Avortement : le délai légal passe de 12 à 14 semaines en France

Le Parlement a adopté mercredi une proposition de loi transpartisane pour allonger la durée légale de l’IVG de 12 à 14 semaines, mercredi 23 février (image d’illustration). © Christophe Archambault, AFP


Le Parlement français a définitivement adopté mercredi la proposition de loi pour allonger la durée légale de l’IVG de 12 à 14 semaines. Fait rare, ce texte concocté par une élue de l’opposition a été soutenue par la majorité.

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Allongement du délai pour pratiquer une IVG : les députés ont le dernier mot ce mercredi

Le dernier mot revient aux députés ce mercredi sur la proposition de loi visant à « renforcer le droit à l’avortement ». (Archives Lionel Le Saux/Le Télégramme)


Une dernière réforme de société et un signal envoyé aux électeurs de gauche… Les députés votent une ultime fois ce mercredi pour passer de douze à quatorze semaines le délai légal pour pratiquer une IVG. Le chemin a été semé d’embûches pour les promoteurs de cette proposition de loi.

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Violences conjugales, IVG, salaires : des associations féministes réclament un « sursaut »

Manifestation le 20 novembre 2021 à Paris, contre les violences sexistes et sexuelles (CELINE BREGAND/SIPA / CELINE BREGAND/SIPA)


Sept dirigeantes d’associations féministes demandent un « plan d’urgence » aux candidats à l’élection présidentielle, en dix mesures.

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Une présidente antiavortement au Parlement européen


La députée maltaise de centre droit Roberta Metsola a été élue pour succéder à l’Italien David Sassoli, décédé le 10 janvier, à la présidence du Parlement de Strasbourg. Ses positions personnelles contre l’IVG sont en contradiction avec les objectifs humanistes et éclairés de l’Union européenne.

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Les États-Unis assouplissent les restrictions sur la pilule abortive et autorisent les femmes à se les procurer par la poste


Les États-Unis assouplissent les restrictions sur la pilule abortive et autorisent les femmes à se les procurer par la poste


NEW YORK, 16 décembre (Reuters) – Le gouvernement américain a définitivement assoupli jeudi certaines restrictions sur une pilule utilisée pour mettre fin aux grossesses précoces, permettant au médicament d’être envoyé par courrier plutôt que d’exiger qu’il soit délivré en personne.

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L’avortement bientôt interdit dans la moitié des États-Unis ?


Selon les défenseurs de l’avortement, l’IVG est nécessaire à la participation égale des femmes dans la société. Mais si les femmes peuvent faire immédiatement adopter leur enfant, le problème est réglé, prétendent les opposants. NurPhoto via AFP


Aux États-Unis, une majorité de juges de la Cour suprême semble prête à revenir sur la garantie constitutionnelle du droit à l’avortement, un revirement historique présenté comme une « chance » pour les femmes par ses opposants. Prévu en juin, le jugement final aboutirait à donner la pleine responsabilité des États sur le sujet : 26 d’entre eux pourraient alors l’interdire.

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La première femme présidente du Honduras fait face à une lutte acharnée contre l’avortement



TEGUCIGALPA – Xiomara Castro est entrée dans l’histoire en tant que première femme à être élue présidente du Honduras – elle fait maintenant face à une autre bataille pour assouplir l’interdiction stricte du pays de l’avortement.

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En Pologne, des grossesses sous l’œil du pouvoir


Manifestation à Cracovie, début décembre 2021, contre le projet de « registre des grossesses ». | BEATA ZAWRZEI/NURPHOTO VIA AFP


Les ultraconservateurs du parti Droit et Justice (PiS) veulent créer un fichier centralisé obligeant les médecins à signaler les femmes enceintes. Un moyen, surtout, de repérer les IVG illégales.

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États-Unis : vers un revirement sur le droit à l’avortement ?



Depuis quelques mois, des recours déposés à la Cour suprême demandant des restrictions ou l’interdiction de l’avortement font craindre aux militants des droits des femmes un revirement sur ce droit aux États-Unis.

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« Il y avait 90% de Françaises dans la salle d’attente » : ces Françaises racontent leur IVG en Espagne


Au premier plan, banderole en faveur de l’avortement. En arrière plan des manifestants avec pancartes et drapeaux sur une place parisienne. © Radio France / Nathanael Charbonnier


À partir d’aujourd’hui, l’Assemblée nationale doit examiner un texte pour allonger le délai d’IVG de 12 à 14 semaines. Entre 3.000 et 5.000 femmes vont avorter chaque année à l’étranger où la législation est plus souple. France Inter a recueilli le témoignage de deux d’entres elles.

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Avortement : la Pologne sous le choc après la mort d’une femme à l’hôpital


Le 1er novembre, des Polonais manifestaient à Varsovie pour le droit à l’avortement et rendaient hommage à Izabel, morte suite à un choc septique alors que son fœtus présentait des malformations. (Czarek Sokolowski/AP)


Dans plusieurs villes du pays, des manifestants ont rendu hommage à une trentenaire enceinte, décédée fin septembre. Les protestataires la décrivent comme la première victime de la nouvelle législation anti-avortement en vigueur depuis le début de l’année dans le pays.

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En Pologne, la tentation des ultracatholiques de punir l’IVG d’une peine de prison à vie


Lors d’une manifestation de militants en faveur des droits reproductifs, après la mort d’une femme de 30 ans à sa 22e semaine de grossesse, le 1er novembre 2021, à Varsovie. CZAREK SOKOLOWSKI / AP


Un projet de loi d’initiative citoyenne, déposé par des organisations fondamentalistes, a été mis à l’ordre du jour du Parlement.

