Migrant, demandeur d’asile, réfugié: les mots de la migration



« Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur du monde », disait Albert Camus en 1944. Les termes « réfugié » et « migrant » sont régulièrement utilisés de manière interchangeable dans les médias et les débats publics. Ils ont pourtant des significations bien distinctes qu’il est important de connaître pour comprendre les problèmes et les enjeux de la migration et ne pas porter préjudices aux populations vulnérables.



Zone tampon à Chypre : la précarité des migrants sur place


Depuis trois mois, des dizaines de migrants sont bloqués dans la zone tampon contrôlée par l’ONU qui sépare l’île de Chypre en deux. Des familles entières y vivent dans des conditions très précaires.

Samos

Un camp aux allures de prison pour les demandeur·es d’asile 



Depuis plusieurs années, la Grèce est devenue un laboratoire de l’Union européenne pour tester ses politiques migratoires basées sur l’exclusion. Un système inhumain qui viole les droits des personnes exilées sous les yeux des pays de l’Union Européenne (UE) qui le financent.  Enquête sur un exemple cinglant de cette politique néfaste : le centre de détention de Samos.  

All eyes on Palestine



Le slogan « All eyes on Rafah » est employé par les manifestants dénonçant les massacres qui se répètent à Gaza depuis dix mois. Il prend aujourd’hui un autre sens : celui de la surveillance militaire absolue des Palestiniens avec les moyens de Google, Microsoft et Amazon, désormais au service d’une «usine d’assassinats de masse »



À Gaza, le nombre de personnes infectées par l’hépatite A augmente


À Gaza, le bilan dépasse les 39 600 morts, selon les données du Hamas, et la situation sanitaire se détériore de jour en jour. Les cas d’hépatite A, une infection due à l’eau contaminée, augmentent notamment dans le camp de réfugiés d’al-Maghazi, dans le centre de la bande de Gaza.



Les étrangers en situation irrégulière ont droit à l’aide juridictionnelle au civil et aux prud’hommes, tranche le Conseil constitutionnel



Saisis par plusieurs associations et syndicats, les Sages ont estimé ce mercredi 29 mai que les étrangers sans papiers ont le droit de voir leurs frais de justice pris en charge par l’Etat, au nom du «principe d’égalité devant la justice».

Les étrangers qui ne résident pas régulièrement en France ont le droit à l’aide juridictionnelle au nom du principe d’égalité devant la justice, y compris en matière prud’homale et civile, a tranché le Conseil constitutionnel dans une décision publiée ce mercredi 29 mai au Journal officiel. L’instance avait été saisie d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) à ce sujet par plusieurs associations (la LDH, le Gisti) et syndicats (CGT, CFDT, le Syndicat des avocats de France). Ils estimaient que la différence de traitement entre les travailleurs sans papiers (exclus jusqu’ici de l’aide juridictionnelle) et les autres était contraire aux principes de la Constitution.



« J’ai fui un mariage forcé et une menace d’excision » : témoignage d’une Ivoirienne à la rue en France


Marie* a quitté la Côte d’Ivoire à l’été 2022. Sa famille musulmane a voulu la contraindre à un mariage forcé et à une mutilation génitale – pour satisfaire son futur mari. Avec son petit-ami, chrétien, elle a donc décidé de venir en France. Marie et son ami ont traversé le Sahel, le Maroc, les Canaries, l’Espagne continentale. Arrivée à Paris à l’hiver 2023, l’Ivoirienne se dit aujourd’hui épuisée. Elle vit à la rue et explique « ne pas avoir la force » de se lancer dans une procédure d’asile.



L’appel urgent des ONG pour mettre fin aux camps de migrants, « il faut arrêter les jeux politiques, on parle de vies humaines »


La question des camps de migrants à Strasbourg n’a toujours pas été résolue. Aujourd’hui, environ 700 personnes dorment toujours dans la rue. Médecins du monde et le Secours populaire 67 reprochent à l’Etat, la Ville de Strasbourg et la Collectivité européenne d’Alsace de laisser la situation s’enliser.

À Cayenne, des demandeurs d’asile sont placés dans « un camp bidonville géré par l’État »



À Cayenne, plus de 350 demandeurs d’asile vivent dans un camp d’accueil de la préfecture aux airs de bidonville. Fustigée par les associations, la « Verdure » incarne l’incapacité des pouvoirs publics à s’adapter à la nouvelle donne migratoire.

Cayenne, Guyane (973) – Sur l’une des photos, il y a des abris de fortune construits à l’aide de palettes recyclées. Les toits faits de bâches s’entassent sur les contreforts d’anciens locaux préfectoraux de Cayenne, désormais fermés au public. Sur une autre, des familles sont agglutinées le long de points d’eau, bidons vides à la main. Karim (1), un demandeur d’asile, fait défiler les photos sur son téléphone. Elles illustrent un quotidien précaire. Depuis sept mois, il a quitté la place du centre-ville où il dormait dehors pour le « centre d’accueil temporaire » de la « Verdure ». Une initiative tout à fait officielle de la préfecture de Guyane, installée en décembre 2023. Seulement trois robinets, une dizaine de douches mobiles – dont certaines ne fonctionnent pas tout le temps – et une vingtaine de toilettes de chantier pour 350 personnes, achèvent de dresser le portrait d’un quotidien extrêmement précaire.

Au moins 60 migrants disparus en Méditerranée centrale, selon des rescapés secourus par l’Ocean Viking


Les personnes disparues en mer voyageaient à bord d’une embarcation partie de Libye. Le navire ambulance de l’Ocean Viking, avec 224 rescapés à son bord recueillis lors de trois sauvetages successifs, fait route ce jeudi 14 mars vers un port sûr, sur la côte italienne.

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À Loon-Plage dans le nord de la France, les migrants toujours en quête d’un digne accès à l’eau


Cinq millions d’emplois fermés aux étrangers non européens




La vraie vie de David et Sophie: « On ouvre notre porte à des réfugiés »

Guerre Hamas-Israël : à Gaza, les camps de réfugiés au cœur des bombardements


Nés de l’exode de 1948, les quelques camps de réfugiés qui s’étendent sur l’enclave abritent des centaines de milliers de Palestiniens. Densément peuplés, ils sont désormais la cible des attaques d’Israël.

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« Anti-israélien » ?


Gaza, ceux qui survivront