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Les signataires demandent « aux autorités françaises de mettre en place un programme d’accueil humanitaire d’urgence » pour les femmes afghanes.
Les signataires demandent « aux autorités françaises de mettre en place un programme d’accueil humanitaire d’urgence » pour les femmes afghanes.
Depuis 2018, le village de Luzy et ses 1 900 habitants accueillent des demandeurs d’asile dans l’attente du traitement de leur dossier. Cinq ans plus tard, la commune du centre de la France ne regrette pas d’avoir fait le pari de l’intégration et une poignée d’entre eux y ont bâti leur nouvelle vie. Une aubaine contre le manque de main d’œuvre et la désertification des territoires.
Pierre Tevanian et Jean-Charles Stevens s’attaquent à la rhétorique aussi répandue que creuse qui se cache derrière le classique « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde ».
Les bureaux du cœur proposent à des personnes majeures et en grande précarité, un accueil temporaire, la nuit et les week-end au sein de bureaux d’entreprise. Un donnant-donnant très encadré qui se développe particulièrement dans le Nord, terre d’accueil historique.
Les ministres européens de l’Intérieur sont réunis, ce jeudi 26 janvier, à Stockholm pour discuter des moyens d’augmenter les renvois de migrants en situation irrégulière vers leur pays d’origine, notamment en restreignant davantage la délivrance de visas aux ressortissants de pays «non coopératifs». «Nous voyons les arrivées irrégulières augmenter (…) Renvoyer ceux qui se voient refuser l’asile en Europe est une question très importante», a déclaré la ministre suédoise chargée de la Migration, Maria Malmer Stenergard, dont le pays assure la présidence semestrielle du Conseil de l’UE, rapporte l’AFP.
Les manifestions, menaces de morts et intimidations diverses subies par la municipalité de Callac ont eu raison du projet « Horizon », qui prévoyait l’installation de réfugiés dans ce petit village du Finistère. Le fonds partenaire du projet « regrette » cette décision, et dénonce « la campagne de désinformation de groupes d’extrême droite visant à diviser la population ».
« La paysannerie offre le lien entre la terre, dont on sort tous, et qui on est. Le travail de la terre crée une possibilité d’évasion, de s’échapper des problèmes » Cédric Herrou Emmaüs Roya
« Je suis passé par l’enfer de la Lybie. Travailler, faire des occupations saines, apprendre et gagner un peu d’argent m’a libéré. » Un résident Emmaüs Roya
« Depuis que je suis là, ma vie a changé. Avant j’étais laissé pour compte, à la rue, je n’existais pas. Ici j’ai retrouvé un second souffle » Un résident Emmaüs Roya
Face aux besoins croissants de protection à l’échelle mondiale, plusieurs ONG européennes avaient demandé en octobre aux États membres de l’UE la réinstallation d’au moins 40 000 réfugiés en 2023, en plus d’au moins 8 500 Afghans ayant besoin d’une protection.
Bien que la Commission européenne indique que le soutien aux réfugiés afghans sera « maintenu et renforcé » en 2023, le nombre de places promises pour leur réinstallation n’a pas été communiqué.
Le nombre de personnes déplacées dans le monde dépasse pour la première fois les 100 millions et les conflits sont plus nombreux que jamais depuis la Seconde Guerre mondiale.
Les organisations de la société civile rappellent l’urgence de développer les voies d’accès légales et sûres, dont les programmes de réinstallation.
Dans la région appauvrie de la Calabre, à l’extrême sud de l’Italie, des bateaux de migrants débarquent de plus en plus fréquemment. Ils viennent de Libye mais aussi de Turquie ou du Liban. Dans la petite ville de Crotone, les autorités tendent comme elles peuvent les bras à ces nouveaux venus. Reportage.
Plusieurs associations se sont mobilisées samedi à Paris pour dénoncer les conditions d’accueil différenciées entre les réfugiés ukrainiens et ceux venant d’autres pays. De nombreux exilés ont répondu présent.
Avant le début de l’invasion, les étudiants africains représentaient un tiers des étudiants étrangers en Ukraine. Eux-aussi ont été forcés de fuir mais ne bénéficient pas de la politique d’accueil exceptionnelle mise en place par l’Europe. Rostan, 20 ans, a quitté son Cameroun natal pour suivre des études à Marioupol. Arrivé en France un peu par hasard, il est englué dans les démarches administratives afin de poursuivre son cursus dans l’Hexagone.
Dans un centre d’hébergement de l’Essonne, 49 jeunes exilés risquent de se retrouver de nouveau à la rue. En cause ? L’arrivée d’Ukrainiens qui fuient la guerre. Des associations dénoncent cet accueil discriminatoire. La préfecture dément tout lien.
La solidarité mondiale à l’égard des réfugiés ukrainiens s’exprime aussi en Belgique, où ils disposent désormais d’une structure dédiée à l’enregistrement de leur demande d’asile. Une mesure bienvenue, selon les associations, qui regrettent cependant que les autres exilés n’aient pas droit à la même sollicitude.
En France, où « moins d’une centaine » d’Ukrainiens sont arrivés ces derniers jours après avoir fui l’invasion russe, « des dispositifs d’accueil » dans les aéroports et dans les communes se mettent en place pour aider cette population.
Nous sommes plus que jamais mobilisés pour que les jeunes étrangers, arrivés mineurs dans l’Aube, ne voient pas leur parcours d’intégration s’interrompre au moment de leur majorité. Une délégation réduite du collectif de veille va être reçue par le préfet, une signature massive de la pétition dont vous trouverez le lien ci-dessous donnera davantage de poids à cette mobilisation.
Près de trente ans après la loi Besson censée améliorer les conditions d’accueil des gens du voyage, les problèmes demeurent. Une question débattue à Rennes lundi 13 et mardi 14 décembre 2021.