Guerre au Proche-Orient : des explosions entendues à Jénine, au deuxième jour de l’opération israélienne en Cisjordanie occupée



L’armée israélienne a annoncé mardi avoir « lancé une opération antiterroriste » dans cette ville du nord de la Cisjordanie.

La ville de Jénine, en Cisjordanie occupée, continue d’être l’objet d’une opération militaire israélienne. « La situation est très difficile. L’armée d’occupation a rasé au bulldozer toutes les routes menant au camp de Jénine et à l’hôpital », a décrit le gouverneur de la ville, Kamal Abu Rub. « Il y a des tirs et des explosions. Un avion survole la zone », a-t-il ajouté, faisant état de nombreuses arrestations. Suivez notre direct. L’armée israélienne avait annoncé mardi avoir « lancé une opération antiterroriste » dans cette ville du nord de la Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967. Mercredi, elle a affirmé avoir « frappé plus de dix terroristes » au cours de l’opération. Suivez notre direct.



« Ils ont commencé à tirer sur des gens dans la rue » : en Cisjordanie occupée, une opération militaire israélienne vise le camp de réfugiés de Jénine


Depuis mardi, les forces de sécurité israéliennes ont lancé l’opération « Mur de fer » à Jénine, en Cisjordanie occupée.

Le secrétaire général de l’ONU appelle les forces de sécurité israéliennes à une « retenue maximale » en Cisjordanie occupée. Depuis mardi 21 janvier, une opération militaire baptisée « Mur de fer » est en cours au nord, à Jénine. Selon le bilan des autorités palestiniennes, dix personnes ont été tuées et environ 35 autres ont été blessées.



La troupe poursuit son déploiement au Liban-Sud, alors que l’armée israélienne multiplie ses exactions


L’armée israélienne poursuit ses opérations de ratissage de villages frontaliers du Liban-sud, particulièrement à Taybé, Markaba, Rab-el-Thalatine, Houla et Aïta el-Chaab.

A quatre jours de l’expiration du cessez-le feu de 60 jours entre Israël et le Hezbollah, la situation au Liban-Sud demeure particulièrement précaire, marquée par des tirs nourris et des dynamitages d’habitations conduits par l’armée israélienne toujours positionnée dans certains villages frontaliers, mais aussi, par des développements positifs, comme l’entrée de l’armée libanaise dans des localités après le retrait israélien, rapporte notre correspondant au Liban-Sud, Mountasser Abdallah. C’est dans ce contexte que l’armée israélienne a annoncé aujourd’hui avoir achevé la construction d’un mur de béton le long de la ligne bleue qui relie les deux localités de Yarine et Dhaïra dans le caza de Tyr, situées à un kilomètre l’une de l’autre.



A Gaza, après la trêve, le lourd bilan des destructions en 6 chiffres


Si la trêve apporte un véritable répit aux habitants de la bande de Gaza, le retour à une vie normale reste incertain : plus de 15 moins de guerre ont rendu le territoire pratiquement inhabitable. Bâtiments, routes, écoles… Un bilan chiffré permet de mesurer l’ampleur des destructions.



Accord de cessez-le-feu à Gaza : un répit mais pas la fin de l’occupation coloniale


Le 15 janvier 2025, le Qatar a annoncé un accord de cessez-le-feu entre le régime israélien et le Hamas. Cet accord tant attendu, conclu sous la médiation du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis, promettait de mettre fin à 15 mois d’assaut génocidaire sur Gaza, au cours desquels les forces israéliennes ont tué au moins 64 260 Palestiniens et réduit une grande partie de la bande de Gaza à l’état de ruines. Après quelques tensions qui ont suivi l’annonce de l’accord, notamment une accusation d’Israël selon laquelle le Hamas revenait sur certaines parties de l’accord, le cessez-le-feu est entré en vigueur quelques heures après le début prévu, le 19 janvier. Jusqu’au dernier moment, le régime israélien a continué à bombarder Gaza sans discontinuer.



« Le génocide perdurera malgré l’arrêt des combats »


Dr Ghassan Abou Sittah, médecin palestino-britannique, spécialiste en chirurgie plastique et réparatrice, est professeur de médecine des conflits à l’Université américaine de Beyrouth. Il a également été élu recteur de l’Université de Glasgow en mars 2024. Abou Sittah a exercé comme chirurgien de guerre au Yémen, en Irak, en Syrie, au Sud-Liban, ainsi que durant les quatre guerres qu’a subies la bande de Gaza depuis 2009.



