QATAR 2022 : LA FIFA FAIT DÉFAUT SUR LE TERRAIN DES DROITS HUMAINS

Vue générale des travaux de construction du stade Lusail, le 10 décembre 2019 à Doha, au Qatar. Le Lusail Stadium accueillera le match d’ouverture et le match final de la prochaine Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022 © FIFA via Getty Image


Alors que le début du tournoi de qualification pour la Coupe du monde de football est imminent, le Qatar continue d’exploiter et de maltraiter les travailleurs et travailleuses migrants. Sans véritable action, cet événement sportif sera largement terni.

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Un logement !

Après la tuerie de Boulder, Joe Biden déclare la guerre aux armes d’assaut


Le président américain, Joe Biden, réagit à la tuerie de Boulder, lors d’un discours à la Maison-Blanche, à Washington, le 23 mars 2021. Crédits : REUTERS/Jonathan Ernst.


Le président américain a réclamé mardi 23 mars l’interdiction des fusils d’assaut, au lendemain d’une nouvelle fusillade meurtrière, dans le Colorado, qui a relancé le débat sur la prolifération des armes à feu aux États-Unis. La presse américaine se montre toutefois peu optimiste quant à la possibilité qu’une loi soit adoptée au Congrès.

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NON À LA COMPLICITÉ DE LA FRANCE AU YÉMEN : AGISSEZ DEPUIS CHEZ VOUS !


Notre mobilisation hebdomadaire sur la place de la République à Paris pour exiger la fin des ventes d’armes à l’Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis

Le 25 mars 2021 marquera les six ans du conflit au Yémen. À cette triste occasion, nous organisons une mobilisation à 12h30 sur la place de la République, à Paris, pour dénoncer la complicité de la France qui continue de vendre des armes aux principaux belligérants impliqués dans ce conflit. Si vous ne pouvez pas venir, vous pouvez agir depuis chez vous !

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Débat en ligne

Jeunesse et extrême droite. Cinquante nuances de brun ?

Jeudi 25 mars à 18 h 00, par le Musée national de l’histoire de l’immigration


Intervenants : 

  • Jean-Yves Camus, politologue spécialiste de l’extrême droite, auteur avec Nicolas Lebourg de Les droites extrêmes en Europe (Seuil, 2015).
  • Paul Conge, journaliste, auteur de Les Grands remplacés. Enquête sur une fracture française (Arkhé éd., 2020).
  • Fiona Lazaar, Députée du Val-d’Oise, engagée dans les travaux de la mission d’information parlementaire sur l’émergence et l’évolution des différentes formes de racisme.

 Une rencontre animée par Nora Hamadi, journaliste, Arte.


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Communiqués

Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme




La Journée Internationale pour l’élimination de la discrimination raciale d’hier n’était que la première de la Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme durant laquelle un accent particulier sera porté sur la sensibilisation aux phénomènes de racisme et d’antisémitisme, dans 8 Académies qui se sont mobilisées en France, dont la nôtre.

Il est important de rappeler le rôle de l’éducation comme rempart contre le racisme, la xénophobie et toutes les discriminations qui s’opposent aux libertés individuelles et au droit de chaque humain d’être différent.

Il serait pourtant souhaitable que ce travail primordial, destiné à toutes et tous les élèves du CP à la Terminale, ne se limite pas à cette seule semaine phare et que ce louable effort soit maintenu largement au delà, sans limitation dans le temps…


RD

Ikea France jugé pour avoir mis en place un « système d’espionnage » de ses salariés


FRANK DUENZL / PICTURE ALLIANCE


L’entreprise encourt jusqu’à 3,75 millions d’euros d’amende dans ce procès qui s’ouvre ce lundi.

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FEMMES AUBOISES


Par Nicole François

Il y a un an, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, la section LDH Troyes et Aube présentait une exposition « Portraits de femmes auboises ».

Retour sur ces portraits : aujourd’hui 



FEMMES RESISTANTES de l’Aube

Dans l’Aube, on a pu identifier près de 200 femmes (on en compte 250 dans l’Yonne) mais ce chiffre est probablement sous-estimé. Elles sont originaires de tous les milieux et ont tous les âges. Gilberte Guesdon raccoutreuse à Troyes, 17 ans en 1943, est déjà agente de liaison FTP entre Troyes et le maquis d’Arcis-sur-Aube. Les résistantes de 20 à 30 ans occupent une part majeure des effectifs et les moins de 30 ans en forment la moitié. Peut-être la composante jeune et ouvrière de la population auboise explique-t-elle cette tendance. En atteste Paulette Chaton, née Aubert, ouvrière en bonneterie, agente de liaison de l’organisation Schmidt, arrêtée le 13 avril 1944 à Troyes pour distribution de tracts.

