La COP26 débute ce lundi 1er novembre. Six ans après l’Accord de Paris, les États du monde manquent cruellement d’ambition. Entre réduction des émissions de gaz à effet de serre et soutien aux pays pauvres, Reporterre fait le tour des enjeux du sommet.
De gauche à droite : l’ancienne diplomate afghane Asila Wardak, l’ancienne femme politiqueafghane et négociatrice de paix Fawzia Koofi, la journaliste afghane Anisa Shaheed et l’ancienne femme politique afghane Naheed Fareed s’adressent aux journalistes en dehors du Conseil de sécurité de l’ONU
NATIONS UNIES, 22 octobre (NNN-AGENCIES) – Un groupe de femmes afghanes a exhorté les Nations Unies à empêcher les talibans d’obtenir un siège au sein de l’organisation mondiale, appelant à une meilleure représentation de leur pays lors d’une visite au siège de l’organisation à New York.
L’inquiétude sur la dérive autoritaire du président Kaïs Saïed est fondée, mais le refus et la condamnation de l’ingérence étrangère constituent un thème fédérateur tant l’hégémonie de l’Euro-Amérique suscite des réactions hostiles, souligne, dans une tribune au « Monde », l’universitaire Michel Camau.
Alors que les femmes ne représentaient que 8% des Ivoiriens ayant débarqué en 2015, elles représentent 46% du total en 2019. Crédit : Reuters
À partir de juin 2022, les ressortissants de Côte d’Ivoire ne pourront plus obtenir, sauf exception, le statut de réfugié. Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés a acté officiellement, au motif d’une stabilité retrouvée dans le pays, cette recommandation. Un programme de retour volontaire est d’ores et déjà déployé au Libéria.
Nous ne pouvons qu’être dubitatifs devant cette « stabilité » retrouvée lorsque la seule section LDH de l’Aube a reçu, parmi les nouvelles et nouveaux demandeurs d’asile qui l’ont sollicitée, 31 personnes originaires de Côte d’Ivoire entre novembre 2020 et septembre 2021. Le nombre de ces demandes est loin d’être en réduction. Par comparaison, nous n’en comptons pour la même période que 10 venant d’Afghanistan…
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Photo: Stringer / Agence France-Presse Des manifestants pro-démocratie à Minsk, en octobre dernier
À 39 ans, jamais Svetlana Tikhanovskaïa n’aurait cru, il y a quelques mois à peine, se retrouver à la tête de l’opposition au « dernier dictateur d’Europe ». Exilée à Vilnius, cette professeure d’anglais a choisi de remplacer son mari, candidat aux élections présidentielles du 9 août 2020 jusqu’à son emprisonnement par le régime. Sans expérience politique, Svetlana Tikhanovskaïa le dit sans ambages, une fois la démocratie advenue, elle quittera son rôle de leader démocrate. Propos recueillis par Patrice Sénécal, à Varsovie.
Scènes de liesse hier dans les rues de Conakry, où des Guinéens ont envahi les rues pour dire leur joie de voir le Président Alpha Condé renversé• Crédits : CELLOU BINANI – AFP
Le Président Guinéen Alpha Condé fait prisonnier par des putschistes hier. Pour quelles raisons, et qui est le chef des putschistes ? Réponse dans la presse guinéenne.
La mise en œuvre de programmes sécuritaires ou de développement échoue le plus souvent car ces derniers favorisent l’instauration d’institutions inspirées du « modèle légal rationnel occidental », explique la politiste Niagalé Bagayoko dans une tribune au « Monde ».
EXCLUSIF – Obligée de fuir l’Afghanistan par crainte d’être tuée par les talibans, cette militante féministe et plus jeune maire d’Afghanistan demande à la communauté internationale de dialoguer avec les talibans pour faire pression sur eux et les obliger à garantir le respect des droits de l’homme.
Un camp de réfugiés de fortune à la base militaire américaine de Ramstein, en Allemagne, le 1er septembre 2021. AP – Markus Schreiber
Depuis la chute de Kaboul à la mi-août les américains et leurs alliés ont évacué selon le pentagone plus de 123.000 Afghans. Beaucoup de pays de l’UE ont participé à ces évacuations, la France à hauteur de 2.600 personnes, de 4.800 pour l’Italie, 5.200 pour l’Allemagne parmi les principaux. Avec le retour des talibans au pouvoir l’ONU s’attend à ce qu’un demi-million d’Afghans quittent leur pays ; c’est l’estimation haute de l’organisation mais quel que soit leur nombre seront-ils accueillis ?