Trêve à Gaza : « À tout moment, tout peut capoter »


Le cessez-le feu à Gaza peut-t-il durer ? Après quinze mois de frappes et de destructions systématiques qualifiées de génocide par de nombreuses ONG, quel avenir pour Gaza, la Cisjordanie et la Palestine ? Que veulent Nétanyahou et Trump, de retour aux affaires ? Notre émission spéciale.

Israël veut-il un cessez-le-feu?



Le bureau du Premier ministre israélien a reporté le vote du cabinet sur l’accord de cessez-le-feu, accusant le Hamas de revenir sur certaines dispositions du cessez-le-feu – une affirmation que le groupe palestinien a démentie.



« S’il y a un cessez-le-feu, que feriez-vous en premier ? »

Le journal de Rami Abou Jamous


Depuis deux semaines, les Gazaouis sont convaincus qu’un cessez- le- feu est imminent, et que cela va arriver avant l’intronisation de Donald Trump, le 20 janvier. Tout le monde s’y prépare, et tout le monde est heureux parce que les gens pensent que cette fois, l’espoir ne débouchera pas sur une déception. Tout le monde en parle, mes amis, mes voisins, les gens au marché… et bien sûr dans les transports en commun de fortune, ces bétaillères tirées par une vieille voiture. D’habitude, quand je monte dans l’une d’entre elles, je me contente d’écouter les conversations sans intervenir, pour prendre le pouls de Gaza. Cette fois, j’ai posé une question. Celle que je pose à tous ceux que je rencontre ces jours-ci : « S’il y a un cessez-le-feu, quelle est la première chose que vous ferez ? » Les réponses m’ont brisé le cœur.



À Bourj el-Brajné, les réfugiés palestiniens partagés « entre la joie et les pleurs »


Une vague d’allégresse s’est emparée du plus grand camp palestinien de Beyrouth à l’annonce d’une trêve, avant d’être gâchée par les « tirs de joie » et l’ampleur de la destruction de l’enclave.

À Bourj el-Brajné, dans la banlieue sud de Beyrouth, la bande-son de l’annonce du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas est un concert de tirs nourris. Le soir tombe à peine, ce 15 janvier 2025, que le ciel est strié de balles fusant dans l’obscurité, assourdissant les Palestiniens rassemblés à l’ombre de la mosquée al-Furqan.



L’armée israélienne dit avoir frappé environ « 50 cibles » depuis 24 heures


L’armée israélienne a annoncé jeudi avoir frappé « environ 50 cibles terroristes dans la bande de Gaza » au cours des dernières 24 heures alors que l’accord de trêve annoncé la veille doit encore être finalisé, selon Israël.

« L’armée de l’Air a frappé au cours des dernières 24 heures environ 50 cibles terroristes à travers la bande de Gaza », selon un communiqué militaire. « Parmi les cibles attaquées: des membres des organisations terroristes Hamas et Jihad islamique, des infrastructures militaires, des dépôts de munitions, des positions de lance-roquettes, des sites de fabrication d’armes et des postes d’observation », ajoute le texte.

Source

A Gaza, les frappes israéliennes se poursuivent pendant les négociations pour une trêve



Tandis que les discussions indirectes entre l’Etat hébreu et le Hamas viennent de reprendre au Qatar, la Défense civile gazaouie affirme qu’au moins 23 personnes sont mortes ce dimanche 5 janvier dans des frappes israéliennes.

En attendant un éventuel accord de trêve, la violence est montée d’un cran depuis plusieurs jours dans l’enclave palestinienne assiégée et dévastée par près de quinze mois de guerre. Les services de secours de Gaza font état ce dimanche 5 janvier d’au moins 23 morts dans des frappes israéliennes sur le territoire palestinien, où l’armée affirme avoir visé une centaine de «cibles terroristes» malgré la reprise des négociations pour une trêve dans la bande de Gaza.



Gaza: l’armée israélienne dit avoir frappé plus de 100 « cibles terroristes » en deux jours


L’armée israélienne a affirmé dimanche avoir frappé au cours des deux derniers jours plus d’une centaine de « cibles terroristes » dans la bande de Gaza, où elle est en guerre depuis près de 15 mois avec le mouvement islamiste palestinien Hamas.