Qui sont ces femmes résistantes ?

Ce sont déjà des épouses, des mères et des filles qui, à la manière de sentinelles du foyer, résistent malgré leurs multiples tâches domestiques. A La-Lisière-des-Bois, un hameau de Saint-Mards-en-Othe, l’agricultrice Marguerite Couillard, née Philbert, mère de six enfants, aide son époux Gabriel à résister au sein du BOA. À Nogent-sur-Seine, Marie Buridant, née Barbier, membre des Commandos M, aide son époux Camille avec sa belle fille Simone née Barbier. Les couples de résistants constituent aussi une charnière efficace. Il existe de nombreux cas de duos résistants forts complémentaires comme le couple d’agriculteurs de Torvilliers, Lucette Baudiot, née Fèvre, et Édouard, agissant pour le groupe Montcalm ou le jeune couple Gisèle Camuset et Maurice, mariés en 1940. Certaines idylles sont même nées dans la Résistance. Jeanne Roth, née Schwartz, bonnetière et infirmière de la Croix rouge, a sauvé le juif autrichien Norbert Roth. Paulette Blasques, née Fourrier, buraliste à Pont-sur-Seine, a hébergé avec sa mère le prisonnier de guerre Corentin Cariou, qui deviendra son mari, après avoir été son contact au sein de Libération-Nord. Enfin Josette Ripoll, la jeune agente de liaison FTP du maquis de Saint Mards-en-Othe, deviendra l’épouse de Roland Nigond après la guerre. D’autres femmes ont su vivre la Résistance des hommes à l’instar de Josette Ripoll ou Rolande Die rejoignant le maquis et participant aux combats de Saint-Mards-en-Othe le 20 juin 44 puis à ceux de la Libération. Certaines ont même été homologuées au sein des unités combattantes comme Yvonne Fontaine, lieutenant FFC du réseau Abélard Buckmaster, qui accompagna Pierre Mulsant à Londres où elle effectue un stage militaire intensif.

Pourquoi ces femmes se sont-elles engagées ?

Les motivations ordinairement avancées pour expliquer l’engagement résistant masculin se retrouvent évidemment pour les femmes, qu’il s’agisse de la haine de l’occupant, de l’antinazisme, du patriotisme ou du poids du milieu. A ces motivations se combine également l’effet d’entraînement du milieu environnant. Plusieurs militantes de gauche, ayant participé aux luttes d’avant-guerre (Front Populaire, guerre d’Espagne..) figurent parmi ces résistantes. Madeleine Dubois, militante syndicaliste au sein du syndicat national des instituteurs (SNI) puis agente de liaison et de renseignement FTP sur toute la Bourgogne et en région parisienne. Andrée Jeanny née Boigegrain, ouvrière textile (secrétaire de la CGT en 1937) et membre de l’UJFF (Union de jeunes filles de France) a diffusé avec Cécile Romagon des tracts signés « Les Comités féminins », dans le but de rallier les ménagères de l’Aube à la Résistance. Les femmes ont su joindre au patriotisme d’autres motivations, des valeurs de cœur jugées traditionnellement féminines comme le don de soi et la générosité. La quinquagénaire Anne Carsignol, née Gourmand, proche du BOA et de l’Armée secrète, a hébergé de nombreuses équipes de sabotage sur sa propriété du château de Polisy, transformée à l’été 1944 en hôpital clandestin pour les maquisards.

Quelle place ces femmes ont-elles occupée dans la Résistance et qu’y ont-elles gagné ?

