Retirer le statut de réfugié à un étranger : « L’expulsion n’est pas automatique »



Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé la semaine dernière qu’il avait fait retirer le statut de réfugié à 147 étrangers radicalisés. L’annonce soulève des interrogations d’ordre juridique, notamment concernant sa mise en application. Elle pose également question quant à l’indépendance de l’Ofpra, l’organisme chargé d’accorder les protections internationales.


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Nouvelle réunion vendredi à l’ONU sur les affrontements entre Israël et le Hamas


SUHAIB SALEM VIA REUTERS


Deux réunions du Conseil de Sécurité en début de semaine n’ont pas abouti, les États-Unis s’opposant à l’adoption d’une déclaration commune.


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ISRAËL EXPULSE DE FORCE DES PALESTINIENS ET RÉPRIME VIOLEMMENT CEUX QUI LE DÉNONCENT


Thiago Prudencio / SOPA Images/Sipa USA


Les forces de sécurité israéliennes ont utilisé de manière répétée une force injustifiée et excessive contre des manifestants palestiniens à Jérusalem-Est occupée. Des actes contraires au droit international. 


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COLOMBIE : LE TÉMOIGNAGE GLAÇANT D’UN FRANÇAIS SUR PLACE


JOURNEE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LES LGTB-PHOBIES

Rendez-vous le lundi 17 mai à 17h

place de l’Hôtel de ville à Troyes


Mettons un arc en ciel de couleur dans nos vies




Bannière du webinaire

À l’occasion de la journée internationale de lutte contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, l’Observatoire LGBT+ de la Fondation Jean-Jaurès et FLAG ! organisent une visioconférence pour présenter les résultats de leur rapport sur les signalements répertoriés au sein de l’application FLAG !, lancée il y a un an, et sur les grands enseignements à tirer à partir de leur analyse. À partir des données anonymes, issues des signalements faits grâce à l’application FLAG !, le rapport met en avant différents éléments – les lieux où se produisent les LGBTphobies, le profil des victimes, mais aussi celui des agresseurs – dont les pouvoirs publics doivent se saisir pour lutter efficacement contre les LGBTphobies.

La visioconférence sera introduite par Sophie Élizéon, déléguée interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT+ (DILCRAH). 

Présentation du rapport en présence de :

  • Johan Cavirot, président de FLAG !
  • Flora Bolter, co-directrice de l’Observatoire LGBT+ de la Fondation Jean-Jaurès
  • Denis Quinqueton, co-directeur de l’Observatoire LGBT+ de la Fondation Jean-Jaurès

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FRÉDÉRIC VUILLAUME, UN MANIFESTANT VICTIME D’UN ACHARNEMENT JUDICIAIRE

Fréderic Vuillaume lors d’une manifestation / ©Sylvain PREGALDINY


Frédéric Vuillaume, syndicaliste de longue date, subit un harcèlement continu de la part des forces de police et des autorités judiciaires françaises. Et cela, depuis deux ans. Récit.


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Jérusalem : préoccupée par les violences, l’ONU exhorte Israël à cesser les expulsions de familles palestiniennes


La mosquée Al-Aqsa vue depuis une maison dans la vieille ville de Jérusalem.


Les Nations Unies et leurs partenaires ont exprimé leur profonde préoccupation concernant les affrontements et les violences qui continuent chaque jour à Jérusalem-Est entre manifestants palestiniens et policiers israéliens. 


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« François Mitterrand a eu l’intelligence de se présenter comme le rassembleur de la gauche »

François Mitterrand, le 26 avril 1981, vote à Château-Chinon lors du premier tour de l’élection présidentielle. © Jean-Claude Delmas, AFP

Le 10 mai 1981, François Mitterrand devenait le premier président de gauche de la Ve République. La victoire d’un homme politique « hors norme », selon le politologue Gérard Grunberg, et l’aboutissement d’une stratégie de l’union de la gauche démarrée dix ans plus tôt qui lui a permis de jouir « de l’image du rassembleur ».