« L’armée de l’air a frappé plus de 100 cibles terroristes dans l’ensemble de la bande de Gaza et éliminé des dizaines de terroristes du Hamas » vendredi et samedi, a-t-elle précisé dans un communiqué.



Cynisme


SUR LA PALESTINE, L’AFRIQUE A BON DOS

C’est la petite musique qui monte depuis quelques mois, dès lors qu’il s’agit de relativiser, voire de nier la politique génocidaire menée par Israël à Gaza depuis plus d’un an : « Et le Soudan alors !? Et la République démocratique du Congo !? »

Toutes celles et ceux qui, en France, dénoncent les crimes de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, ou rappellent, tout simplement, que de très nombreuses organisations (Human Rights Watch, Amnesty International, la Cour internationale de justice, entre autres) les qualifient de « génocide » ou de « risques génocidaires », se voient ainsi sommés par les défenseur·es du gouvernement extrémiste de Benyamin Netanyahou de montrer patte blanche. 



Carnet de bord de deux paysannes en Palestine 


Les ruelles sont étroites et sombres, fermées par une sorte de toit et des grillages à un mètre ou deux au-dessus de nos têtes. Les marchands nous racontent que, depuis leurs fenêtres, les colons leur lancent des pierres, des poubelles, de la merde… Suite du voyage de la Via Campesina en Palestine.



Troyes: Manifestation pour le cessez-le feu


Rassemblement samedi 25 janvier place Jean-Jaurès à 10h30

Guerre au Proche-Orient : la Défense civile de Gaza fait état de 58 morts dans des frappes israéliennes



La Défense civile de Gaza a annoncé qu’une série de frappes israéliennes, jeudi 12 décembre, avait fait au moins 58 morts dans la bande de Gaza parmi lesquels 12 agents chargés de sécuriser des camions d’aide dans le territoire palestinien dévasté par plus de 14 mois de guerre. Les premiers bombardements sont intervenus quelques heures après l’appel de l’Assemblée générale de l’ONU à New York à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel dans la bande de Gaza. 



Palestine-Israël. Cartographier la colonisation


Mêlant cartographies inédites, archives rares et récits éloquents, Philippe Rekacewicz et Dominique Vidal réussissent à rendre simple (et non simpliste) l’histoire mouvementée de la Palestine et de la colonisation israélienne. Un ouvrage qui permet de comprendre ce qui se joue aujourd’hui.

Avec son offensive militaire en Syrie, Israël se prépare à un potentiel « chaos » chez son voisin



Alors que l’armée israélienne a mené près de 480 frappes en Syrie en 48 heures depuis la chute du président Bachar al-Assad, sur le terrain, elle continuait mardi à s’enfoncer dans la partie syrienne du plateau du Golan. Une façon, pour Tel-Aviv, de se préparer à l’après-Assad et à un potentiel « chaos », selon les spécialistes interrogés par France 24. 



Syriens du Golan: heureux de la chute du régime, inquiets face aux ambitions territoriales israéliennes


Depuis la chute du régime de Damas, Israël attaque massivement les sites militaires syriens et a même pénétré dans la zone tampon entre le Golan et la Syrie. Benyamin Netanyahu a déclaré vouloir « changer le visage du Moyen-Orient ». Et pour le Premier ministre de l’État hébreu, le Golan est israélien « pour l’éternité ». Ce territoire syrien est illégalement occupé depuis 1967 par Israël, qui l’a également annexé en 1981.



À Khiam, l’impatience et les doutes des premiers retours après le retrait israélien


L’armée israélienne a annoncé le 11 décembre s’être retirée de cette localité du caza de Marjeyoun lourdement bombardée durant le conflit et à nouveau frappée ce jeudi.



Kurdistan syrien: à Qamishli, l’inquiétude est grande face aux bombardements des forces pro-turques


Après la chute de Bachar el-Assad, le 8 décembre comme dans de nombreuses villes de Syrie, Qamishli, l’une des principales villes du Kurdistan syrien, a été le théâtre de scènes de liesse. Les forces kurdes ont repris le contrôle de la dernière enclave du régime dans la ville et, symboliquement, ont adopté le drapeau syrien de l’indépendance. Mais l’inquiétude est vive face aux bombardements de l’ANS pro-turque.