La fragilité supposée du beau sexe a souvent permis de déjouer les soupçons de l’Occupant. Eugénie Blanchon, née Hoffer, lingère à Troyes, a facilement fait passer des messages à Paul Langevin, assigné à résidence. Mais les femmes furent aussi victimes de cette approche sexuée et ont presque toujours été reléguées à des fonctions subalternes, y compris dans les couples résistants. Ainsi Suzanne Wauters, née Guenot, secrétaire de son mari Georges Wauters (haut responsable des réseaux Hector puis de Ceux de la libération) prit de grands risques pour lui et fut arrêtée et déportée à Ravensbrück. La Résistance à ce titre est restée le reflet de la société de l’époque. La femme est systématiquement l’auxiliaire, l’infirmière, le bras droit, l’intendante ou l’agente de liaison des résistants. Mais le courage des femmes leur a fait gagner le respect des hommes et le droit de vote, trop longtemps retardé par d’autres hommes, les sénateurs d’avant-guerre. Beaucoup de résistantes ont su se taire sous la torture. La résistante FTP, Marguerite Flavien, née Buffard,arrêtée en décembre 1943 à Lyon, est torturée par le milicien Paul Touvier et se suicide en se jetant par la fenêtre. Paulette Blasques de Libération Nord, arrêtée à Pont-sur-Seine le 21 février 1944 par la Feldgendarmerie de Romilly, est torturée à la prison de Troyes puis à Fresnes et est enfin déportée au camp de Dachau en Allemagne d’où elle sera libérée en avril 1945. Mais beaucoup de résistantes auboises ont malheureusement perdu la vie pour prix de leur engagement.

Jean LEFEVRE et Frédéric GAND, historien.

Journée Internationale pour l’élimination de la discrimination raciale

« N’Y VOYEZ PAS MALICE »

IL EST ENFIN ARRIVÉ, sorti tout chaud des presses de HOP en Vendée, le livre de bonne humeur de Jean Lefèvre. 

Pourquoi ce livre ?

Pour honorer cent ans d’un journal, la DÉPÊCHE DE L AUBE, né en décembre 1920 et toujours debout, la crête rouge et le cœur ardent. 

Jean Lefèvre y écrit des billets depuis plus de 40 ans où il égratigne ou caresse de nombreuses têtes d’affiches du monde politique ou artistique. 

Un livre de billets d’humeur « pour vous déplisser de plaisir la matière grise » dit Barnard Vasseur dans sa préface. 

Il s’agit en effet pour l’auteur de libérer certains  lecteurs de leur idolâtrie pour  certains hommes politiques qui ont failli et failliront encore.

Des textes lestes, pétillants,  incisifs, rudement bien tournés, parfois de mauvaise foi, l’auteur le reconnaît, mais c’est pour mieux déboulonner les statues.

Il y a aussi des textes d’amour, ceux qui mettent en scène les artistes d’ici et de plus loin: le TPC, la Strada, les Humbert, la Madeleine, le  Gérard-Philipe, les Octaves, l’OSA, l’accordéon de Packo ou d’Azzola, la guitare d’Alain, les Nuits, et bien d’autres , photographes, chroniqueurs, etc.

Le livre s’est permis à la fin de récolter parmi les  1000 billets non publiés, des pensées éparses que Jean Lefèvre appelle MALICERIES. Tout un art, toute une philosophie. 

Le livre sera disponible à la Dépêche de l’Aube, 22 ter Avenue Anatole France à Troyes  à partir de lundi 22 mars. 

N’Y VOYEZ PAS MALICE, La Dépêche de l’Aube 2021, 260 pages, 16 €. (Port + 8 €) 

La Dépêche est ouverte entre 9 h 30 et 17 h 30. 

Signatures de l’auteur: Mercredi 24 à 16 h

Vendredi 26 à 16 h

Romilly s Seine le samedi 27 mars à 15 h. 66 rue de la Boule d’Or.


Corinne BAUDEMENT

Le cinéma, ça n’est pas que les Cesar, les Oscar ou les Grammy Awards



Le CGR CinéCity de Troyes, l’Eden de Romilly-sur-Seine, le Lumière de Nogent-sur-Seine, les nombreux  lieux où Cinéligue Champagne-Ardenne pose son projecteur, le très attendu cinéma d’art et d’essai UTOPIA de Pont-Sainte-Marie espèrent tous une réouverture prochaine, tout comme le collectif  « Une maison pour le cinéma » de Bar-sur-Aube, qui nous donne des nouvelles des efforts déployés par la SCOP dans le but d’assurer un avenir au 7ème art sur notre territoire.


Une très bonne nouvelle et une petite vidéo qu’on a fabriquée

Nous avons gagné une subvention LEADER (en provenance de l’Union Européenne et gérée par un Groupe d’Action Locale sur le territoire barséquanais) dans le but de financer l’équipement pour un cinéma itinérant! C’est une super nouvelle! La SCOP va pouvoir acheter un vrai projecteur de cinéma itinérant, un serveur pour les films, un système de son performant et une série d’écrans modulables jusqu’à 11m de largeur. Vous imaginez déjà des projections en plein air super chouettes? Qu’en pensez-vous?

