Ensemble, protégeons nos élèves et nos collègues menacés d’expulsion!


RESF ARDENNES a lancé cette pétition adressée à Monsieur Alain BUCQUET (Préfet des Ardennes)


Nous sommes désormais de plus en plus nombreux, ces derniers mois dans les Ardennes à avoir vu avec effroi nos élèves, les amis de nos enfants, nos voisins ou nos camarades de classe menacés d’expulsion par l’application aveugle de procédures administratives. Nous sollicitons Monsieur Alain BUCQUET, Préfet des Ardennes pour la levée des expulsions et pour la régularisation des migrants concernés.

Lire et signer ICI

Journée internationale des migrant.e.s

Retour sur le rassemblement du samedi 18 décembre à Troyes


Distribution de tracts et dialogue avec les passants.


Parmi les nombreuses organisations présentes, la LDH était représentée par 10 ligueuses et ligueurs.

Dans la presse

19/12/2021 SOLIDARITÉ 



Rassemblés pour alerter sur le sort des jeunes migrants 

Le collectif alerte sur la situation des jeunes migrants, mineurs ou majeurs, non accompagnés.

Ils étaient près de 80 militants rassemblés, hier matin, place de l’hôtel de ville à Troyes, pour alerter et sensibiliser la population à la situation des migrants mineurs ou jeunes majeurs, non accompagnés. Un rassemblement dans le cadre de la Journée internationale des migrants le 18 décembre et à l’appel d’un collectif aubois réunissant la Cimade, la Ligue des droits de l’Homme, le MRAP, Indigne Toit, la CVT, la FCPE, la FSU, Solidaires, Génération.s, La France Insoumise, le Parti communiste et de nombreux citoyens.

Des jeunes scolarisés ou en pleine réalisation d’un projet professionnel qui ont été accueillis, mineurs, sur le territoire français mais se retrouvent du jour au lendemain, dès leur majorité, exclus de leur hébergement, obligés d’arrêter leur apprentissage ou de travailler et sont ainsi plongés dans la précarité. Une situation intenable due au refus du préfet de leur délivrer un titre de séjour. « C’est jeunes ne sont pas des délinquants, ils ne sont pas un danger pour la société. En revanche, ils sont en danger ! Seuls, sans famille, sans attache parfois, ils se retrouvent dans des situations particulièrement vulnérables » , ont ainsi dénoncé les membres du collectif lors de la prise de parole.

STÉPHANIE MUNIER



Journée internationale des migrant.e.s

Rassemblement à 10h30 place de l’Hôtel de ville à Troyes.

Samedi 18 décembre

Rassemblement à l’appel du Collectif de veille. Un accent particulier sera mis cette année sur les jeunes majeurs qui perdent toute chance d’insertion dès qu’ils ont 18 ans.

Pétition : plus qu’une journée

C’est demain, 13 octobre 2021, que le Sénat examinera une proposition de loi visant à « sécuriser l’intégration des jeunes majeurs étrangers pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance », à l’initiative de Jérôme Durain, sénateur de Saône-et-Loire et du groupe socialiste au Sénat. Cette proposition de loi est soutenue par Stéphane Ravacley, boulanger à Besançon avec Patron.ne.s Solidaires, la LDH, (Ligue des droits de l’Homme) et RESF (Réseau Education sans frontières).

Il est encore temps de signer la pétition ICI

Loi Ravacley et régularisation des jeunes majeurs : lancement de la campagne éclair



Bonjour à toutes et tous,


Pour information, la nouvelle pétition sur les jeunes majeurs lancée par Patrons solidaires, la LDH et RESF vient d’être mise en ligne avec plus de 150 premiers signataires (personnalités et organisations) que nous remercions au vu de la rapidité avec laquelle nous avons organisé tout cela. Vous trouverez ci joint le communiqué de presse envoyé qui peut être utilisé comme vous l’entendez.


Vous pouvez y accéder pour signer en suivant ce lien :

https://www.change.org/p/r%C3%A9gularisation-pour-les-jeunes-%C3%A9trangers-en-formation

A partir de 100 signataires, change.org entrera vraiment en activité.