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Pologne : Un an plus tard, la décision sur l’avortement continue de nuire aux femmes


Une manifestation contre la loi polonaise sur l’avortement, tenue à Wroclaw, en Pologne, le 17 mars 2021. De nombreuses manifestations de ce type ont été tenues dans le cadre du mouvement « Strajk Kobiet » (« Grève des femmes »). © 2021 Krzysztof Zatycki/NurPhoto via AP


Le premier anniversaire de la décision du Tribunal constitutionnel symbolise les atteintes persistantes contre les droits des femmes et l’état de droit.

(Bruxelles, le 19 octobre 2021) – Les femmes et les filles enceintes en Pologne ont été confrontées à des obstacles extrêmes pour accéder à des avortements légaux au cours de l’année qui s’est écoulée depuis qu’une décision du Tribunal constitutionnel a pratiquement interdit l’avortement légal, ont déclaré aujourd’hui 14 organisations de défense des droits humains. Depuis cette décision, les femmes qui militent pour la défense des droits humains sont également confrontées à un environnement de plus en plus hostile et dangereux.

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Au Texas, la loi interdisant la majorité des avortements rétablie par une cour d’appel


Lors de la manifestation du 2 octobre pour la défense du droit à l’avortement à New York. (Yana Paskova/Getty Images/AFP)


Deux jours après la suspension du texte, une cour d’appel fédérale a permis de rétablir la loi interdisant la majorité des avortements dans l’État américain. Le gouvernement devrait contester cette décision auprès de la Cour suprême.

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États-Unis: la bataille pour le droit à l’avortement descend dans la rue


Près de 200 organisations ont appelé les défenseurs du droit à l’avortement à se faire entendre dans tout le pays. Daniel SLIM / AFP


À deux jours de la reprise des audiences à la Cour suprême, plus de 240.000 personnes sont attendues pour manifester dans tout le pays ce samedi.

La bataille pour le droit à l’avortement se jouera samedi 2 octobre dans les rues des États-Unis, où des centaines de manifestations sont prévues dans le cadre d’une «Marche des femmes» destinée à contrer une offensive conservatrice sans précédent. L’entrée en vigueur le 1er septembre d’une loi du Texas, qui interdit quasiment tous les avortements dans ce vaste État, a déclenché une véritable guérilla judiciaire et une contre-attaque au Congrès, mais peu de cortèges de manifestants jusqu’ici.

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L’allongement du délai légal pour avorter : oui dans la majorité, non à l’Élysée




Mardi 28 septembre, c’était la Journée mondiale du Droit à l’Avortement, l’occasion pour la mobilisation autour de ce combat de reprendre de la vigueur, comme « l’Obs » vous l’expliquait récemment. Sauf que les députés de la majorité qui défendent la proposition de loi « visant à renforcer le droit à l’avortement », et en particulier l’ex-LREM Albane Gaillot qui porte ce texte, ne risquent pas d’être vraiment satisfaits.

Adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale au mois d’octobre 2020, puis rejetée en janvier par le Sénat à majorité de droite, la proposition de loi, qui prévoit notamment l’allongement de douze à quatorze semaines du délai pour avoir recours à une interruption volontaire de grossesse (IVG), ne devrait pas être remise à l’ordre du jour. D’une part parce que le président de la République s’est prononcé contre dans les pages du magazine « Elle », au début de l’été, arguant du « traumatisme » que représenterait l’avortement pour les femmes. D’autre part parce que le calendrier parlementaire est très serré d’ici l’élection présidentielle – et les élus de la majorité ne sentent pas vraiment de volonté de la part de l’exécutif de remettre sur la table un débat potentiellement clivant en pleine campagne.

Soucieux d’apparaître protecteur des droits des femmes en cette journée importante, Emmanuel Macron s’est fendu d’un tweet mardi sur le sujet. « Je veux redire que je serai toujours du côté de celles et ceux qui défendent ce droit fondamental pour toutes les femmes », a-t-il écrit. Et en même temps…

Journée mondiale du droit à l’avortement : le Mexique, la Chine et le Sénégal face à l’accès à l’IVG


Des opposants à la dépénalisation de l’avortement au Mexique, le 7 septembre 2021. (GUILLERMO DIAZ / MAXPPP)


Dans le club des correspondants, franceinfo passe les frontières pour voir ce qui se passe ailleurs dans le monde. Aujourd’hui direction, le Mexique, la Chine et le Sénégal, trois pays où le combat pour le droit à l’avortement n’est pas encore gagné. 

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IVG : Exigeons un droit effectif pour toutes

Loi anti-avortement : l’administration Biden porte plainte contre le Texas


Le ministre de la justice, Merrick Garland, lors d’une conférence de presse, à Washington, aux Etats-Unis, annonçant la plainte de l’administration Biden contre le Texas pour sa loi contre l’avortement, le 9 septembre 2021. ALEX WONG / AFP


La législation entrée en vigueur le 1er septembre interdit l’IVG dès que les battements de cœur de l’embryon sont détectés, soit à environ six semaines de grossesse. Une mesure « clairement inconstitutionnelle », a déclaré le ministre de la justice.

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« Historique » : le Mexique décriminalise l’avortement, à rebours du Texas


Une manifestation pro-IVG à Guadalajara, dans l’ouest du Mexique, en septembre 2020. (ULISES RUIZ / AFP)


Il sera désormais inconstitutionnel de poursuivre une femme ayant avorté dans les cas validés par la Cour suprême.

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« Vous n’avez jamais été enceinte » : la riposte de la porte-parole de la Maison-Blanche, à un média anti-IVG


Jen Psaki à la Maison-Blanche, le 2 septembre 2021. (C-SPAN)


VIDEO. Cet échange est survenu alors que la Cour suprême a refusé de bloquer une loi au Texas qui limite drastiquement le droit à l’IVG.

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