Contre le projet du code pénal de la justice mineur

Qui veut la peau des associations ?

Journée mondiale des droits de l’homme

Source: lemagfemmes.com


La journée mondiale des droits de l’homme a été instaurée en souvenir de l’adoption de la Déclaration Universelle des Droits de l’homme par l’Assemblée Générale des Nations Unies.
Cela se passait le 10 décembre 1948, au palais de Chaillot à Paris, lors d’un vote où ce texte fut adopté par 48 voix et 8 abstentions.

Appel à mobilisations contre la proposition de loi Sécurité globale ce samedi 12 décembre en régions

Manifestons le 18 décembre pour les droits des migrant-e-s

Journée du décryptage 2020 organisée par la CIMADE et le CRID



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La politique migratoire mortifère de la France doit cesser

Plainte de la LDH suite à des propos antisémites et islamophobes

Communiqué de la coordination StopLoiSécuritéGlobale dont la LDH est membre

Fichage en fonction des opinions et des convictions religieuses, surveillance des réseaux sociaux et reconnaissance faciale au menu du jour

Résumé par Rémy Dufaut




3 décrets publiés vendredi dernier par le ministère de l’Intérieur attirent particulièrement notre attention. Nos amis de la section LDH Metz-Moselle nous ont transmis, entre autres, cette nouvelle particulièrement  alarmante, tirée de l’article de Pierre Januel dans le site d’actualités NEXTIMPACT, où l’on apprend que« les services pourront recueillir des informations sur l’opinion des personnes surveillées, leurs pseudos Twitter, des données de santé, le tout pour des finalités élargies qui dépassent la sécurité publique. »

Douze ans après le retrait du fichier Edvige (qui, rappelons-le, prévoyait d’enregistrer entre autres l’orientation sexuelle), PASP (Décret Fichier de prévention des atteintes à la sécurité publique), GIPASP (Décret Gestion de l’information et prévention des atteintes à la sécurité publique) et EASP (Décret Enquêtes administratives liées à la sécurité publique) contiendront des éléments sur les « opinions politiques » et les « convictions philosophiques et religieuses », et plus seulement sur les activités politiques, religieuses et syndicales.


La CNIL note que le décret va « étendre de manière très significative la liste des catégories de données susceptibles d’être collectées ». Le secret médical sera sérieusement écorné, puisque seront fichés des éléments sur les « données de santé révélant une dangerosité particulière » des personnes et les « données relatives aux troubles psychologiques ou psychiatriques obtenues conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur ».
Il en sera de même pour la « pratique et les comportements religieux » ainsi que les « activités sur les réseaux sociaux », les identifiants et pseudonymes (mais pas les mots de passe), « les informations collectées porteront principalement sur les commentaires postés sur les réseaux sociaux et les photos ou illustrations mises en ligne ». Toute personne souhaitant avoir une habilitation devra fournir ses pseudos, y compris Twitter;
La CNIL tente de tempérer un peu ces mesures qui n’en demeurent pas moins inquiétantes lorsqu’il s’avère aujourd’hui « qu’un décret court derrière une pratique policière en cours ».

L’histoire se répète inlassablement

Par Fabien TARRIT, maître de conférence à l’université Reims Champagne Ardenne.

Il était six heures, en ce matin gris et pluvieux, première heure à laquelle les expulsions sont autorisées, lorsque huit cars de CRS et autant de voitures de police sont venus en force pour évacuer sans ménagement 43 personnes qui occupaient quatre maisons abandonnées de l’allée Bocquaine. Il ne leur a pas fallu longtemps pour défoncer à coups de pied les portes des chambres où se trouvent des familles, des enfants en bas âge, comme s’il s’agissait de criminels. Ils étaient avertis que cet événement était imminent, ils savaient que la police allait venir les déloger, mais cela n’a pas empêché le stress, la peur de la violence policière et aussi, peut-être surtout, la peur de l’incertitude pour leurs vies et celles de leurs enfants. Parmi eux figurent 19 enfants, y compris des tout-petits, à qui il a été signifié que leur entrée dans le monde ne se fait pas par la grande porte. Depuis le début de l’été ces personnes s’étaient réfugiées ici, comme des abris de fortune, tant l’État se moque de l’obligation qui lui est faite d’un hébergement inconditionnel pour les personnes en situation de détresse.

La plupart des personnes ont été dispersées dans des hôtels, à Reims et dans son agglomération de Reims mais aussi à Châlons. Peut-être la crainte que le froid reproduise le drame de Djemla, décédée voici à peine deux ans sur un camp près de la rue Henri Paris. Six ont été conduits au commissariat, dont 5 ont été envoyés au centre de rétention administrative à Metz en vue d’une expulsion. Cette évacuation se déroulait une dizaine de jours après la révoltante agression faite contre les exilés de la place de la République, comme un écho, moins spectaculaire mais tout aussi traumatisant pour les victimes.

Très vite, une poignée de personnes se regroupaient, non pas pour s’opposer tant la résistance est illusoire face à un tel déploiement de force, qui leur interdisait de s’approcher, les contraignant à observer, de loin, impuissants. Ils venaient pour se renseigner, pour témoigner, pour transmettre, surtout pour s’inquiéter de l’avenir de ces personnes. Des destins qui s’échouent contre le mur de l’intolérance construit depuis si longtemps par des pouvoirs qui croient certainement que certaines vies humaines valent moins que d’autres.

Une histoire qui se répète, parc Saint-John Perse, rue Henri Paris, rue de Cernay, boulevard Wilson, allée César Franck, et tant d’autres lieux où des exilés ont cherché à trouver un refuge que l’État leur refusait. Avoir fui le danger qui les guettait dans leur pays n’a pas suffi à ce que leur soit accordée la protection, tant les conditions d’accueil se sont durcies ces dernières années, sur fond de racisme institutionnel.

Reims, 3 décembre 2020

10 décembre: Journée internationale des droits de l’homme

Thème 2020 de la Journée internationale des droits de l’homme.
La Journée des droits de l’homme est célébrée chaque année le 10 décembre, jour anniversaire de l’adoption en 1948 par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration universelle des droits de l’homme, un document fondateur qui a proclamé les droits inaliénables de chaque individu en tant qu’être humain, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. 

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Visite d’Al-Sissi : rassemblement en solidarité avec le peuple égyptien

Plus que jamais, rassembler et agir Pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens

Communiqué de la coordination StopLoiSécuritéGlobale

Dissolution politique du CCIF

13 ONG appellent le gouvernement français à agir rapidement pour assurer la transparence en matière de contrôle des ventes d’armes

CHARTE DE COOPÉRATION INTER-ASSOCIATIVE dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville

Pour plus de coopérations dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville !

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Retrait de la loi Sécurité globale : Marche des libertés et des justices le 5 décembre