Vous pouvez partager la pétition sur vos réseaux en utilisant les hashtags #JeunesMajeurs #Loi Ravacley #Sénat #8JoursPourConvaincre et les liens courts de la pétition :


Change.org/JeunesMajeurs et Change.org/LoiRavacley


Nous espérons que cette mobilisation fera pencher le vote des sénateurs.trices en faveur de la régularisation des jeunes étranger.e.s en formation que celle-ci soit professionnelle ou générale. Ceci bien évidemment ne règle pas tout et ce n’est pas l’objectif. Juste l’espoir d’un petit pas en avant sans rien nier de nos engagements globaux sur le sujet.
Vous trouverez également ci-joint un modèle de lettre vous permettant de saisir vos sénateurs que vous pouvez bien évidement modifier comme vous l’entendez. Ce n’est qu’un outil.

Vous trouverez leurs adresses électroniques en suivant ce lien:  http://www.senat.fr/senateurs/senatl.html.


N’hésitez pas à relayer largement sur vos réseaux.
Merci à vous toutes et tous.

LDH, Patrons solidaires, RESF 

Paris : à « l’école des sans école », les mineurs non reconnus retrouvent le chemin de la scolarité


Sylvie apprend aux jeunes à lire et écrire. Crédit : InfoMigrants


L’association Droit à l’école dispense chaque jour, du lundi au samedi matin, des cours à des mineurs isolés étrangers déboutés de leur minorité et en attente de leur recours auprès du juge des enfants. « L’école des sans école » est une bouffée d’oxygène pour ces jeunes qui ont passé des mois sur la route de l’exil, mais aussi un tremplin avant d’intégrer un cursus de l’Éducation nationale. Reportage.

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Mineurs de l’ASE devenus majeurs : l’État demande la poursuite temporaire de leur accompagnement


Deux mineurs tchadiens vivant dans les rues de Paris (archives). Crédit : Mehdi Chebil pour InfoMigrants


Le secrétaire d’État à l’Enfance Adrien Taquet a annoncé mercredi la poursuite temporaire de l’accompagnement des mineurs devenus majeurs par l’Aide sociale à l’enfance. En raison de la crise sanitaire, des milliers de jeunes ont rencontré des difficultés pour obtenir stage ou emploi et risquaient de se retrouver à la rue au 1er octobre.

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Jeunes majeurs, la situation ne cesse d’empirer

par Maryvonne Blum et Rémy Dufaut



La presse locale faisait état il y a quelques jours (L’Est-Eclair/Libération-Champagne du 16/09/2021) de la situation désespérée d’un nombre croissant de jeunes réfugiés qui montrent pourtant par leur comportement exemplaire et leurs succès scolaires ou d’apprentissage leur véritable volonté de s’intégrer en France, pays des Droits de l’Homme.

Dès leur majorité, ils reçoivent un courrier de la préfecture (OQTF) les obligeant à quitter le territoire français et à retourner dans leurs pays d’origine (Guinée, Mali, Côte d’Ivoire…), pays souvent instables, qu’ils ont quittés dans des conditions difficiles.

Les nouvelles directives gouvernementales ne cessent de se durcir depuis quelques mois (avec suspicion quasi systématique de l’authenticité des documents d’état civil). La crise sanitaire ne peut pas justifier cet état de fait, d’autant que nombre de ces jeunes gens se trouvaient alors en première ligne dans les entreprises d’alimentation (boucheries et boulangeries) notamment.

Le 13 septembre, le boulanger troyen Frédéric Bouchery a lancé une pétition sur change.org, qui a reçu à ce jour près de 23000 signatures.



Un reportage a été diffusé sur France 3, le 21 septembre, montrant combien les décisions de l’administration française peuvent bouleverser le destin d’un apprenti.

Pour ne citer que quelques exemples, comment comprendre que Mohamed Kanga (boucherie), Oumar Konaté (boulangerie), Abou Karaboue (maçonnerie) et tant d’autres jeunes apprentis se retrouvent brutalement dans l’obligation de mettre fin à des années d’efforts, justement récompensés, quand le contexte le permet, par les promesses d’embauche en CDI de leurs patrons formateurs ?