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Commémoration de l’abolition de l’esclavage : 20 ans après la loi Taubira, la date du 10 mai fait encore débat


Cette année, l’abolition de l’esclavage est revenue plus tôt dans le débat public qu’elle ne le fait actuellement. En déposant une gerbe devant la tombe de Napoléon à l’occasion du bicentenaire de la mort de l’Empereur, Emmanuel Macron a relancé le débat autour de l’héritage de Bonaparte, qui en 1802 avait rétabli l’esclavage, aboli en 1794 par les Révolutionnaires à Saint-Domingue, en Guadeloupe et en Guyane. 


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«Agent orange»: déboutée face à 14 multinationales


Tran To Nga lors d’une manifestation. — Jacques Witt/SIPA


La franco-vietnamienne Tran To Nga , 79 ans, a été déboutée par la justice française dans sa volonté de poursuivre en justice 14 multinationales accusées d’avoir produit l’«Agent orange».


Une victime de l' »agent orange» AFP


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et, pour les cyniques plaidoiries des entreprises

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« Appel à témoins » sur M6 va faire des téléspectateurs des enquêteurs




Après que Valeurs Actuelles ait appelé les citoyens à signer la nouvelle tribune des militaires d’active, comment M6 va faire jouer aux Français le rôle d’auxiliaires et indicateurs de police…


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Du 24 au 31 mai 2021, l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité investit le terrain…



Une semaine de mobilisation dans toute la France.


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Euthanasie : l’adoption de la proposition de loi compromise avec 3 000 amendements déposés à l’Assemblée


Des députés du groupe LRM à l’Assemblée nationale à Paris, mardi 2 mars 2021. JEAN-CLAUDE COUTAUSSE POUR « LE MONDE 


Malgré un large soutien, la proposition de loi ouvrant un droit à « une fin de vie libre et choisie » du député Olivier Falorni n’avait pu être adoptée début avril, face à des milliers d’amendements déposés par quelques élus Les Républicains.


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Droits des résidents en Ehpad : « Pandémie ou non, l’entrave à la liberté existe 24 heures sur 24 »


LOIC VENANCE / AFP


Ce mardi 4 mai, la Défenseure des droits a rendu son rapport concernant les droits et la dignité des personnes âgées. Des droits « gravement entravés » pendant la crise sanitaire.


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La Colombie a perdu sa peur

Un soulèvement national se poursuit face à la violence d’État



Après des décennies de conflit armé et de violence paramilitaire, la Colombie a vu les mouvements de protestation revenir en force depuis un an et demi. Les manifestations violentes de la semaine dernière dépassent même les moments forts du soulèvement national de novembre et décembre 2019. En réponse, le gouvernement le plus lourdement armé d’Amérique latine a mené une répression brutale.


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POUR UNE RÉFORME DU SYSTÈME CARCÉRAL ET PÉNAL FRANÇAIS


« Une société se juge à l’état de ses prisons » disait Albert Camus…

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Pierre N’Gahane, préfet de la Marne : « Je me suis engagé à ne pas laisser perdurer des situations où il y avait des squats »


Le camp du Parc Saint-John-Perse à Reims, a été démantelé deux fois en quelques semaines. • © France Télévisions


A Reims, le camp de migrants installé dans le parc Saint-John Perse a été démantelé deux fois. Objectif : ne pas laisser s’installer ces situations d’occupation illégale du territoire et mettre les gens à l’abri. La crise sanitaire rend plus difficile encore la situation des exilés.


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France : la police refoule des enfants migrants


Contrôle à bord du train par la Police Aux Frontieres (PAF) en gare de Menton-Garavan (première gare sur le territoire français pour les voyageurs en provenance d’Italie), Menton, France, mars 2021. © 2021 Sipa via AP Image


Ces expulsions constituent des violations des lois sur la protection de l’enfance et l’immigration.


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PARIS, COMMUNIQUÉ

« Convoqués aujourd’hui et vendredi, nous refusons de nous rendre devant le délégué du procureur »


8 responsables d’associations du « collectif réquisitions » , Utopia 56, Solidarité Migrants Wilson, DAL, Enfants d’Afghanistan et d’ailleurs, Paris d’Exil, ont été convoqués aujourd’hui et vendredi matin, devant un délégué du procureur, pour « manifestation non déclarée », en vue d’une « composition pénale ».