Pour présenter notre projet de façon…énergisante et colorée, nous avons fabriqué une petite vidéo pour la commission qui nous a évalué.e.s, dont on vous met le lien ici en avant première!! On vous épargne le dossier écrit de 5999 pages …eheh 😉

https://cinema-levagabond.jimdo.com/un-cin%C3%A9ma-qui-vagabonde/?preview_sid=513676

Dites-nous ce que vous en pensez!!

L’idée avec ce matériel, c’est de démarrer dès juin 2021 (si possible avec les règles COVID) une série de projections en plein air en collaboration avec PASSEURS D’IMAGES. Si vous avez des idées elles sont, comme toujours, les bienvenues!!

Un saut dans le futur : idées pour une belle rénovation du Vagabond

Nous avons beaucoup travaillé autour de l’idée de rénover le bâtiment actuel du Vagabond pour le rendre, d’abord conforme aux normes, puis aussi plus accueillant, plus sûr, plus convivial et plus ouvert. Nous travaillons dur pour trouver les ressources nécessaires pour rendre cela possible… Là aussi, avez-vous des idées?

Nous espérons pouvoir au plus vite présenter un projet concret et précis à la Mairie de Bar-sur-Aube.

Vous trouverez en pièce jointe, ça aussi en super avant-première, es idées sur comment nous souhaiterions transformer les espaces et réinventer le Vagabond tout en gardant ce que l’on aime de ce lieu auquel nous sommes tou.te.s attaché.e.s! Il y a, dans une des plaquettes en pièce jointe, un plan dessiné et coloré de nos idées. Qu’en pensez-vous? Deux salles de ciné, une salle « créative » pour y accueillir les associations locales, des spectacles, des ciné-concerts, les petit.e.s, un espace détente avec petite buvette et coin relax/lecture/partage…. nous sommes curieu.x.ses de savoir ce que cela vous fait ressentir…viendriez-vous boire un verre au Vagabond (une fois la pandémie derrière nous) ?

Nos plaquettes de présentation en pièce jointe

Dans les documents joints vous trouverez plein d’idées, de réflexions et  de projets pour le futur; des points sur lesquels nous travaillons à la fois d’un point de vue théorique/éthique, mais aussi pratique. 

N’hésitez pas une seule seconde à exprimer vos avis, nous en avons besoin.

Merci cher.e.s ami.e.s,

A bientôt,

Costanza, Raphaëlle, Romain et Sara

L’équipe de CasaCiné

La Turquie se retire d’un traité international luttant contre la violence faites aux femmes




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RASSEMBLEMENT CONTRE LES LOIS SÉCURITÉ GLOBALE




Si on ne peut pas vraiment évoquer un raz-de-marée au rassemblement de ce matin, la section LDH Troyes et Aube était bien représentée, en nombre et en tenue d’apparat…

Communiqués

FEMMES AUBOISES

Par Nicole François

Il y a un an, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, la section LDH Troyes et Aube présentait une exposition « Portraits de femmes auboises ».

Retour sur ces portraits : aujourd’hui 


Madeleine Dauphin née à Troyes en 1915 et décédée en 2013, a consacré sa vie entière à la musique, en tant qu’organiste à l’église Sainte-Madeleine de Troyes, enseignante de piano au Conservatoire et compositeur.

Elle a commencé dès son plus jeune âge l’étude du piano. A 13 ans elle est entrée au Conservatoire de Troyes pour y étudier, outre le solfège et le piano, la musique d’ensemble et la composition musicale. Élève brillante, elle a remporté les plus hautes récompenses dans chacune de ces disciplines devenant ainsi la plus titrée de tous les élèves du Conservatoire.

Madeleine Dauphin disparue le 25 juin 2013, a laissé derrière elle des générations de musiciens à qui elle a enseigné le piano, mais également une carrière de compositeur. Si elle a publié « Six études de salon », œuvre pour piano et une « Toccata en ut mineur », œuvre pour orgue, c’est avec son « Concerto en La b majeur pour hautbois et orchestre » qu’elle s’est affirmée.

La Médiathèque de Troyes Champagne Métropole conserve ses archives personnelles ainsi que les partitions originales de ses compositions.

Dimanche 21 : Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale



Le 21 mars 1960, à Sharpeville (Afrique du Sud), la police ouvre le feu et tue 69 personnes lors d’une manifestation pacifique contre les lois relatives aux laissez-passer imposées par l’apartheid.