Ces jeunes sont autant abattus que leurs employeurs qui croyaient en eux et se réjouissaient d’avoir trouvé, parfois après plusieurs années de recherche, des apprentis à la hauteur des exigences de ces métiers indispensables à notre société.

L’État finance la formation de ces milliers de jeunes pour les renvoyer à 18 ans vers la précarité, voire la mort.

C’est intolérable et la LDH, que viennent consulter en désespoir de cause ces victimes de la machine à broyer administrative, est fermement décidée à ce que cesse ce massacre.

Associations, employeurs, formateurs, enseignants, éducateurs et citoyens engagés ne laisseront pas perdurer cette situation intolérable.

La mobilisation est en cours.

Un apprenti boulanger menacé d’expulsion

Son employeur se mobilise ! 

Il essaie de tout mettre en œuvre pour accompagner ce jeune.

Il a saisi la presse locale et fait circuler cette pétition : 
https://chng.it/KpbVxqLP
L'objectif est d'atteindre au minimum 200 signatures.

L’obligation de quitter le territoire qu’il a reçue avant les grandes vacances met fin à tous ses efforts d’insertion, à la poursuite de sa formation et à son contrat d’apprentissage.

Notre section et d’autres associations sont particulièrement mobilisées, plus de 50 jeunes étrangers, arrivés mineurs isolés dans l’Aube subissent le même sort depuis quelques mois… 

 Un contrat d'apprentissage a été signé, un budget alloué à l'apprentissage et des subventions ont été votées mais on refuse à Oumar l'accès à la fin de sa formation alors qu'il a été premier de sa classe tout au long de sa première année et qu'il souhaite simplement travailler dignement et passer son CAP.
Ce jeune au destin fragile ne mérite pas l'acharnement de l'état de droit.  
 Soutenons Oumar Konaté !!
 
Oumar est né en Guinée en 2003 dans un petit village à 900km de la capitale. Sa maman décède alors qu’il n’a que 7 ans. Subissant des maltraitances de la part de sa belle mère jusqu’à l’âge de 14 ans, il quitte son pays en 2017. Il passe par le désert du Sahara pour rejoindre l’Algérie puis le Maroc. Lors de sa traversée en bateau pneumatique où il crut mourir, il fut sauvé in extremis en pleine mer par la Croix Rouge. 
Il rejoint Paris grâce à une ONG puis prend un train au hasard pour arriver à Troyes dans l’Aube où il sera pris en charge par le Centre Départemental de l’enfance à l’âge de 15 ans. 
Il obtient son brevet des collèges avec mention.
 Oumar travaille dans notre boulangerie depuis 1 an. Il vient de passer en deuxième année.
 Cet été, le couperet tombe, il reçoit une OQTF en bonne et due forme au motif de documents d’états civils « mensongers » ou « frauduleux », alors que
 le juge pour enfant a admis sa minorité et une carte consulaire lui a été délivrée par l’ambassade de Guinée à Paris !
 C'est un jeune respectueux de la société Française, toujours à l’heure à son travail et d’un courage sans faille au vu de ses expériences de vie.
 Malheureusement, ce n'est pas le seul dans notre département.  
 Quel est le but et la raison profonde de les maltraiter de cette façon à leurs 18 ans révolus alors qu’ils apportent à la société leurs forces de travail et leurs compétences acquises grâce à l’investissement des professeurs, des entreprises et des jeunes eux-même.
 Oumar est indispensable à notre entreprise car je suis seul à la production et nous espérons que les gens se mobiliseront à sa cause car n’oublions pas que la boulangerie est un commerce essentiel, il participe à la vie de quartier.
 L’employeur Frédéric B.
 
Pour rappel :

 -la pétition lancée par la LDH en mars 2021   
 https://www.ldh-france.org/petition-jeunes-majeurs/
 
 -la tribune dans Le Monde en mars 2021
 https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/03/02/la-situation-des-jeunes-majeurs-etrangers-represente-un-terrible-gachis-humain-et-social_6071689_3232.html