Nouvelle loi bioéthique : une avancée pour les droits

Tunisie : Abir Moussi, la leader de l’opposition frappée à coups de poing au parlement


Abir Moussi NurPhoto via AFP


Une scène d’une violence inouïe s’est déroulée le 30 juin au cœur de l’Assemblée tunisienne. Deux députés islamistes ont frappé, à quelques heures d’intervalle, Abir Moussi, chef de l’opposition, présidente du Parti destourien libre.


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PMA pour toutes : retour en images sur 8 ans de débats tendus


L’ouverture de la PMA à toutes les femmes vient d’être adoptée définitivement par l’Assemblée nationale. Retour en images sur 8 ans de débats tendus.


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Égalité des sexes. Le « Forum Génération Égalité » s’ouvre à Paris ce mercredi


© Mike Segar/REUTERS


Paris accueille entre ce mercredi 30 juin et le vendredi 2 juillet le « Forum Génération Égalité », dédié à l’égalité entre les sexes. Celle-ci a été malmenée par la pandémie de Covid-19.


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La PMA pour toutes définitivement adoptée par le Parlement


A l’Assemblée nationale, le 30 mars 2021. (ANTONIN BURAT / Hans Lucas via AFP)


La procréation médicalement assistée fait partie de la loi bioéthique qui met également fin à l’anonymat des donneurs de spermes et lève la période d’abstinence obligatoire pour les homosexuels qui veulent donner leur sang.


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Jugée pour «l’assassinat» de son mari violent, Valérie Bacot ressort libre


Valérie Bacot à la sortie du tribunal de Chalon-sur-Saône au dernier jour de son procès, ce vendredi. (Jeff Pachoud/AFP)


Ce vendredi, à l’issue d’une semaine de procès, la quadragénaire a été condamnée à quatre ans de prison, dont trois assortis d’un sursis probatoire. Une peine qui fera date, notamment grâce à l’évocation du syndrome de la femme battue.

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Femmes et filles réfugiées : l’intersectionnalité dans le Pacte mondial sur les réfugiés


Myshara (au centre) suit un cours dans un centre d’apprentissage du camp de Kutupalong avant que ces centres ne soient fermés par suite des mesures de confinement.   © HCR/Will Swanson


HCR – Un grand évènement en ligne aura lieu le 28 juin afin de trouver des solutions pour assurer la participation des femmes et des filles déplacées de force et apatrides grâce à une approche multipartite locale contre la violence sexiste et en faveur de l’égalité des genres.


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Corée du Sud : Les images à caractère sexuel en ligne détruisent la vie de femmes


Libye : dans une prison de Tripoli, des migrantes victimes d’agressions sexuelles tentent de suicider


Un groupe de migrants se trouve à la frontière entre la Libye et la Tunisie, en août 2019. Image d’illustration. Crédit : FTDES


Selon le Haut-commissariat des Nations unies pour les droits humains, plusieurs tentatives de suicide de migrantes ont eu lieu dans le centre de détention de Sharah Zawiya, à Tripoli. Les femmes enfermées dans cette prison, décrite comme un « centre d’hébergement pour personnes vulnérables » par les autorités libyennes, y sont victimes de violences sexuelles commises par leurs gardiens.


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Rapatriement des enfants et de leurs mères détenus dans des camps en Syrie

La PMA pour toutes adoptée une 3e fois à l’Assemblée, dénouement attendu le 29 juin

Photo prise lors d’une manifestation pro-PMA pour toutes le 30 janvier 2021 à Angers
(Photo by JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)


Lancé à l’automne 2019, l’examen du projet de loi bioéthique et sa mesure phare sur la PMA n’a cessé de prendre du retard, à cause de la crise sanitaire mais pas seulement.


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Violences conjugales : les agresseurs bénéficient d’un « véritable système d’impunité »


Des militantes ont dressé un mémorial pour les victimes de féminicide en 2020, à Paris, le 10 janvier 2021. (SANDRINE MARTY / HANS LUCAS / AFP)


Le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes a mis au point un nouvel outil permettant de d’évaluer l’évolution de la politique publique contre les violences conjugales.


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Violences conjugales : les parquets réclament plus de moyens pour « cette grande cause nationale »


Le garde des sceaux, Eric Dupond-Moretti, a rencontré la semaine dernière la Conférence nationale des procureurs de la République, a rappelé l’entourage du ministre. GUILLAUME SOUVANT / AFP


Les procureurs exigent notamment que chaque parquet soit doté d’un assistant spécialisé ou d’un juriste assistant consacré spécifiquement aux violences conjugales.


