète, particulièrement à Mayotte où les enfants étrangers enfermés dans ces centres sont 30 fois plus nombreux qu’en métropole.
La rédaction d’Infomigrants a reçu des images de la traversée du bateau de migrants qui a fait naufrage dans la nuit du 26 au 27 février 2023. On y voit notamment un père de famille, Massum, filmant son garçon de 7 ans, Muzamel, quelques heures avant le drame. Aucun d’eux ne survivra. Plus de 70 personnes sont mortes cette nuit-là.
Italie : plus de 1 300 hommes, femmes et enfants sauvés au large de l’Italie par les garde-côtes
Plusieurs navires étaient venus en aide à trois embarcations surchargées transportant plusieurs centaines de personnes en Méditerrannée centrale.
Six enfants retenus plusieurs jours avec leurs parents à Modane
De samedi 4 à mercredi 8 mars, une famille russe avec six enfants âgés de 2 à 13 ans a été retenue dans le local de rétention de Modane, à la frontière franco-italienne. L’association Anafé dénonce les conditions de rétention : pas de chauffage, pas d’accès à un médecin, et un stress constant pour les enfants.
Paris : un policier filmé en train de gazer les affaires personnelles de migrants, une enquête administrative ouverte
L’association Utopia 56 a diffusé des images sur lesquelles un policier diffuse du gaz lacrymogène sur des affaires de plusieurs SDF au pied du métro Stalingrad, à Paris. La police nationale a ouvert une enquête administrative.
Mayotte: selon le « Canard Enchaîné », le ministre de l’Intérieur prépare une expulsion massive
Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin s’apprêterait à lancer une grande opération à Mayotte : une expulsion massive des étrangers en situation irrégulière, accompagnée d’une destruction des bidonvilles. C’est ce qu’affirme l’hebdomadaire « le Canard Enchaîné » dans son édition du mercredi 22 février.
À côté de l’aéroport Paris CDG, des exilés sont enfermés dans le centre de rétention du Mesnil-Amelot en attendant d’être expulsés. Le mois dernier, la Cimade, seule asso sur place, s’est retirée pour dénoncer les conditions indignes des retenus.
La Cimade dénonce le non-respect de leurs droits, et les conditions d’enfermement de ces personnes que l’administration française veut expulser. Nous avons pu visiter, aux côtés d’une élue, le Centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot, en Seine-et-Marne.
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Le centre de Manston, dans le Kent, aujourd’hui vide mais qui accueillait 4 000 personnes au 31 octobre 2022. Crédit : picture-alliance
Des courriels internes au département du Home Office, envoyés début novembre et obtenus par la BBC, révèlent que des centaines de migrants ont été détenus illégalement, parfois pendant plusieurs semaines, dans des centres censés les accueillir temporairement.
TENTATIVE DE SUICIDE, PROBLÈMES DE SANTÉ ET ENFERMEMENT
Début août, StreetPress a visité le centre de rétention administrative de Vincennes, où sont enfermés plus de 200 sans-papiers. Ils dénoncent des conditions déplorables et racontent leurs incompréhensions et les tentatives de suicide.
Sept enfants de moins de 14 ans ont été, en un mois, enfermés dans des centres de rétention. Maria s’est retrouvée derrière les barreaux avec sa fille de quatre mois. Elle raconte.
Le centre de rétention administrative (CRA) d’Hendaye, dans le sud-ouest de la France, a une capacité totale de 30 places. Crédit : Capture d’écran/Youtube
Allongement des périodes de rétention, protocoles sanitaires très limités et vétusté des structures : les conditions de vie des exilés dans les différents centres de rétention administrative (CRA) français sont toujours aussi déplorables, d’après le dernier rapport de la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGPL). L’autorité indépendante a effectué deux à trois visites par centre, tout au long de l’année 2021.
LE CHERCHEUR STEFAN LE COURANT PUBLIE « VIVRE SOUS LA MENACE »
Chaque jour, des personnes sans-papiers craignent d’être embarquées par la police et envoyées dans des centres de rétention et d’être expulsées. Comment vivent-elles cette pression ? C’est ce que dépeint le chercheur Stefan Le Courant.
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Au cœur de l’hôpital pédiatrique de Zaporijia, où les blessés de guerre ont entre 2 et 17 ans
La salle dans laquelle sont hospitalisés Paulina et un petit garçon, à l’hôpital pédiatrique de Zaporijia (Ukraine), lundi 4 avril 2022. (MARIE-PIERRE VEROT / RADIO FRANCE)
Les enfants ne sont pas épargnés par les combats entre Russes et Ukrainiens. À l’hôpital de Zaporijia, où ils sont soignés, ce sont des patients « très courageux et très forts », soulignent les médecins.
Des étrangers maintenus en centre de rétention malgré les bombardements
La ville de Mykolaïv a été la cible de bombardements russes. Crédit : Reuters
Des dizaines de migrants enfermés en centre de rétention en Ukraine ne peuvent pas fuir la guerre, a affirmé Human Rights Watch dans un rapport publié lundi 4 avril. Plusieurs de ces structures se trouvent en pleine zone de conflit, alors que le pays tente de résister à l’invasion russe et que des milliers de civils ont péri dans les affrontements. L’ONG s’inquiète pour la sécurité des personnes retenues et demande leur libération.
Selon les associations, au moins 11 personnes ont été envoyées en CRA après l’opération de mise à l’abri samedi à Paris. Crédit : Utopia 56
Selon les associations, « au moins 11 personnes » ont été envoyées en centre de rétention administrative (CRA) suite à l’évacuation samedi du parc André-Citroën, à Paris, où s’étaient rassemblés des centaines de migrants.