En proclamant la Journée internationale en 1966, l’Assemblée générale de l’ONU engage la communauté internationale à redoubler d’efforts pour éliminer toutes les formes de discrimination raciale (résolution 2142 (XXI)).

En 1979, l’Assemblée générale adopte un Programme d’activités à entreprendre au cours de la seconde moitié de la Décennie de la lutte contre le racisme et la discrimination raciale (A/RES/34/24). À cette occasion, l’Assemblée générale décide qu’une semaine de solidarité avec les peuples en lutte contre le racisme et la discrimination raciale, commençant le 21 mars, sera organisée chaque année par l’ensemble des États.

En 2001, la Conférence mondiale contre le racisme produit le programme le plus autorisé et le plus complet de lutte contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée : Déclaration et Programme d’action de Durban

En septembre 2021, l’Assemblée générale des Nations Unies réunira les dirigeants du monde pour une réunion d’une journée à New York afin de marquer le vingtième anniversaire de l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de Durban sous le thème « Réparations, justice raciale et égalité pour Les personnes d’ascendance africaine ».


Rassemblement

Samedi 20 mars à 10h00

Place Jean Jaurès à Troyes

Demain : rassemblement contre les lois Sécurité Globale


DANS LE CADRE DU COLLECTIF STOP LOIS SECURITE GLOBALE

RASSEMBLEMENT SAMEDI 20 MARS

À 10.30

PLACE DE LA BOURSE

CORTÈGE JUSQU’À L’HÔTEL DE VILLE ET LECTURE D’UN COMMUNIQUÉ COMMUN.

FEMMES AUBOISES

Par Nicole François

Il y a un an, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, la section LDH Troyes et Aube présentait une exposition « Portraits de femmes auboises ».

Retour sur ces portraits : aujourd’hui 




Blanche Odin (née en 1865 à Troyes, morte en 1957) est aujourd’hui reconnue comme une des plus grandes aquarellistes de sa génération.

Elle a été pensionnaire au couvent des Ursulines.

Elle a exposé ses œuvres à Paris et réalisé de nombreuses œuvres de commande, en particulier des bouquets de fleurs.

Un critique de l’époque a écrit : « Sous son pinceau, qui a à la fois grâce et virilité, les fleurs dans leur infinie variété s’épanouissent avec autant de généreux éclats de saveur. Elles sont un enchantement pour le regard, qui va des unes aux autres, sans arriver à se fixer ici ou là. »

Après sa mort, elle garde la faveur de nombreux admirateurs de son art.

Peu à peu, malgré la persistance des clichés et des conformismes sexistes dans le milieu de l’art contemporain, l’apparition régulière de nombre de ses œuvres sur le marché participe à une nouvelle notoriété.

FEMMES AUBOISES

Par Nicole François

Il y a un an, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, la section LDH Troyes et Aube présentait une exposition « Portraits de femmes auboises ».

Retour sur ces portraits : aujourd’hui 


Flavie Vincent-Petit est une conservatrice-restauratrice originaire d’une famille d’agriculteurs de l’Aube.

Diplômée du Master Verre Design et Architecture elle est aussi maître-verrier, ou plutôt (elle préfère cette appellation) « peintre sur verre » (dénomination du XVIe siècle) .

Elle travaille depuis 1995 sur les monuments historiques français tant dans le cadre de leur restauration que dans le cadre d’intégration d’œuvres contemporaines.

Elle a choisi le vitrail pour croiser les disciplines: histoire, art, pratique artistique, création, sciences (chimie, physique, biologie) et spiritualité.

Sa formation lui permet d’allier innovation et techniques anciennes.

Elle a créé son entreprise en 2012 pour à nouveau affirmer que son métier peut et doit évoluer tant en restauration qu’en création. L’entreprise compte aujourd’hui dix huit personnes, heureuses d’œuvrer ensemble pour le patrimoine Vitrail.

L’interdisciplinarité, la rigueur, la connaissance des techniques anciennes et l’innovation ont amené son équipe à créer à la Maison Rachi (Synagogue de Troyes) un arbre généalogique du XI° au XIV° siècle en hébreux et en français avec les noms des descendants Rachi attestés par les textes et documentés.

« Je souhaitais montrer la descendance de Rachi sous une forme foisonnante non figée. Lorsqu’une branche n’est pas documentée cela ne veut pas dire que la descendance s’arrête, simplement que n’en avons pas de trace. Les feuillages et les oiseaux m’ont permis de montrer cette continuité sans trahir les sources. Le cercle permet aussi de montrer l’universalité de Rachi »