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Féminicides : il est temps d’agir

Plus d’une centaine de personnes se sont rassemblées à Hayange, le 26 mai, pour rendre hommage à Stéphanie, tuée en pleine rue par son ex-compagnon, contre qui elle avait porté plainte pour des violences, en vain. (Pascal Bastien/Libération)


Si les meurtres de femmes par leur ex ou leur conjoint restent si nombreux, c’est aussi le signe d’une défaillance des pouvoirs publics et de la société tout entière. Une défaillance qu’il nous faut combattre.


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Féminicide d’Hayange : pour le procureur, il n’y a pas eu « de dysfonctionnement des services judiciaires »


Christian Mercuri, procureur de la République de Metz. • © France Télévisions


Mardi 25 mai, au lendemain de la mort de Stéphanie da Vincenzo, poignardée à Hayange et de l’arrestation de son conjoint, meurtrier présumé de la jeune femme, Christian Mercuri, le procureur de la République de Metz a tenu une conférence de presse pour préciser les faits.

Il s’avère que la victime avait déposé cet automne une plainte pour menaces de la part de son conjoint, plainte restée lettre morte.


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En France, un asile difficile pour les migrants LGBT


Femmes excisées et promises à un mariage forcé, hommes vivant la nuit de peur d’un passage à tabac… Tous le disent : s’ils avaient eu le choix, ils n’auraient pas quitté le pays. Crédit : Getty Images


En cette Journée internationale de lutte contre l’homophobie, rencontre avec Esther, Rama, John et Felix. Ils ont entre 20 et 38 ans et viennent du Burkina Faso, du Sénégal et d’Haïti. Lesbiennes ou gays, ils ont fui leur pays d’origine par contrainte. Ils aimeraient acquérir le statut de réfugié pour démarrer une nouvelle vie, mais l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) leur a refusé l’asile. 


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Europe : Redoubler d’efforts pour mettre un terme à la violence à l’égard des femmes



Le 10ème anniversaire de la Convention d’Istanbul est l’occasion d’agir contre ces abus.


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ENTRETIEN. Elle a enquêté sur les jeunes filles en milieu rural populaire

Yaëlle Amsellem-Mainguy, sociologue/Jérôme FOUQUET, OUEST-FRANCE


La sociologue Yaëlle Amsellem-Mainguy est allée rencontrer des jeunes filles de milieu populaire vivant en milieu rural. Elle met en lumière les ressources déployées par cette jeunesse.


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« Quand c’est non, c’est non ! »

Par Nicole François


        

Le harcèlement de rue est caractérisé par des propos et/ou gestes déplacés à l’encontre d’un individu non-consentant, répétés ou non successivement par une même personne ou plusieurs personnes.

Le harcèlement de rue est une infraction punie par la loi, passible d’amendes de 90 à  1500 €, et pouvant atteindre 3 000 € en cas de récidive.

– Quelques essais de définitions :

« tout geste ou comportement qui a pour objet d’exprimer un mépris à l’égard d’une personne, en raison de son appartenance sexuelle, ou de la considérer, pour la même raison, comme inférieure ou comme réduite essentiellement à sa dimension sexuelle et qui entraîne une atteinte grave à sa dignité »

« tout comportement non désiré à connotation sexuelle, sous forme verbale, non-verbale ou physique, avec pour but ou pour effet de violer la dignité d’une personne, en créant un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant »


– Dit avec les mots d’une collégienne de 14 ans :

« Je crois que la différence entre faire un compliment à quelqu’un et harceler, dans la rue ou ailleurs, c’est « le trop », c’est l’insistance malsaine et l’attente que grâce à cette insistance il est possible d’espérer un contact, un rendez-vous etc…

C’est ça qui met mal à l’aise les filles. La plupart du temps le harcèlement est le fait de garçons ou d’hommes, ils voient les filles ou les femmes comme des objets, comme « seulement un corps », juste un physique duquel ils pourraient disposer… C’est humiliant.

Mais les garçons aussi subissent du harcèlement : quand ils ne correspondent pas, dans l’esprit de certains, à l’idée de ce que doit être un garçon !

Les filles peuvent s’habiller comme elles veulent, se maquiller comme elles veulent, les garçons se comporter comme ils veulent, personne ne devrait se sentir mal à l’aise ou en danger dans la rue !

Ce n’est pas aux victimes de faire attention à la longueur de leur jupe ou à leur façon d’être, c’est aux harceleurs de « se tenir ».

Et il faut arrêter de dire que c’est de la drague ou de la séduction. Il faut utiliser les vrais mots : agressions, insultes, injures, harcèlement, et même violence. » (Eloïse)


– Des chiffres :

         Selon une enquête réalisée par « Les Glorieuses », 99 % des filles âgées de 14 à 24 ans ont été victimes de harcèlement dans l’espace public.