Ce 13 février, en pleine vague de froid, environ 70 personnes sans abris, soutenues par des militant.e.s et bénévoles, s’étaient installées durant quelques heures dans une coursive de l’Hôtel-Dieu, au rez-de-chaussée, jusqu’à la prise en charge par la Préfecture de l’ensemble des personnes sans abris.

Cette convocation au parquet de Paris avait été délivrée à l‘issue de l’audition des 8 militants au commissariat du 14e le 8 mars dernier, alors convoqués pour « violences et dégradations » à la suite d’une plainte de l’APHP, a-t-on appris depuis.

Cette plainte a d’ailleurs déclenché incompréhension et émotion au sein de l’APHP : une tribune signée par des médecins, personnels et syndicats demande à Martin Hirsch de retirer cette plainte totalement infondée et des questions sont posées aux instances de l’APHP, notamment par les syndicats CGT et Solidaires.

Cette « composition pénale » procédure dite de « plaider coupable » débouchant sur une amende financière, aurait nécessité que les militants soient coupables des faits reprochés : manifestation non déclarée sur la voie publique.

Or, aucune association n’a manifesté sur la voie publique ce jour là. L’Hôtel-Dieu n’est pas la voie publique.

De plus, comme l’ont indiqué nos avocats Me Raphaël Kempf et Me Alice Becker dans le courrier transmis au parquet, les poursuites pour « manifestation non déclarée » ont un caractère politique que cette procédure de « composition pénale », ne peut en aucun cas traiter.

Enfin, cette action relevait du devoir de solidarité, et le délit de solidarité a été censuré par le Conseil Constitutionnel.

A l’inverse, le fait de laisser à la rue des personnes qui ont demandé à être hébergées, en dépit des obligations légales et d’autant plus dans cette période de pandémie, est une atteinte inacceptable au devoir de protection des personnes vulnérables que doit exercer la puissance publique.

Pour ces raisons, nous ne nous rendons pas au parquet du tribunal de Paris aujourd’hui et vendredi, et nous sommes déterminés à  poursuivre les actions de soutien aux sans abris, afin que toute personne à la rue soit accueillie et ait un toit, sans crainte d’être remise à la rue, si nécessaire par l’application de la loi de réquisition, car 3,1 millions de logements sont vacants.

Utopia 56 (Yann Manzi, Maël De Marcellus, Kerill Theurillat) – Solidarité Migrants Wilson (Jean-Jacques Clément. et Philippe Caro) – Paris d’Exil (Emile Philip) – Enfants d’Afghanistan et d’ailleurs (Reza Jafari) – Droit Au Logement (Jean-Baptiste Eyraud)  


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Le Collectif Réquisitions réunit des associations et collectifs de personnes mal-logées, sans- abri, avec ou sans-papiers, des collectifs de personnes exilées, de soutien : Collectif des jeunes tchadiens en France, Collectif La Vie là, Copaf, CSP 75, CSP 20eme, DAL, Enfants d’Afghanistan et d’Ailleurs, Marche des Solidarités, Paris d’Exil, Solidarité Migrants Wilson, Utopia 56…

Avec le soutien de :AFVS, Aitec, APLD 91, l’Assiette migrante, ATMF, ATTAC France, Bagagérue, BSP Paris Sud, BSP 20e, CGT UD75, CNAFAL, CNL, Collectif Logement Paris 14, Collectif «Plus Jamais ça» Paris, collectif Sortir du silence, Collectif 93HB, EVTC St Denis, FASTI, FLC Adeic, la Gamelle de Jaurès, Les Éveillés, MDM IdF, MARDI, MNCP, Pas Sans Nous, SNPES-PJJ/FSU, Stop Précarité, Union Syndicale Solidaire, Watizat …

« Les JO de Paris en 2024 seront l’occasion de pratiques sociales pour le moins douteuses »

La Charte sociale pour les JO portent deux éléments inquiétants : le renforcement du bénévolat et la précarisation du travail. © Jacopo Landi / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP


Frédéric Viale, essayiste et coordinateur de Paris JO2024, Miracle ou mirage ? (Libre & Solidaire), analyse deux éléments inquiétants de la charte sociale pour les Jeux Olympiques : le renforcement du bénévolat et la précarisation du travail.


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