Manifestation de soutien organisée par des réfugiés afghans déjà présents en Grèce, le 28 août 2021 à Athènes. Crédit : AP
La prise de Kaboul par les Taliban a coïncidé à quelques jours près avec la finalisation, en Grèce, de l’extension d’un mur de 40 kilomètres le long de sa frontière terrestre avec la Turquie, doublé d’un système de surveillance électronique.
Les talibans sont entrés à Kaboul le 15 août et ils répriment déjà violemment toute activité ayant rapport à la musique. Les stations de radio et de télévision du pays ont cessé d’en diffuser, les magasins vendant des instruments ont été détruits. Des musiciens afghans témoignent.
En 2015, quelques jours après les attentats de Charlie Hebdo, la BBC diffusait le film documentaire Bitter Lake, une œuvre magistrale et sidérante décryptant les rouages historiques et politiques qui ont conduit l’Afghanistan vers les Talibans et l’apparition de l’État Islamique. Derrière cette histoire omniprésente dans l’actualité mais pourtant si mal racontée à la télévision ou au cinéma, c’est toute celle de l’Occident, d’Est en Ouest, qui est illustrée, dans un récit dénudant l’arrogance et l’ignorance des plus grandes nations du XXème siècle.
Pressés de quitter l’Afghanistan, les États-Unis ont fini par négocier avec les Taliban et marginaliser leurs alliés locaux. Pour beaucoup, considérer les Taliban comme un interlocuteur fiable ou dénigrer l’armée nationale afghane ressemble à un storytelling bien opportun à l’heure d’un départ précipité.
Entre Moscou et les talibans, un échange de bons intérêts
Des chefs talibans, à Moscou, le 9 juillet. (Dimitar Dilkoff/AFP)
Le Kremlin a assisté de loin à la débâcle du retrait américain après vingt ans de présence en Afghanistan, et tient sa ligne diplomatique habituelle : parler à toutes les parties et reconnaître la réalité du terrain.
Retrait d’Afghanistan : « La leçon, c’est qu’on ne combat pas le terrorisme en voulant recréer un État à partir de zéro », pour le politologue Olivier Roy
Evacuation d’Afghan à Kaboul (MICHAEL REYNOLDS / MAXPPP)
Olivier Roy estime que le retrait des troupes américaines d’Afghanistan montre qu' »on ne combat pas le terrorisme international en voulant recréer à partir de zéro un État moderne ».
Cette militante a choisi de rester en Afghanistan pour aider les femmes
Elle vit cachée depuis la conquête du pays par les talibans. Mais cette militante a choisi de rester en Afghanistan pour s’assurer que les femmes aient accès à l’éducation… Pashtana Durrani raconte.
La projection Gall-Peters Dario Ingiusto / L’Express
Avec la pandémie de Covid-19, graphiques et cartes abondent dans les médias. L’afflux des représentations visuelles synthétisant les données nous offre l’occasion de revenir sur des images novatrices qui ont fait débat et parfois l’Histoire.
Des Afghans manifestent dans les rues de Kaboul, jeudi 19 août, à l’occasion du 102ème anniversaire de l’indépendance du pays. AFP
Passée l’onde de choc, ces Afghans sont bien décidés à s’opposer aux mollahs. Certains ont brandi le drapeau national dans les rues de Kaboul ce jeudi 19 août, jour du 102e anniversaire de l’indépendance du pays. De son côté, le fils du commandant Massoud tente d’organiser la résistance.
Afghanistan : les évacuations se poursuivent dans le chaos à l’aéroport de Kaboul
Six jours après la prise de pouvoir par les Taliban, des milliers de personnes tentent toujours, samedi, de quitter l’Afghanistan par l’intermédiaire du pont aérien mis en place à l’aéroport de Kaboul.
C’est dans cette vallée, située au nord-est de Kaboul, que le fils du commandant Massoud, Ahmad Massoud, et l’ex vice-président afghan, Amrullah Saleh entendent organiser la résistance. Ce territoire, que les talibans n’ont jamais réussi à conquérir, était déjà le fief du commandant Massoud.
Les talibans ont pris le pouvoir en Afghanistan mi-août 2021. Cette organisation est synonyme de recul des droits pour les femmes. À Kaboul, les Afghanes témoignent de leurs inquiétudes mais aussi, de leur courage.