         Selon « Osez le féminisme », 94 % des femmes ont déjà été harcelées dans les transports en commun ou dans la rue et 80% déclarent avoir déjà reçu des insultes dans l’espace public.

         Selon l’association américaine Stop Street Harassment 99 % des femmes interrogées confient avoir subi des formes de harcèlement de rue : des commentaires sexistes (87 %) , des sifflements ou coups de klaxon (95 %), des attouchements (23 %), ont été suivies par des inconnus (20 %) et ont été contraintes à des faveurs sexuelles (9 %).

         Selon l’INSEE, les femmes immigrées sont les plus touchées.


– Points de vue :

         Du côté des victimes, beaucoup de personnes banalisent le harcèlement de rue, voire font un déni de ce qu’elles ou ils subissent. Beaucoup d’hommes estiment encore que ce qui est en réalité du sexisme « c’est de l’humour » et justifient leurs « blagues » en disant qu’on « ne peut plus rien dire ». Il est important de rappeler qu’une « blague sexiste » n’est pas moins qu’une façon de dénigrer une personne du sexe opposé.

         Du côté de l’entourage, souvent, l’entourage banalise ce que la victime a subi, alors que les conséquences peuvent être lourdes et handicapantes. Les remarques sexistes, les insultes et/ou les agressions entraînent systématiquement des mécanismes de protection. Il est important de rappeler qu’une tenue ou du maquillage ne justifient aucune agression.

Il arrive que des femmes s’habillent de façon à ne pas être remarquées dans la rue pour pouvoir se déplacer plus sereinement. Après avoir été suivie, une victime peut prendre le réflexe inconscient de se retourner constamment à chaque fois qu’elle sort pour vérifier que personne ne marche derrière elle. Ces mécanismes, inconscients, s’inscrivent dans le quotidien des victimes et créent des traumatismes lourds à porter.


D’où viendrait donc ce pouvoir qui, dès l’enfance, apprend aux filles à se faire discrètes, à être belles, et aux garçons à leur manquer de respect ?

–  Analyse par Fatima Ben Omar (militante féministe cofondatrice des Effrontées, venue à Troyes le jeudi 5 mars 2020 pour une conférence sur le sexisme, les violences et les inégalités dans le cadre du programme aubois « Toutes et tous ensemble pour les droits des femmes » ) :

« Le harcèlement est peut-être l’oppression la plus universellement vécue par les femmes, et la plus invisible aux yeux des hommes. Les hommes peuvent être témoins des violences faites aux femmes en général, ils peuvent voir les inégalités salariales, voir la prostitution, mais le harcèlement semble être un phénomène invisible pour eux. Comme s’ils étaient absolument chez eux dans l’espace public, tandis que les femmes doivent sans cesse y  négocier leur place implicitement. »

Séduire, dit-on. Mais ce n’est pas de cela dont il est question ici. Confondre le « harcèlement » et la séduction rappelle une histoire, des plus symptomatiques, qui se déroula en 2011. L’année où toute la scène médiatique et politique, lors de ce que l’on appela « l’affaire DSK », se mit à confondre « désir », « drague », « libertinage » avec « harcèlement sexuel », « agression » ou « viol », transformant l’agresseur potentiel en « victime » et la violée présumée en « tentatrice »…

« Il n’y a pas mort d’homme », avait déclaré, on s’en souvient, l’ancien ministre Jack Lang.

L’affaire mettait à jour la domination masculine et la solidarité sans failles de la caste dirigeante et de ses agents : éditorialistes, écrivains et faiseurs d’opinion en tous genres.

Harcèlement de rue, harcèlement sexuel et viol sont les trois étapes d’une même dynamique: un sentiment de pouvoir qui annule le consentement de la personne que l’on désire pour soi.

Certains hommes justifient leur acharnement à accoster toutes les personnes de sexe féminin par une trop grande frustration.

Alain Soral assure même que la femme ne peut, par essence, trancher entre le oui et le non et que le véritable harcèlement sexuel est celui que l’on impose aux hommes par l’omniprésence, dans l’espace public, de publicités de « femmes-objets » sensuelles et dénudées – nourrissant ainsi la frustration des hommes !!!

Éric Zemmour, lui, accuse la « féminisation de la société » d’être responsable de tous ses maux. La victime n’est, finalement, pas celle que l’on croit – et l’idée qu’elle l’aurait de toute façon bien cherché n’est jamais bien loin…

La question de l’espace public comme étant masculin et dominé par les hommes serait donc une simple question de logique, voire de loi naturelle! Lorsqu’on évoque par exemple que le métro parisien est, le soir, utilisé quasi exclusivement par des hommes, on ramène cela à une question de bon sens, comme s’il était normal qu’une femme ait peur de prendre le métro.

Très souvent, lorsqu’une autre est agressée dans l’espace public, on lui demande ce qu’elle y faisait, comme si elle n’était pas à sa place.

Ce qui caractérise aussi le harcèlement c’est la répétition. Chaque harceleur n’a aucune conscience qu’il est peut-être le dixième de la journée à faire une remarque à cette femme.

Le message envoyé aux femmes est celui de se débrouiller pour ne pas se faire violer, et non aux hommes de ne pas violer.

La honte du corps demeure du côté du sexe féminin et empêche encore massivement les victimes d’agressions sexuelles de porter plainte et de parler.

Le harcèlement sexiste entretient l’idée que ce qui s’apparente au genre féminin est à disposition de tous, donc des hommes.

On attend des femmes qu’elles s’adaptent passivement à cette réalité et organisent leur circulation dans l’espace de la cité  à partir de la peur de l’agression potentielle.

C’est à elles d’agir: s’habiller pour ne pas trop plaire, circuler à certaines heures, éviter d’être seules pour ne pas finir mal accompagnées, etc… , pour éviter d’être harcelée, agressée ou violée.

Fatima Benomar poursuit : « Il est très important d’affirmer qu’il n’y a rien d’hormonal dans la domination masculine – autrement, on pourra toujours tout justifier par les déterminismes biologiques. Les hommes auraient une sexualité irrépressible et incontrôlable, donc ce serait aux femmes de s’adapter à cette réalité. Cela devient normal pour les hommes, puisque c’est le fruit d’une éducation qui commence très jeune. En Suède, pays plus féministe que la France, les hommes se tiennent davantage dans l’espace public. Pour la plupart d’entre eux, il ne viendrait pas à l’idée de harceler une femme ! C’est donc bien une question d’idéologie, et non de biologie.»


-Tout est question d’éducation !

Quels sont les moyens à mettre en œuvre pour que cesse un jour le harcèlement de rue ?
L’éducation.

Dès la maternelle, expliquer que soulever la jupe d’une fille n’est pas respectueux et qu’il ne faut pas recommencer, que le rose ça peut être pour les garçons, et que le bleu ça peut être pour les filles. Et ainsi de suite, à chaque âge son niveau d’éducation avec la réalité du quotidien…

Éduquer les garçons…

Si l’on apprend au plus tôt aux enfants que filles et garçons sont égaux, qu’une fille n’est pas là pour décorer l’espace public, alors le harcèlement de rue disparaîtra de lui-même. Dès la naissance, on constate que les parents agissent différemment lorsqu’ils ont une fille ou un garçon. Seule l’éducation peut limiter la misogynie et donc le harcèlement. 

L’ABCD de l’égalité, programme d’enseignement en classes de maternelles et élémentaires, ayant pour objectif de lutter contre le sexisme et contre les stéréotypes de genre, est composé de séquences pédagogiques adaptables selon le niveau, mettant à disposition des enseignants des outils et des ressources pour « aider à la prise de conscience des préjugés et transmettre à tous une culture de l’égalité entre les sexes ».

Éduquer les filles…

Leur enseigner que les femmes ne portent pas « en toutes circonstances la responsabilité du maintien de l’harmonie émotionnelle entre les gens ». Leur apprendre à exprimer clairement le refus, mais aussi, si une situation d’agression le nécessite, à pratiquer l’autodéfense mentale et physique. Le « sexe faible » manque cruellement de modèles pour asseoir la confiance en ses propres capacités : on ne lui a pas appris à réagir ou se rebeller, mais à se taire et se conformer aux pulsions masculines.

Le collectif « Stop au harcèlement de rue » sensibilise à cette question et des hommes, solidaires de ces questionnements, et conscients que tordre le cou aux inégalités profondes ne peut se faire sans travailler ensemble à une société plus juste, participent à abattre les stéréotypes .

http://www.stopharcelementderue.org/


« La façon dont je m’habille ne sera jamais LE problème. Le problème c’est toi !!! »

Pour aller plus loin

https://www.cabinetaci.com/le-harcelement-de-rue-au-prisme-du-droit-penal/

http://leparticulier.lefigaro.fr/article/le-harcelement-de-rue-est-desormais-sanctionne

https://www.senat.fr/rap/l17-589/l17-5899.html

https://www.lumni.fr/dossier/harcelement-a-l-ecole

Une femme sur deux dans 57 pays privée du droit à disposer de son corps, selon un rapport de l’ONU


SOPA IMAGES SOPA IMAGES/LIGHTROCKET VIA GETT
Lors de la manifestation aux Pays-bas, cette jeune fille tient cette pancarte contre les violences faites aux femmes (photo d’illustration)


Les auteurs de ce document annuel évoquent notamment le viol, la stérilisation forcée en passant par les mutilations génitales.


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